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cinema - Page 161

  • Mains armées

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    Une vague de violents braquages frappent la France actuellement laissant derrière eux de nombreuses victimes. Les criminels sont munis de véritables armes de guerre dérobés à l’OTAN et écoulées aux bons soins d’une filière serbe très bien organisée. Le Commissaire Lucas Skali (Roschdy Zem) et son équipe se chargent de cette enquête qui va les mener à Paris où serait entreposé ce stock d’armes. Les circonstances l’amènent à prendre contact avec Maya Dervin (Leila Bekhti)qui travaille aux Stups mais qui est aussi sa fille ! Entre les deux, c’est loin d’être l’amour fou car Lucas n’a jamais assumer son rôle de père et Maya de son coté ne lui a jamais pardonné son absence.

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    C’est un retour aux sources pour le réalisateur Pierre Jolivet, son unique film policier étant également sa première œuvre à savoir Strictement personnel. Mené par le duo Roschdy Zem / Leila Bekhti, Mains armées nous catapulte au cœur d’une enquête de grande envergure avec en arrière-plan des retrouvailles familiales bien particulières. Arrestations, filatures, indics et aussi quelques arrangements à l’amiable sont de la partie mais coté action c’est plutôt discret. Quant à la relation entre ce père et sa fille, elle ne se résume qu’à de trop brèves échanges qui manquent de réellement nous convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants ce qu’ils écoutent comme musique.

  • Les trois corniauds

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    Abandonnés dès leur naissance, nos potes Moe, Curly & Larry (Skyler Gisondo / Chris Diamantopoulos, Robert Capron / Will Sasso & Lance Chantiles-Wertz / Sean Hayes) ne se sont jamais quittés. Malheureusement pour eux, loin d’être des enfants modèles ils n’ont jamais eu la chance d’être adoptés par une famille et ont passé leur vie à l’orphelinat jusqu’au jour où ils apprennent que celui-ci est voué à la fermeture. Décidés à sauver l’établissement et aussi tous les enfants, ils ont exactement 30 jours afin de réunir plus de 830 000 dollars mais ces 3 énergumènes ne sont pas ce qu’on pourrait appeler des génies. D’ailleurs ils sont repérés par Lydia & Mac (Sofia Vergara & Craig Bierko) qui ont l’intention de se servir d’eux afin de réaliser leur plan machiavélique !

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    Le burlesque américain ne se résume pas à Charlie Chaplin ou Laurel & Hardy, il y a aussi les trois Stooges auxquels les frères Farrelly viennent redonner vie. On connait assez peu ces comiques de ce coté de l’Atlantique aussi on pourrait bien être surpris par l’humour particulièrement au ras des pâquerettes. Coups de marteau, doigts dans les yeux, batailles d’urine et autres coups sur la tête tout cela avec des bruitages qu’on dirait tout droit sorti d’un dessin animé voilà à quoi se résume Les trois corniauds. Si le projet était de rendre un hommage au trio Moe, Curly & Larry ; pour beaucoup comme moi il risque surtout de passer pour une comédie terriblement pathétique.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir du vrai saumon d’élevage !

  • Batman Year One

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    Plus de 10 heures de train et notre pote le lieutenant Jim Gordon débarque enfin à Gotham City, un choix qu’il semble déjà regretter. Non seulement la ville est gangrenée par la criminalité mais la Police abrite de nombreux ripoux. Dans le même temps Gotham fête le retour après 12 ans d’absence de Bruce Wayne, un riche héritier qui cherche à venger ses parents assassinés lorsqu’il était enfant. Ces dernières années, il s’est beaucoup entrainé avec l’objectif de rétablir la justice dans la ville mais il ne se sent pas encore prêt. Il cherche un moyen d’effrayer immédiatement ses ennemis et trouvera l’idée à l’aide d’une chauve-souris devenant ainsi le héros que le monde connaitra sous le nom de Batman !

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    Œuvre marquante dans l’univers du justicier de Gotham City, la bande-dessinée qui date de 1987 et que l’on doit au duo Frank Miller / David Mazzucchelli revient sur nos écrans sous la forme d’un sublime film d’animation. Tout comme le Batman Begins de Christopher Nolan qui s’en est inspiré, c’est l’occasion de revenir sur les origines du héros soit un point de départ idéal pour les nouveaux venus. Si l’histoire est déjà bien connue des amateurs de comics, on sera émerveillé par sa magnifique réalisation. Adaptation soignée ; les graphismes et l’animation sont de haute qualité et on peut affirmer que Batman Year One est, et de loin, la plus belle réussite en matière d’adaptation de comic book donc forcément indispensable !

     

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  • Chroniques de Tchernobyl

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    Natalie (Olivia Dudley), son petit-ami Chris & Amanda (Jesse McCartney & Devin Kelley) ont décidé de se faire plaisir en s’offrant ce tour d’Europe. Ils sont passés par Londres, Paris ou encore Francfort et c’est actuellement en Russie, dans la ville de Kiev qu’on les retrouve. L’occasion pour Chris de rendre visite à son frère Paul (Jonathan Sadowski) qui va se faire un plaisir de leur servir de guide pour leur prochaine destination : Moscou. Avant de se rendre dans la capitale russe, ils vont toutefois participer à une visite très particulière ; celle de la ville de Prypiat qui fut évacuée en 1986 lors du désastre de Tchernobyl. Il n’y a plus âme qui vive sur les lieux du moins c’est ce qu’ils pensaient …

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    Fort du succès de sa franchise Paranormal activity, Oren Peli s’est construit rapidement une certaine légitimité dans le genre épouvante-horreur, légitimité qu’il entend perpétuer. Si la réalisation a été confiée à l’inconnu Bradley Parker, c’est à la production et surtout au scénario qu’il chapeaute ce projet. A l’instar de certains classiques du genre, Chroniques de Tchernobyl sacrifie son groupe de jeunes victimes à des freaks made in Russia. Que dire de plus si ce n’est que ce film ne risque en aucun cas de nous irradier avec son manque d’originalité, on sera davantage contaminé par sa médiocrité. Scénario plat, des interprètes transparents ; Tchernobyl avait déjà connu une grande catastrophe, en voilà une autre !

     

    Il faut le voir pour : Vous méfier des ours lorsque vous faites du tourisme !

  • Les Kaïra

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    Après avoir bouffé leurs grecs, Mousten & Abdelkrim (Franck Gastambide & Medi Sadoun) sont allés faire un tour du coté de leur pote d’enfance Momo (Jib Pocthier) histoire de passer le temps. Et puis en feuilletant quelques magazines, ils tombent sur une annonce pour un boulot de rêve : devenir acteurs porno ! Ils se retrouvent ainsi devant Un producteur (François Damiens) qui est prêt à leur donner une chance s’ils lui rapportent une bande démo. Nos Kaïra doivent donc réaliser une vidéo de leurs plus belles prouesses mais encore faut-il pour cela trouver des femmes. Avec la caisse d’Abdelkrim, ils se rendent donc à Paris mais leurs plans risquent vite de partir en c……. !

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    Salut bande de bâtards ! Après avoir détourné le téléshopping via leur websérie, Les Kaïra reviennent en force au cinéma donnant l’opportunité à Frank Gastambide de réaliser son premier long-métrage. On retrouve ainsi le trio de personnages propulsés en pleine recherche d’un emploi très particulier, un parcours qu’il faut savoir évidemment au second degré. Si les rires s’enchainent dans un premier temps, la comédie a un peu de mal à se renouveler heureusement il y a quelques éclairs avec les irrésistibles imitations de Medi Sadoun et son coming-out. Bien pêchu et rythmé par de sympathiques caméos, si vous avez adhéré à Kaïra-shopping vous ne serez pas déçu par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Adopter un ours !

  • Dinocroc Vs Supergator

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    C’est la panique la plus totale ; un centre de recherches située sur une ile vient d’être dévasté par 2 monstres qu’ils ont eux-mêmes crée. Le responsable s’appelle Jason Drake (David Carradine), c’est lui qui a ordonné ces expérimentations ce qui a eu pour conséquence de donner naissance à ces dangereux spécimens. Pour étouffer cette affaire, il envoie donc un groupe de mercenaires qui malheureusement se révèle inefficace et sa dernière chance est de faire appel au cajun Logan (Rib Hillis). Pendant ce temps, les 2 créatures continuent de faire des victimes et cela arrive jusqu’aux oreilles de Paul (Corey Landis) qui cherche justement le moyen de faire tomber Drake. Il a désormais la preuve vivante qu’il s’adonne à des expérimentations illégales.

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    Déjà qu’un crocodile ce n’est pas forcément une créature très sympathique, voilà qu’on les rend encore plus dangereux ! On se retrouve donc avec un crocodile croisé avec un T-rex et un alligator géant qui dévore tout sur son passage. On rentre tout de suite dans le vide … pardon le vif du sujet, les monstres vont avoir de quoi se rassasier en dévorant tout sur leur passage. J’ai rarement vu un film où des personnages à peine introduits se font si vite dévorés ! Le compte en banque du regretté David Carradine devait être sacrément dans le rouge pour qu’il accepte ce joli navet. Effets spéciaux désastreux et répétitifs et une consternation scénaristique, on retrouve la panoplie complète du nanar avec ce Dinocroc Vs Supergator.

  • Kill list

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    Cela fait 8 mois que Jay (Neil Maskell) n’a pas travaillé et cette situation commence à peser sur sa vie de famille. Les disputes avec sa femme Shel (Myanna Buring) se font de plus en plus fréquentes comme en témoigne cette scène de ménage au cours d’un diner avec leurs amis Fiona & Gal (Emma Fryer & Michael Smiley). Alors que Jay a plus que jamais besoin d’argent, il se voir offrir l’occasion de remettre le pied à l’étrier ; son pote d’enfance Gal lui propose un job bien payé : une liste de personnes à tuer ! Alors que leur mission commence, des souvenirs du désastre qui s’est déroulé durant une opération à Kiev remontent à la surface et vont totalement transformer ce père de famille.

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    Tout d’abord Kill list restera dans les mémoires pour une scène particulièrement violente à vous rendre marteau ! Mieux vaut ne pas avoir le cœur trop sensible mais ce thriller britannique ne se résume pas qu’à ça, c’est d’abord l’ascension dans la folie d’un homme. Les contours du scénario ne sont pas toujours très clairs et la conclusion assez mystique n’est pas pour faciliter la compréhension des spectateurs. Difficile en effet de le catégoriser dans un genre précis, il nous amène sur différents tableaux au risque de larguer le spectateur. On finit alors par se demander si cette scène choc n’est pas simplement là pour faire un peu le buzz autour d’un film que vous risquez de vite rayer de votre liste.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de dire Merci quand un mec vous frappe avec un marteau !

  • Je me suis fait tout petit

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    Notre pote Yvan (Denis Ménochet) a la tête dans les cartons ; il prépare son prochain déménagement dans sa Bretagne natale. Depuis sa rupture avec Eve, cet homme n’est plus vraiment le même et a laissé ses 2 filles s’éloigner. Elles vivent avec leur tante Ariane (Léa Drucker) qui a d’ailleurs une nouvelle importante à annoncer à son frère : Zoé est revenue et lui a confié la garde de son fils Léo (David Carvalho-Jorge). Lorsqu’Yvan apprend cela, son sang ne fait qu’un tour  et il décide de récupérer le garçon pour le rendre à Claire (Valérie Karsenti), la sœur d'Eve qui ne peut malheureusement pas s’en occuper. Le voilà maintenant avec un enfant sur les bras, une situation qui est loin de le ravir !

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    Les apparences nous laissaient à penser que cette première réalisation de Cecilia Rouaud serait une énième comédie romantique sans caractère mais ce serait trop vite le cataloguer ! Je ne pense pas briser le moindre suspense puisqu'on s'attend tous à voir un couple se former dans le film cependant l’originalité de Je me suis fait tout petit provient essentiellement de sa galerie de personnages "bizarres". Léa Drucker est névrosée, Vanessa Paradis gaffeuse invétérée ou nous avons aussi un Laurent Capelluto profondément gentil. Ces portraits au final tellement humains donnent ainsi à ce film une atmosphère tout particulière à laquelle le plaisir est bel et bien au rendez-vous; une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir peur d'être bizarre !

  • L’esquive

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    Lydia (Sarah Forestier) est folle de joie. Elle vient de récupérer la robe qu’elle avait commandée, un magnifique costume d’époque qui va lui servir pour ses répétitions. Avec ses amis et dans le cadre des cours, elle a un des rôles principaux de la pièce de Marivaux ; Le jeu de l’amour et du hasard. Plus qu’une pièce, ce titre pourrait aussi bien convenir à la vie sentimentale de cette jeune fille. Son pote d’enfance Krimo (Osman Elkharraz) est tombé fou amoureux d’elle alors qu’il vient de se séparer de Magalie (Aurélie Ganito) qui croit encore à leur relation. Dans la cité, les rumeurs vont bon train et quand ça arrive aux oreilles de certaines personnes, c’est un nid à problèmes.

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    C’est un film marquant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a définitivement révélé au cinéma grand public Abdellatif Kechiche mais aussi parce qu’il marque les premiers pas de Sara Forestier. Reparti de la cérémonie des Césars 2005 avec 4 trophées sous les bras avec notamment ceux du Meilleur réalisateur et du Meilleur espoir féminin, L’esquive est ainsi devenu une référence dans le cinéma français. C’est l’authenticité qui prime dans cette histoire qui présente une bande de jeunes réunis autour d’un projet et permettant par la même occasion de diffuser une image enfin positive de la vie dans les banlieues. Si l’histoire peut laisser insensible, on ne peut toutefois pas passer à coté de la spontanéité qui accompagnait à l’époque ces jeunes comédiens.

  • Les sorties du 18 Juillet

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    Parce que ce sont les grandes vacances et qu’il faut bien trouver une occupation à vos marmots, un petit film d’animation fait toujours plaisir et cette semaine c’est Le Lorax qui va les attirer en salles. Au générique, on retrouve les créateurs de Moi, moche et méchant pour une jolie fable écologique présentée en Avant-Première Impression sur ce merveilleux blog !

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