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cinema - Page 162

  • Ma bonne étoile

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    Beaucoup de choses ont changé lorsque notre pote Louise (Fleur Lise) a perdu sa mère ; l’activité de l’écurie dont s’occupe son père Pierre Barthélémy (Christophe Lambert) va de mal en pis à l’image de cet entraineur de chevaux. Le dernier lien que la jeune femme a encore avec sa mère était Gracieuse, une jument qui allait malheureusement elle aussi s’éteindre après avoir donné naissance à une pouliche baptisée Marquise. Les chances de survie de cette dernière étaient minces mais Louise est restée constamment à ses cotés et lui a ainsi permis de grandir entouré de beaucoup d’amour. Marquise va prendre une place d’autant plus importante qu’elle pourrait bien être la dernière chance pour les écuries de Pierre de régler ses difficultés financières.

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    Soyons franc, ça sentait le film bien mielleux et ça l’est néanmoins, je dois avouer que Ma bonne étoile, sans réussir à nous faire galoper, parvient à nous mener au petit trot. Evidemment, le thème abordé y joue beaucoup ; ce n’est pas tous les jours qu’on nous présente l’univers hippique surtout pour des gens comme moi pour qui cela se résume aux paris du PMU. Même mon pote Christophe Lambert, qui d’ordinaire me fait davantage rire, a réussi à me toucher malgré un scénario bien trop téléphoné. Malgré ses défauts apparents, ça reste une bonne surprise qui devrait pouvoir mettre en selle quelques spectateurs et ravir tous les amoureux des chevaux.

     

    Il faut le voir pour : Faire un tour à l’hippodrome !

  • Playoff

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    Double champion d’Europe avec l’équipe du Maccabi Tel-Aviv, la nomination de Max Stoller (Danny Huston) à la tête de la sélection allemande de basket-ball fait grand bruit. Cet homme revient dans un pays qu’il a du fuir en compagnie de sa mère des années auparavant parce qu’ils étaient juifs et ce retour attire la curiosité des médias. Alors qu’on s’interroge sur ses réelles motivations, au sein de l’équipe on l’accueille avec une certaine frilosité à commencer par Thomas (Max Riemelt) qui va vite entrer en conflit avec lui. Pendant ce temps, Max remonte les années en se rendant dans le quartier où il a grandit et où il a vu son père pour la dernière fois ; il va également visiter ce qui était son appartement où vivent désormais Deniz (Amira Casar) et sa fille Sema (Selen Savas).

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    Inspiré de la vie de l’entraineur de basket Ralph Klein, on s’attendait à entendre beaucoup de crissements de chaussures et voir quelques dunks mais que nenni ! Le sport ne joue ici qu’un rôle mineur et ça aurait pu être une équipe de cricket ou de pétanque que ça n’y aurait rien changé, le fil conducteur de Playoff c’est l’image du père. A travers 3 personnages est évoquée l’absence paternelle qui est resté un vrai traumatisme pour chacun d’entre eux. En dépit de la bonne prestation des comédiens, on est vraiment peu enthousiasmé par un scénario qui manque totalement de rebonds. Son rythme plutôt lent a toutes les chances de vous rendre la partie ennuyeuse !

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une nouvelle montre !

  • Le Lorax

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    Rares sont ceux qui ont eu la chance de voir à quoi ressemblait un arbre et pour notre pote Audrey, c’est un rêve qu’elle aimerait un jour réaliser. Ce souhait elle va le confier à Ted, un jeune garçon fou amoureux d’elle et qui va ainsi tenter de trouver un arbre pour lui faire plaisir. Une mission loin d’être gagnée et c’est grâce aux conseils de sa mamie qu’il va pouvoir débuter sa recherche ; il doit trouver un certain Gash-pilleur qui vivrait en dehors de la ville. Prudence toutefois car il y a l’affreux O’hare qui voit d’un mauvais œil cette envie de faire revenir les arbres à Thneedville, cela mettrait en péril son commerce d’air pur !

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    En attendant le retour de Gru et de ses petites filles, les studios d’Illumination entertainment tentent de se trouver une petite place entre les Pixar, Blue Sky et autres Dreamworks. Projeté en plein cœur de Thneedville, cité futuriste tout en béton, Le Lorax donne l’occasion de sensibiliser les jeunes spectateurs de façon ludique à un message écologique issu d’une des œuvres du Dr. Seuss. Le film s’adressera prioritairement aux petits qui seront émerveillés par les graphismes colorés et des personnages mignons tout plein. Pour nous adultes, on sera certainement moins réceptif par un coté moralisateur un peu trop affirmé mais ça reste évidemment une bonne petite récréation.

     

    Il faut le voir pour : Protéger nos arbres !

  • Le retour du grand blond

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    Le plan mis en place par le Colonel Toulouse (Jean Rochefort) pour se débarrasser de Milan fut donc une réussite complète, une trop grande réussite même ! 3 mois après ces évènements, il est convoqué par Le ministre (Jean Bouise) qui a entendu parler des exploits de cet espion plus connu sous le nom du grand blond et aimerait lui confier une mission. Toulouse se trouve dans une situation inconfortable et va tenter d’étouffer cela en faisant éliminer le pauvre François Perrin (Pierre Richard) qui est actuellement en train de roucouler avec Christine (Mireille Darc) sous le soleil brésilien. Alors qu’on prépare déjà les funérailles de Perrin, le Capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy) s’intéresse de près à cette affaire convaincu que le grand blond est tout sauf un espion.

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    Il s’est fait passer bien malgré lui pour un super agent secret, notre pote François Perrin fait son come-back à peine 2 ans après Le grand blond avec une chaussure noire. Sa paire est toujours dépareillée si ce n’est que cette fois c’est une chaussure rouge (dont s’inspirera le remake américain) et on retrouve la plupart des personnages du précédent volet. On retrouve d’ailleurs bien d’autre chose comme le célèbre générique, un thème musical qui va être décliné à toutes les sauces mais aussi Maurice et son éternel survêtement bleu ou encore Christine avec sa robe échancrée dans le dos. Bref Le retour du grand blond sent le réchauffé mais on se laisse encore charmer par un Pierre Richard irrésistible quand il s’agit de jouer les faux agents !

     

    En savoir plus sur Le grand blond avec une chaussure noire ?

  • Holy Motors

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    C’est une longue journée qui débute pour M. Oscar (Denis Lavant) ; beaucoup de rendez-vous en perspective ! Il prend place dans sa somptueuse limousine blanche et c’est Céline (Edith Scob) qui va le conduire aux 4 coins de Paris où l’attendent de drôles d’aventures. Dans le véhicule, de nombreux accessoires et des produits de maquillages vont lui permettre de se transformer totalement. L’homme en costume laisse alors place à toute une galerie de personnages ; cela va de la séance de motion capture au rôle d’un simple père en passant par l’immanquable M. Merde qui va venir perturber une séance de photo.

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    Quelqu’un a dit ovni ? Et bien c’est exactement ce sur quoi vous allez tomber avec Holy Motors. Il y a différentes histoires mettant en scène divers héros mais tous incarnés par un Denis Lavant qui se voit offrir l’opportunité de nous dévoiler l’étendue de ses talents. Les cinéphiles reconnaitront avec un curieux plaisir le retour de M. Merde qui s’était illustré dans le film collectif Tokyo ! et qui joue ici un remake de La belle et la bête. C’est une expérience étrange que nous propose Leos Carax et il n’y a pas de mystères ; on accroche immédiatement au concept ou on zappe totalement et je ne vous cache pas que le temps peut paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Trouver l’inspiration pour vos prochains déguisements.

  • To Rome with love

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    Tous les chemins mènent à Rome dit-on, il est donc normal que naissent de nombreuses histoires au cœur de cette ville historique. Ce n’est pas notre pote Hayley (Alison Pill) qui vous dira le contraire, elle qui a rencontré l’homme de sa vie lors d’une promenade à la Fontaine de Trévi. Leur mariage sera bientôt célébré et à cette occasion Phyllis & Jerry (Judy Davis & Woody Allen), les parents de la jeune femme arrivent en Italie. Rome a également une place particulière pour notre pote John (Alec Baldwin), lui qui y a vécu durant sa jeunesse et pour qui ce retour est l’occasion de revivre une de ses plus belles mais également douloureuses expériences à travers Jack (Jesse Eisenberg). Et puis il y a Leopoldo (Roberto Benigni), romain pur souche et qui va passer du jour au lendemain de l’anonymat à la plus complète célébrité.

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    On y a droit chaque année, le nouveau Woody Allen et nous embarque cette fois dans la capitale romaine pour un voyage peu enthousiasmant. C’est qu’on a du mal à trouver l’osmose entre les différentes histoires ; autant celles de Roberto Benigni ou Fabio Armiliata sont amusantes autant celle de Jesse Eisenberg finit par agacer par le jeu souvent excessif de l’acteur. Avec Minuit à Paris, le célèbre réalisateur avait su dévoiler les charmes immergées de la capitale française, avec To Rome with love il se contente d’une carte postale peu chatoyante. Parce que c’est du Allen, le film trouvera sans difficulté aucune son habituel public mais il est bien loin d’avoir rendu sa meilleure copie.

     

    Il faut le voir pour : Continuer de chanter sous la douche, vous pourriez devenir la prochaine nouvelle star !

  • Constrictor

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    Cela fait 1 semaine que Pana (Chaiyapreuk Preuksatikul) a disparu en plein cœur du Parc de Khao Yai en Thaïlande, une information qui fait désormais la une des journaux. Déterminés à retrouver leur pote d’enfance; Prae, Sida, Kin, Serd & Goe (Keeratikorn Ratkultorn, Tongrak Assawarat, Nappant Bunyai, Sittha Loetsrimongkol & Puphan Khanthap) s’organisent pour partir eux-mêmes effectuer les recherches et se rendent sur place en montgolfière (!?!). L’atterrissage fut rude mais la chance reste tout de même de leur coté puisqu’ils tombent directement sur le sac à dos de Pana et d’autres indices semblent démontrer que son passage dans les environs est encore tout récent. Tentant de retrouver sa trace, ils vont toutefois devoir faire face à un obstacle inattendu et de taille puisqu’un serpent géant règne en maitre des lieux et semble avoir l’estomac vide !

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    Le cinéma thaïlandais offre parfois de belles surprises mais en l’occurrence ce n’est pas le cas avec Constrictor à moins bien sur que vous ne soyez friands de navets et dans ce cas vous allez être servi ! Si on a l’habitude de découvrir dans ce genre de film un scénario dénué d’intérêt, on a rarement vu réalisation et jeu d’acteurs aussi déplorables doublés d’effets spéciaux de seconde zone. On n’a pas peur du ridicule à l’image de ce voyage en montgolfière improbable et avec un personnage comme Sitichan on a même envie de pleurer de rire (ou pleurer tout court). En matière de films de série B, les américains se découvrent ainsi de sérieux concurrents et ce film pourrait bien s’imposer comme une grande comédie malgré lui !

  • Summertime

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    Il n’a encore que 14 ans et pourtant notre pote Robbie (William Ruffin) doit déjà agir tel un chef de famille. Il vit avec son demi-frère Fess (John Alex Nunnery) et une grand-mère sur laquelle ils doivent veiller en espérant le retour prochain de leur mère. La fin du collège marque une nouvelle étape pour Robbie et cela pourrait bien mal commencer puisqu’il a été surpris en train de voler dans les casiers de ses camarades. Le principal du collège, M. Curtis (Lane Rodgers) lui propose un marché : il lui confie un cahier dans lequel il devra proposer une rédaction sur le sujet de son choix. Le garçon a bien d’autres préoccupations comme son grand frère Lucas (Patrick Rutherford) de retour à la maison mais qui ne semble pas vouloir lever le petit doigt pour apporter la moindre aide.

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    Si je vous dis que ce film de Matthew Gordon narre les vacances d’été d’un adolescent, vous allez vous projeter à la plage avec des fêtes alcoolisées détrompez-vous on est à mille lieux de là ! C’est dans un coin paumé des Etats-Unis que l’histoire prend place, dans une famille portée à bout de bras par le courageux William Ruffin, véritable révélation de ce film indépendant. Déjà impressionnant physiquement, le jeune garçon fait également preuve d’une maturité précoce et se rend très vite attachant auprès des spectateurs. Parfois arrogant, il est surtout un grand frère protecteur et qui maintient l’espoir de voir sa famille un jour réunie. Summertime propose donc un portrait brillant par son authenticité, une belle découverte qui nous réconcilie un peu avec le cinéma américain.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de frauder les distributeurs de boissons !

  • Inside

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    C’est par un simple message vidéo que notre pote Adrián (Quim Gutiérrez) a appris que sa fiancée Belén (Clara Lago) l’avait quitté et laissé seul dans cette grande maison. Quelques disputes ont bien précédé cette séparation néanmoins ce chef d’orchestre est totalement sonné. Noyant son chagrin avec quelques verres de whisky, il boit plus que de raison et a toutefois la chance d’être recueilli par la serveuse Fabiana (Martina García). Passé par le cap de l’incompréhension, Adrián reprend sa vie en mains et ne tarde pas à tomber sous le charme de la jeune femme qui va peu à peu s’installer avec lui. Tout allait parfaitement bien jusqu’au jour où la police vient sonner à la porte ; ils enquêtent sur la disparition de Belén et semble suspecter son ex-fiancé.

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    Sans vouloir vous gâcher le suspense, vous devinerez assez vite de quoi il en retourne avec Inside, reste juste ensuite à essayer de découvrir la vérité. Histoire de nourrir son intrigue, le film multiplie les fausses pistes pour induire en erreur les spectateurs mais tous ces efforts sont ensuite balayés d’un revers de la main. C’est à travers un flash-back que la lumière va se faire, on revient ainsi aux prémices de l’intrigue pour mieux nous offrir les explications jusqu’à un dénouement qui est tout sauf extravagant. Un thriller plutôt bien mené mais trop vite prévisible, avec un peu plus d’audace on aurait tenu un excellent film on se contentera d’un divertissement tout simplement plaisant.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer qu’il n’y a d’autres femmes cachées dans le placard de votre mec !

  • Double Zéro

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    Le monde vit peut-être ses derniers instants ; un missile nucléaire vient d’être dérobé et la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) est en pleine ébullition. Il faut agir vite et bien, afin de ne pas éveiller les soupçons du Mâle (Edouard Baer), une équipe improbable d’espions est constituée ; Ben & Will (Eric Judor & Ramzy Bedia) vont devoir sauver le monde. Ce que tous deux ignorent c’est qu’ils doivent simplement servir de diversion pour laisser agir les véritables héros. Convaincus que le sort du monde repose sur leurs épaules et équipés des derniers gadgets, ils trouveront sur leur chemin la terrible Natty Dreads (Georgianna Robertson) !

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    Après avoir détourné La tour infernale, le célèbre duo comique s’attaque maintenant au film d’espionnage en nous proposant leur version de James Bond avec leur style si particulier. Inutile de s’attendre à du changement de leur part, on retrouve toujours cet humour propre au tandem qui peut aussi bien laisser indifférent certains que faire rire aux éclats les autres. Si on ne rechigne pas à jeter un œil (voire les deux) à Double Zéro, cette comédie de Gérard Pirès perd rapidement son souffle et il ne reste plus qu’à se contenter des gesticulations d’Eric & Ramzy et de quelques jeux de mot peu subtils.