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comédie - Page 55

  • La vengeance d’une blonde

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    C’est l’heure des adieux pour Gérard Bréha (Christian Clavier) qui quitte la chaine régionale Télé Bretagne pour devenir membre de l’équipe de TV8. A la recherche d’un logement, c’est chez la mère de sa femme Corine (Marie-Anne Chazel) qu’ils se sont installés provisoirement avec leurs 2 enfants. Une nouvelle vie commence et la carrière de Gérard va vite s’envoler grâce notamment à l’intérêt que lui porte Marie-Ange de la Baume (Clémentine Célarié). Après un coup du sort, il va ainsi se retrouver présentateur vedette du journal télévisé ; son bagou séduit les téléspectateurs et les scores d’audience explosent. Le succès est là et lui fait même tourner la tête au point de délaisser sa famille mais gare car la vengeance d’une blonde peut être terrible !

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    Projet plutôt amusant que de nous dévoiler les coulisses d’une chaine de télévision, cela tourne cependant vite à la caricature facile à l’image d’un Thierry Lhermitte parfaitement façonné. La vengeance d’une blonde repose ensuite sur le trio Célarié/Chazel/ Clavier et la déception est toutefois de rigueur quand, au vu du titre, notre chère blonde règle ses comptes avec si peu de panache. Ce n’est pas non plus le faible niveau de l’humour affiché qui va nous donner plus de satisfaction. A la réalisation on retrouve Jeannot Szwarc que l’on connait très peu mais qui compte dans sa filmographie des Dents de la mer 2 ou encore Supergirl mais qui déroule ici une comédie sans grandes inspirations et devant laquelle on restera plutôt insensible.

  • La part des anges

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    Notre pote Robbie (Paul Brannigan) a échappé de peu à une nouvelle peine de prison, une sentence qui aurait été un désastre pour sa compagne Leonie (Siobhan Reilly) et surtout leur futur enfant. Il est cependant condamné à 300 heures de travaux d’intérêt général et c’est à cette occasion qu’il va rencontrer ses futurs potes d’enfance que sont Mo, Albert & Rhino (Jasmin Riggins, Gary Maitland & William Ruane) sans oublier leur superviseur Harry (John Henshaw). Ce dernier va être un véritable soutien pour Robbie qui a du mal à se défaire de son passé de délinquant mais il va également l’initier aux plaisirs du Whisky. C’est la découverte d’un nouvel univers qui compte de nombreux passionnés et il va aussi se rendre compte que ça peut rapporter gros !

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    Après le décevant Route Irish, notre pote Ken Loach revient avec un sujet plus terre à terre. L’histoire de Robbie c’est celui d’un jeune homme qui tente de se construire une nouvelle vie maintenant qu’il porte sur ses épaules les responsabilités d’un père de famille. Le réalisateur sait dénicher les talents et Paul Brannigan est là pour le prouver une fois de plus notamment avec cette scène intense de la confrontation face à celui qui fut sa victime. Si le titre vous interpelle, vous y trouverez une explication très poétique, l’occasion de se plonger dans l’univers du Whisky, domaine qui s’avère aussi précieux que l’œnologie. La part des anges est un film qui saura vous donner une belle ivresse sans jamais vous saouler !

     

    Il faut le voir pour : Rentrer chez vous et déguster un bon verre de Whisky.

  • Starbuck

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    En 1988, notre pote David Wosniak (Patrick Huard) habitait à coté d’une clinique de fertilité qu’il connait bien pour y avoir fait de nombreux dons de sperme sous le pseudonyme de Starbuck. 20 ans plus tard, cette période de sa vie ressurgit soudainement lorsqu’un avocat vient lui apprendre qu’il est le père de 533 enfants et parmi eux 142 veulent connaitre la véritable identité de Starbuck. Coup de massue pour ce célibataire aussi perdu dans sa vie professionnelle que sentimentale et si sa première réaction est la fuite, il est tout de même curieux de voir à quoi ressemblent ses enfants. Il découvre ainsi un footballeur, une ado mal dans sa peau ou encore un jeune garçon handicapé et lui vient l’idée de devenir leur ange-gardien.

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    C’est une idée déjantée qui sert de scénario à cette nouvelle comédie québécoise ; comment un mec qui a la panoplie complète du loser va bien pouvoir assumer la paternité de 533 enfants ? Avec sa dégaine des années 1980, David Wosniak va assurément vous faire rire avec ses drôles de déboires sans oublier son associé père de famille découragé et avocat gaffeur. C’est surtout la rencontre avec ses enfants qui apporte à ce Starbuck un incroyable panel d’émotions et va permettre à notre héros de gagner en maturité. Atypique, drôle et même touchant ; la bonne humeur est donc au rendez-vous et le cinéma québécois accouche une nouvelle fois d’une belle surprise.

     

    Il faut le voir pour : Chercher une autre activité manuelle !

  • Dance of the dead

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    La fin de l’année scolaire est arrivé et avant de se quitter, il y a le très attendu bal de promo. Notre pote Steven (Chandler Darby) rêve de s’y rendre au bras de la belle Gwen (Carissa Capobianco) mais cette dernière a jeté son dévolu sur un autre garçon et finalement, il va devoir passer la soirée avec le club de science-fiction Au programme, une sortie excitante du coté du cimetière où ils vont se rendre compte qu’il se passe de drôles de choses car celui-ci est situé juste à coté d’une centrale nucléaire. Lorsque le soir tombe, les cadavres putréfiés sortent de terre et viennent semer la panique en ville avant de jouer les invités de dernière minute au fameux bal de promo !

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    Un énième film de zombies mixé avec le teen-movie, voilà à quoi on pourrait résumer Dance of the dead et ça aurait pu suffire pour nous faire tourner les talons ce qui aurait été dommage ! Bien que ce film tient plus de la comédie, on est agréablement surpris par la qualité des effets spéciaux qui sont plus qu’honorables pour ce genre de production au point que certains films pourraient s’en inspirer. Agrémenté d’un humour à prendre au second degré et auquel on ne sera pas insensible et sans être une révolution, il vous fera facilement passer un bon moment. S’il ne parviendra pas à s’imposer parmi la liste des nombreux films du genre, il n’a pas à rougir de la comparaison avec ses ainés.

  • La clinique de l’amour

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    David Marshal (Michel Aumont) et sa femme ont réalisé leur rêve en ouvrant cette clinique et aujourd’hui leur 2 fils John & Michael (Artus de Penguern & Bruno Salomone) y travaillent comme chirurgiens. Les 2 hommes ont des styles totalement opposés ; le premier est un brillant médecin introverti tandis que le second est un coureur de jupons de surcroit très vénal. John a le cœur brisé lorsque Priscilla (Héléna Noguerra), la femme qu’il aime épouse son frère. Ne pouvant supporter cela, il s’exile au Canada pour tenter de l’oublier et laisse la clinique aux mains de Michael qui décide d’en faire un établissement dédié à la chirurgie esthétique. Malheureusement son inexpérience le pousse à commettre de nombreuses erreurs et va mener l’hôpital vers la faillite.

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    Toute ressemblance avec des soap-opéras interminables est loin d’être fortuite ! Artus de Penguern détourne avec une grande dérision ces séries aux scénarios invraisemblables ce qui nous donne une comédie totalement folle. Un état d’esprit qu’on retrouvait déjà dans Grégoire Moulin contre l’humanité, sa précédente et unique réalisation qui remonte déjà à 11 ans. La clinique de l’amour s’impose avec un univers à l’humour très second degré où le héros peut tailler un bout de gras avec un ours sauvage ou encore lorsque les employés de l’hôpital célèbrent avec joie l’accident d’un car. Drôle et incontestablement original, la seule note négative est que la dernière partie est moins percutante.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire "Ta gueule" à une femme !

  • Le grand blond avec une chaussure noire

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    Quelque part aux Etats-Unis, un homme a été arrêté et suspecté de trafic de drogue mais d’après ses dires il aurait seulement agit dans le cadre d’une mission des autorités françaises. A peine de retour de vacances, Louis Toulouse (Jean Rochefort), chef des services secrets est le premier surpris par ces déclarations du moins le fait-il croire car il se sait espionné par son propre adjoint Milan (Bernard Blier) qu’il suspecte immédiatement. Il décide alors d’organiser un piège : un homme providentiel devrait faire son apparition pour régler cette histoire mais il ne s’agit que d’un subterfuge. Pour tromper Milan et son équipe, il va désigner un inconnu ; le grand blond avec une chaussure noire soit un certain François Perrin (Pierre Richard) qu’il va faire passer pour un agent secret.

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    Il n’y a réellement que la présence de Pierre Richard qui donne un véritable intérêt à cette comédie d’Yves Rovert et pourtant Le grand blond avec une chaussure noire a su, avec les années passant, conquérir un fidèle public. Et puis son générique à la flute de pan signé Vladimir Cosma a également contribué à marquer nos mémoires (tout comme la robe de Mireille Darc !). Il suffit bien souvent de voir apparaitre le comédien pour déclencher les sourires et si besoin est c’est sa légendaire maladresse qui prend ensuite le relais. Quelques bonnes idées sont dispersées tout au long du film mais jamais de quoi nous rendre hilares juste de quoi passer un bon moment. Si vous recherchez les fous rires, vous ne trouverez certainement pas chaussure à votre pied mais on s’y sent quand même à l’aise !


    En savoir plus sur Le retour du grand blond ?

  • Bitch slap

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    Une voiture file dans le désert avec à son bord 3 femmes. Hel, Camero & Trixie (Erin Cummings, America Olivo & Julia Voth) ne sont pas venues faire du tourisme mais sont à la recherche d’un butin estimé à 200 millions de dollars. Une piste les a menées jusque-là et cette piste s’appelle Gage (Michael Hurst) qui se trouve enfermé dans leur coffre mais il ne semble pas vouloir obtempérer. Il va falloir employer la méthode forte ce qui n’est pas pour déplaire à Camero qui ne se prive pas pour se défouler un peu ! Comment ces 3 charmantes demoiselles se sont-elles retrouvées dans cette situation ? Il faut pour comprendre cela remonter le temps ; au moment où Hel & Camero se sont connus en prison mais d’autres révélations sont à venir.

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    Il faut bien garder à l’esprit que Bitch slap est avant tout un hommage aux films de série B des années 1960-70 menés par des femmes fatales. Vous comprendrez alors d’autant mieux que notre trio d’héroïnes se retrouvent si souvent en petite tenue ou que certains plans se focalisent sur leurs plus beaux atouts anatomiques. Si le concept avait de quoi nourrir un brin d’espoir, le film tourne vite en rond à travers sa réalisation répétitive. Un flash-back toutes les 5-10 minutes pour dévoiler un scénario aussi court que la jupe des demoiselles et quelques split-screens pour donner un peu de style. A noter pour l’anecdote la réunion de 2 ex-stars du petit écran avec Lucy Lawless & Kevin Sorbo soit les célèbres Xena, la guerrière et Hercule !

     

    Il faut le voir pour : Les 3 actrices, il n’y a que ça à voir !

  • Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

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    Mémé est morte ! C’est un sacré coup sur la tête pour notre pote Armand (Denis Podalydès) qui était chez son amante Alix (Valérie Lemercier) lorsqu’un appel téléphonique lui a annoncé la nouvelle. Encore bouleversé, il retourne ensuite à la pharmacie où il travaille avec sa femme Hélène (Isabelle Candelier) ; le couple cherche à se séparer mais entretient encore d’excellents rapports. Il lui faut maintenant organiser les funérailles de sa grand-mère et il est dirigé vers les services de Rovier Boubet (Michel Vuillermoz) qui lui propose notamment sa toute nouvelle formule Twilight ! Un autre problème se pose ; l’enterrement serait programmé Mercredi prochain or il avait promis à Julie (Lola Arnaud-Lefebvre), la fille d’Alix de faire un tour de magie à son anniversaire.

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    Bancs publics (Versailles rive droite) avait été une formidable surprise qui m’avait notamment permis de découvrir l’univers décalé de Bruno Podalydès. On retrouve avec grand plaisir le même ton dans la première demi-heure d’Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé mais par la suite cela disparait comme par magie. La comédie prend soudainement un tournant plus intimiste, mélancolique et surtout moins ironique ce qui nous fait un peu perdre nos marques tout en attendant vainement que l’étincelle reprenne. Séduisant avec son humour noir, il y a finalement une certaine déception à constater que le réalisateur n’ait pas réussi à trouver le bon équilibre pour nous charmer totalement.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les promotions des cercueils sur Internet !

  • The dictator

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    A seulement 7 ans, il succédait déjà à son père et allait devenir le dictateur que le monde entier connait aujourd’hui. Hafez Aladeen (Sacha Baron Cohen) règne sur la république de Wadiya et les grandes puissances sont inquiètes d’apprendre que ce tyran possède l’arme nucléaire. L’ONU n’a d’autres choix que d’intervenir et somme Aladeen de s’expliquer sur cette menace potentielle et celui-ci va alors se rendre aux Etats-Unis pour plaider sa bonne foi. Il est cependant loin de se douter que son oncle Tamir (Ben Kingsley), qui lui a suggéré cette idée, s’apprête à le trahir en tentant de l’éliminer et de le remplacer par un sosie. Le dictateur parvient à s’échapper mais désormais démuni de sa légendaire barbe comment va-t-il pouvoir retrouver sa place ?

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    C’est une recette désormais bien connue que nous sort l’excentrique Sacha Baron Cohen qui vient  donc agrémenter sa galerie de personnages loufoque d’un dictateur omnipotent. Si avec Borat ou Brüno, l’artiste était parti dans des délires souvent invraisemblables il reste étonnamment sage dans ses nouvelles aventures. Il n’y a guère que la scène de l’accouchement qui nous permet de retrouver un peu de la folie qui le caractérise, le reste est amusant mais anecdotique. Pas de doute que The dictator arrivera à vous faire rire (ça vaudrait mieux pour vous sinon il vous exécute !) mais on sait aussi que l’acteur est capable d’aller tellement plus loin notamment dans la provocation.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire qu’un missile n’a pas besoin d’avoir un bout pointu !

  • Ce qui vous attend si vous attendez un enfant

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    Devenir parents ça ne s’improvise pas ! Notre pote Alex (Rodrigo Santoro) et sa femme Holly (Jennifer Lopez) se sont lancés dans le projet d’adopter un enfant d’Ethiopie mais il semble que le futur père de famille ne se sente pas encore très concerné. Il est ainsi invité à rejoindre un groupe de mecs afin de découvrir toutes les joies (et si peu de désagréments) que lui apporteront la paternité. Tout le monde n’est pas effrayé à l’idée d’avoir un bébé ; Wendy & Gary (Elizabeth Banks & Ben Falcone) ont tout tenté pendant 2 ans et peuvent désormais exulter de joie, ils seront bientôt parents ! Malheureusement pour d’autres couples, cette expérience pourrait se révéler plus douloureuse.

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    Film choral autour de cet heureux évènement qu’est l’arrivée d’un enfant au sein de la famille nous suivons ainsi les histoires de 5 couples. Appréhensions à l’idée d’être père, difficultés relatives à l’adoption, grossesse accidentelle nous avons droit à tout l’éventail possible et imaginable. Au milieu de tout ça sont plongés des Cameron Diaz, Jennifer Lopez, Chris Rock et autres Dennis Quaid pour accoucher d’une comédie qui est aussi tout sauf imprévisible. Ce qui vous attend si vous attendez un enfant nous offre exactement ce qu’on était en droit d’attendre à savoir un film à peine divertissant qu’on ne risque pas d’adopter.

     

    Il faut le voir pour : Organiser une réunion de pères de famille !