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jean rochefort

  • Jack et la mécanique du cœur

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    Notre pote Jack est né le jour le plus froid du monde si bien que son cœur fut gelé lorsqu’il est sorti du ventre de sa mère. C’est grâce à Madeleine qu’il devra sa survie, elle lui a en effet installé une horloge mécanique qui fait office de cœur. C’est elle également qui va l’élever puisque sa mère l’abandonnera en plein milieu de la nuit. Ce n’est qu’à l’âge de 10 ans que Jack aura le droit de se promener dans les rues animées d’Edimbourg puisque Madeleine a toujours cherché à le protéger car son cœur mécanique est extrêmement fragile. C’est à ce moment-là qu’il va faire la connaissance de la belle Miss Acacia et il commence alors à ressentir un sentiment incroyable qu’on appelle l’amour.

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    Adapté du livre de Mathias Malzieu qui se trouve aussi être le chanteur du groupe Dionysos qui se trouve pleinement impliqué dans ce projet, Jack et la mécanique du cœur se distingue déjà par son graphisme et son atmosphère. D’un point de vue personnel, on ne peut pas dire que le visuel soit franchement attrayant contrairement et cet environnement panaché d’univers à la Tim Burton, de steampunk et de freak show. La bande originale est soignée mais les quelques chansons en anglais et en espagnol ne parleront pas aux plus jeunes tout comme le personnage de George Méliès ou encore la prestation peu convaincante de Grand Corps Malade. Le charme n’a donc pas vraiment opéré en dépit de cette poétique conclusion, pas de coup de cœur cette fois !

     

    Il faut le voir pour : Oublier les bouquets de lunettes, ça n’a pas beaucoup de succès !

  • RRRrrrr !!!

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    Il y a bien longtemps à l’âge de Pierre où nos ancêtres ont fait leurs premiers pas. Il existe différentes tribus parmi lesquelles se trouvent les Cheveux sales qui cherchent par tous les moyens de s’emparer d’un produit miraculeux : le shampooing ! Afin d’obtenir ce trésor, le chef (Gérard Depardieu) décide d’envoyer sa fille Guy (Marina Foïs) chez les Cheveux propres qui possèdent le shampooing et où un évènement exceptionnel vient d’avoir lieu. Un homme aurait assassiné un autre homme qui serait en fait une femme et dont les orifices ont été cousus. Les indices laissés sur place tendent à prouver que le crimier serait muni d’un gourdin et qu’il a suivi des cours de couture ; à Pierre & Le blond (Pierre-François Martin-Laval & Jean-Paul Rouve) de démasquer le coupable.

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    RRRrrrr !!! fera date dans l’histoire de la comédie française … mais comme le plus grand flop du réalisateur Alain Chabat ! Pourtant l’association entre l’ex-Nul et toute la troupe des Robins des bois promettait de nous offrir de bonnes tranches de rigolades. Avec son humour très primitif basé sur des jeux de mots quand même bien pourris (donc parfaits pour moi) et des situations lorgnant sur le ridicule (Ah cette partie de biche-volley !), le film réussit bien à nous faire sourire mais l’ensemble parait bien désuni. Les idées jaillissent de tous les cotés mais il n’y a rien de véritablement construit si bien qu’on a plutôt l’impression d’avoir devant nous une succession de scénettes. C’est sur ce n’est pas le meilleur travail du réalisateur mais on se marre quand même bien.

  • Le retour du grand blond

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    Le plan mis en place par le Colonel Toulouse (Jean Rochefort) pour se débarrasser de Milan fut donc une réussite complète, une trop grande réussite même ! 3 mois après ces évènements, il est convoqué par Le ministre (Jean Bouise) qui a entendu parler des exploits de cet espion plus connu sous le nom du grand blond et aimerait lui confier une mission. Toulouse se trouve dans une situation inconfortable et va tenter d’étouffer cela en faisant éliminer le pauvre François Perrin (Pierre Richard) qui est actuellement en train de roucouler avec Christine (Mireille Darc) sous le soleil brésilien. Alors qu’on prépare déjà les funérailles de Perrin, le Capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy) s’intéresse de près à cette affaire convaincu que le grand blond est tout sauf un espion.

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    Il s’est fait passer bien malgré lui pour un super agent secret, notre pote François Perrin fait son come-back à peine 2 ans après Le grand blond avec une chaussure noire. Sa paire est toujours dépareillée si ce n’est que cette fois c’est une chaussure rouge (dont s’inspirera le remake américain) et on retrouve la plupart des personnages du précédent volet. On retrouve d’ailleurs bien d’autre chose comme le célèbre générique, un thème musical qui va être décliné à toutes les sauces mais aussi Maurice et son éternel survêtement bleu ou encore Christine avec sa robe échancrée dans le dos. Bref Le retour du grand blond sent le réchauffé mais on se laisse encore charmer par un Pierre Richard irrésistible quand il s’agit de jouer les faux agents !

     

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  • Le grand blond avec une chaussure noire

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    Quelque part aux Etats-Unis, un homme a été arrêté et suspecté de trafic de drogue mais d’après ses dires il aurait seulement agit dans le cadre d’une mission des autorités françaises. A peine de retour de vacances, Louis Toulouse (Jean Rochefort), chef des services secrets est le premier surpris par ces déclarations du moins le fait-il croire car il se sait espionné par son propre adjoint Milan (Bernard Blier) qu’il suspecte immédiatement. Il décide alors d’organiser un piège : un homme providentiel devrait faire son apparition pour régler cette histoire mais il ne s’agit que d’un subterfuge. Pour tromper Milan et son équipe, il va désigner un inconnu ; le grand blond avec une chaussure noire soit un certain François Perrin (Pierre Richard) qu’il va faire passer pour un agent secret.

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    Il n’y a réellement que la présence de Pierre Richard qui donne un véritable intérêt à cette comédie d’Yves Rovert et pourtant Le grand blond avec une chaussure noire a su, avec les années passant, conquérir un fidèle public. Et puis son générique à la flute de pan signé Vladimir Cosma a également contribué à marquer nos mémoires (tout comme la robe de Mireille Darc !). Il suffit bien souvent de voir apparaitre le comédien pour déclencher les sourires et si besoin est c’est sa légendaire maladresse qui prend ensuite le relais. Quelques bonnes idées sont dispersées tout au long du film mais jamais de quoi nous rendre hilares juste de quoi passer un bon moment. Si vous recherchez les fous rires, vous ne trouverez certainement pas chaussure à votre pied mais on s’y sent quand même à l’aise !


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  • J'ai toujours rêvé d'être un gangster

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    Une petite cafétéria au bord d’une route nationale. Un endroit tout ce qu’il y a de plus banal et c’est là que notre pote (Edouard Baer) a décidé de faire son hold-up. Pas facile néanmoins de faire un casse sans flingue et surtout quand personne ne vous prête attention. Pendant ce temps, en un autre lieu, Paul & Léon (Serge Larivière & Bouli Lanners) sont en train de kidnapper Malaury (Selma El Mouissi). Pour eux le plan était simple, échanger la jeune adolescente contre la coquette somme de 500 000 € mais c’est moins évident avec une suicidaire sur les bras. Ils ont donné rendez-vous à son père sur le parking de la cafétéria mais à leur grande surprise, personne ne se présente.

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    Mêlant film choral et gangstérisme, voilà une comédie fort sympathique. A travers 4 petites histoires où l’on retrouve une cafétéria en tant que lieu commun, Samuel Benchetrit propose une vision décalée avec beaucoup d’humour. On s’amuse en compagnie de ces personnages davantage caractérisés par leur infortune que par leurs méfaits. Etrangement sur l’ensemble des histoires présentées, la brève confrontation entre Alain Bashung & Arno a du mal à trouver sa place. J'ai toujours rêvé d'être un gangster est un film atypique avec de bons moments qui propose un autre visage à l’approche français du film de gangster.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vous voyez à travers les collants avant de faire un casse.

  • Désaccord parfait

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    30 ans ! Voilà plus de 30 ans que nos potes Louis Ruinard & Alice d’Abanville (Jean Rochefort & Charlotte Rampling) ne se sont pas revus. Ils furent autrefois un des couples les plus populaires de France mais leur histoire s’est mal terminée entre ce réalisateur et son actrice, sa muse. Aujourd’hui, Louis est venu en Angleterre dans le cadre de la promotion de son dernier film, l’occasion pour lui de se voir récompensé par un BATAR d’honneur remis par Alice. Les retrouvailles risquent d’être explosives.

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    Le film débute plutôt bien avec des répliques savoureuses et un duo Rampling/Rochefort charmant mais le reste ne suit pas du tout le même rythme. Passé les 20 premières minutes, cette comédie réalisée par Antoine De Caunes s’embourbe vite dans un profond ennui dont on attend péniblement la fin. Sans surprises, Désaccord parfait est une comédie légère qui ne vaut le coup d’œil que si vous appréciez les principaux interprètes. On est donc loin de la perfection promise !