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  • Aux yeux de tous

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    Une bombe a explosé à la Gare d’Austerlitz faisant un bilan provisoire de 17 morts et 34 blessés. Selon les médias, aucune image vidéo n’a pu être récupérée et cet attentat serait l’œuvre du groupe islamique Al Manchaa mais il y a quelqu’un qui sait que ceci n’est qu’un tissu de mensonges. Son pseudo est Anonymous_26 et il est parvenu à hacker un serveur où il a retrouvé des images de cet attentat. Bien décidé à confronter les coupables face à leurs actes, il parvient à identifier 3 personnes : Nara, Sam & Otar (Mélanie Doutey, Olivier Barthélémy & Francis Renaud). Il voulait les piéger et les forcer à se dénoncer mais la situation va totalement lui échapper.

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    Dans la mouvance des films found-footage dont nous abreuvent les Etats-Unis, le jeune Cédric Jimenez propose une variante avec un film entièrement constitué à partir d’images provenant de caméras de surveillance et de webcams. Thriller ingénieux qui rappelle toutefois L’œil du mal, Aux yeux de tous finit néanmoins par nous lasser à cause principalement d’un scénario déroulant de manière très (ou trop au choix) basique. On saluera évidemment l’initiative prise pour son premier long-métrage mais on sent bien que le réalisateur s’est reposé sur son idée exploitée à l’extrême. S’il parvient quand même à nous faire passer un bon moment, le spectateur n’en prendra cependant pas plein les yeux !

     

    Il faut le voir pour : Supprimer les webcams à la maison !

     

    Découvre le film Dans la peau d'Anonymous_26 !

  • Titanic

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    On dit de lui qu’il est un chasseur de trésors mais notre pote Brock Lovett (Bill Paxton) est avant tout un passionné d’histoire. Il s’est ainsi mis en tête de retrouver un précieux bijou ; le Cœur de l’océan qui serait enfoui dans les profondeurs des mers auprès du célèbre Titanic. Pour le moment, ses recherches ne lui ont permis de ne trouver qu’un dessin où apparait justement le bijou ; une découverte qui va réveiller des souvenirs chez une certaine Rose DeWitt Butaker (Gloria Stuart/ Kate Winslet). Elle est l’une des rares survivantes du naufrage du Titanic et le fait de revoir ce portrait d’elle-même fait remonter à la surface de merveilleux souvenirs. Durant son voyage pour l’Amérique, elle avait connu sa plus belle histoire avec Jack Dawson (Leonardo DiCaprio).

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    Sur le papier, c’était déjà un projet monumental et James Cameron a su combler les attentes des spectateurs avec cette remarquable renaissance du Titanic. Devenu un classique du cinéma pour certains, il faut quand même dire que le film surfe sur les clichés à travers les personnages de Cal & Jack et que la romance entre Kate Winslet & Leonardo DiCaprio est un torrent de guimauve. Un reproche qui est habilement noyé en un tour de bras avec le spectaculaire naufrage si bien que les 3H10 coule aussi harmonieusement qu’une rivière. Aussi colossal que l’était le bateau, c’est un film qui ne peut laisser indifférent que ce soit pour cette belle d’histoire d’amuuur ou pour l’incroyable reconstitution de cet accident historique.

     

    La version 3D : Comment celui qui a su imposer la 3D au cinéma avec son Avatar pouvait manquer la conversion de son Titanic à l’occasion du 100ème anniversaire de cet évènement dramatique ? Le paquebot est plus vrai que nature, sur certains plans on a vraiment l’impression d’être dans les cales ou sur le ponton où on pourra se prendre pour le roi du monde ! Plus anecdotique lorsqu’il s’agit d’assister à la romance du couple, c’est surtout lors du (attention spoiler) fameux naufrage qu’on en prend plein les yeux. C’est un film gigantesque qui prend toute son ampleur sur le grand écran alors ceux qui n’ont pas encore eu l’opportunité de voir le film le plus vu dans l’histoire du cinéma français peuvent se jeter à l’eau !!

  • [Rec]3 Génesis

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    C’est le plus beau jour de la vie de Clara & Koldo (Leticia Dolera & Diego Martín) ; ils célèbrent aujourd’hui leur union en compagnie de leur famille et potes d’enfance. Pour l’occasion, le diner va avoir lieu dans une somptueuse demeure et tout semble alors réuni pour passer une merveilleuse soirée. La fête laisse cependant place à l’incompréhension et l’horreur lorsque l’Oncle Victor (Emilio Mencheta) qui ne se sentait déjà pas très bien, fait une violente chute. En voulant lui prêter secours, une première victime se fait mordre et dès lors le chaos s’installe au cœur de la cérémonie. Les jeunes marié sont séparés ignorant même si l’un et l’autre est toujours vivant mais la première des priorités est de survivre !

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    Alors je vais faire exactement le même reproche que j’avais fait pour En quarantaine 2 (qui rappelons-le est la suite du remake US), tout va à vau-l’eau ! Déjà avec [Rec]3 Génesis on a droit à un changement complet de paysage ; l’immeuble barcelonais laisse place à une fête de mariage où l’hémoglobine coule à flot. Les 2 précédents volets avaient instauré une atmosphère angoissante et mystique et bizarrement, ce 3ème épisode ne s’inscrit pas du tout dans la même ambiance et se contente d’une succession d’attaques des créatures maléfiques. Paco Plaza a réussit à anéantir tout ce qui avait été construit et on aurait préféré que ce film se fasse indépendamment de la saga qui semble t-il n’est pas terminée.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de contrarier une femme le jour de son mariage et surtout quand elle tient une tronçonneuse !


    En savoir plus sur [Rec] ?

    En savoir plus sur [Rec]2 ?

  • Le fils de l’autre

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    A l’approche de ses 18 ans, notre pote Joseph (Jules Sitruk) est déterminé à rejoindre l’armée israélienne ; une décision qui va bouleverser sa vie mais pas comme il l’entend. Des examens médicaux révèlent en effet que le jeune homme a un groupe sanguin différent de ses parents et après quelques recherches, on en vient à la conclusion invraisemblable. Lors de sa naissance à l’hôpital d’Haïfa qui avait subi des bombardements, il aurait été confondu avec un autre bébé. C’est de l’autre coté de la frontière qu’on retrouve le vrai fils d'Orith & Alon (Emmanuelle Devos & Pascal Elbé), il s’appelle Yacine (Mehdi Dehbi) et vient juste de revenir de Paris où il poursuit ses études.

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    Avec Le fils de l’autre, c’est une tout autre manière d’aborder le conflit israélo-palestinien et on comprend assez vite où le film veut nous mener. Cela aurait donc pu tourner au mélo teinté de clichés mais Lorraine Levy s’en tire plutôt bien en partie grâce à un casting réussi avec en tête Jules Sitruk & Mehdi Dehbi. Reste quand même que le scénario aurait pu faire preuve d’un peu plus de complexités notamment dans le rapport entre le personnage de Yacine et son frère Saïd dont la réaction violente est presque inexplicablement étouffée. Sur un sujet sensible, ce film réussit à ne pas se bruler les ailes mais ne parviendra pas non plus à nous transporter très haut !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer les feignasses avec vos valises à roulettes.

  • Maman, j’ai encore raté l’avion

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    C’est de nouveau la panique chez les McCallister pour ces nouvelles vacances de fin d’année mais cette fois pas question d’oublier Kevin (Macaulay Culkin) ! En effet, si notre jeune pote a bien suivi sa famille jusqu’à l’aéroport, un bref moment d’inattention va le conduire à bord du mauvais avion. Alors que ses parents s’envolent pour la Floride, lui va atterrir à New-York livré à son propre sort. Par chance, il en a sa possession le portefeuille de son père ce qui va lui permettre de mener la belle vie au Plaza. Au cours d’une visite dans un magasin de jouets, il va avoir la désagréable surprise de croiser la route d’un duo qu’il connait bien ; les cambrioleurs Harry & Marvin (Joe Pesci & Daniel Stern).

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    Le public a été au rendez-vous pour Maman, j’ai raté l’avion, un succès qui a précipité la sortie de cette suite et ils ont été tellement vite qu’il semble en avoir oublié d’engager un scénariste. C’est simple, les idées du premier volet sont reprises à la différence que le terrain de jeu de Kevin s’appelle désormais New-York. A part ça on retrouve donc nos cambrioleurs poisseux, un personnage marginal auquel notre pote va s’attacher et bien d’autres détails qui font penser que les producteurs se sont laissé aller à la facilité. Autant j’apprécie de revoir les premières aventures du blondinet, autant ce Maman, j’ai encore raté l’avion n’existe que pour profiter du phénomène qui entourait à l’époque Macaulay Culkin. A oublier.

     

    En savoir plus sur Maman, j’ai raté l’avion ?

  • La colère des Titans

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    Après sa bataille épique contre le Kraken, notre pote Persée (Sam Worthington) et son fils Hélios (John Bell) se sont retirés sur une ile où le héros est devenu un simple pêcheur. Zeus (Liam Neeson) vient pourtant solliciter son aide ; les hommes ne prient plus les Dieux dont les pouvoirs ne cessent de s’amenuiser et cela pourrait permettre aux Titans de se libérer du Tartare. Persée ne souhaite plus être mêlé à ses histoires mais bien malgré lui il va devoir prendre part à cette bataille titanesque. Arès (Edgar Ramírez) a en effet trahi Zeus & Poséidon (Danny Huston) et s’est rallié à Hadès (Ralph Fiennes) afin de libérer Cronos, roi des Titans et père des Dieux.

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    Sans un petit paquet de pop-corn, c’est un film qui perd déjà beaucoup de son intérêt ! Vous l’aurez compris, on ne fait pas dans la dentelle avec La colère des Titans, la suite de Le choc des Titans qui avait été confié aux mains du français Louis Leterrier mais qui laisse sa chaise de réalisateur à Jonathan Liebesman. On ne s’est évidemment pas beaucoup trifouillé les méninges pour pondre le scénario et en même temps ce n’est pas ce qu’on est venu chercher mais de l’action. Après une petite mise en bouche plutôt sympa, l’odyssée de Persée trouve son petit rythme de croisière pour se conclure avec une confrontation qui n’a rien à envier avec celle du Kraken. Léger mais en tout cas plus divertissant que son prédécesseur.

     

    Il faut le voir pour : Recommencer à prier les Dieux mais pas n’importe lesquels !


    En savoir plus sur Le choc des Titans ?

  • Les pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout

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    Cette année sera celle de sa consécration, notre pote le Capitaine Pirate sent que le vent lui est favorable et qu’il deviendra à n’en pas douter le pirate de l’année ! Pourtant, ses illusions s’effondrent rapidement lorsqu’il se rend compte du fossé qui le sépare de ses principaux rivaux que sont Black Bellamy, Liz Lafaucheuse ou Hastings Jambe-de-bois S’il veut décrocher cette récompense, il doit mettre la main sur un gros trésor mais tout ce qu’il parvient à obtenir c’est de faire la connaissance de Charles Darwin. Celui-ci lui révèle que Polly, le perroquet du Capitaine, est en réalité un dodo une race aujourd’hui éteinte. Cela pourrait être la découverte de l’année mais pour cela, il faut se rendre à Londres au cœur du royaume de la Reine Victoria qui déteste les pirates.

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    Les studios Aardman Animations créateurs de Wallace & Gromit font leur come-back et se lancent à l’abordage des salles obscures avec ce rafraîchissant film d’animation. On embarque en compagnie d’un équipage qui n’a pas vraiment le vent en poupe dirigé par un capitaine qui rencontre plus de succès lors des soirées jambon que lorsqu’il s’agit d’attaquer les navires. On est toujours émerveillé par le stop-motion magnifiée par des moyens techniques plus modernes, un sacré bol d’air dans l’inondation de films d’animation en images de synthèse. Que l’on soit petit ou grand, on se laissera aisément voguer sur les flots du plaisir avec Les pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout.

     

    Il faut le voir pour : Vous faire pousser la barbe, on peut y ranger plein de choses !

  • La terre outragée

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    Le 25 Avril 1986, il fait encore bon vivre à Pripiat. Le jeune Valery (Vladyslav Akulyonok) se promène avec son père et profite de cette ballade pour planter un pommier, Anya & Piotr (Olga Kurylenko & Nikita Emshanov) roucoulent à la veille de leur mariage ce seront les dernières réminiscences du bonheur qu’offrira cette ville ukrainienne. Un accident vient d’avoir lieu à la Centrale nucléaire Lénine et va provoquer l’une des pires catastrophes de l’histoire. Le soleil naissant laisse place à une pluie chargée de la radioactivité ambiante si bien que Pripiat va devoir être évacuée totalement.  Alors que Valery perd la trace de son père, Anya apprend elle que son mari est gravement irradié.

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    Personne ne pourra oublier ce qui s’est passé à Tchernobyl (heureusement pour nous la radioactivité s’est arrêté pile à nos frontières) et encore moins après les récents évènements à Fukushima. La terre outragée revient sur cette terrible catastrophe en mettant en lumière le funeste destin de la ville de Pripiat et de ses habitants. Si dans un premier temps le film parvient à garder notre attention jusqu’à l’évacuation par la suite on est rapidement décroché ; les personnages d’Anya & Valery ne parviennent en aucune façon à donner de l’ampleur à l’histoire. Complétez cela par une réalisation des plus ternes et vous risquez donc d’être fatalement exposé à de fréquents assoupissements.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sortir les jours de pluie !

  • Perfect sense

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    Trouvera-t-elle un jour un homme qu’elle pourra sincèrement aimer ? C’est la sempiternelle question que se pose notre pote Susan (Eva Green). Cette épidémiologiste n’a pourtant pas à chercher bien loin car elle va faire la connaissance de Michael (Ewan McGregor) qui travaille au restaurant situé juste en bas de chez elle. Si un nouveau couple se forme, il y a actuellement un curieux phénomène qui frappe le monde entier ; certaines personnes perdent soudainement leur odorat. Jusqu’à présent on est incapable de trouver une explication à cela et ce mal ne va cesser d’évoluer car après l’odorat, ce sont le goût et ensuite l’ouïe des Hommes qui sont affectés.

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    Humez l’odeur du pop-corn, écoutez les conversations pas si discrètes de vos voisins et mangez du regard le duo Eva Green / Ewan McGregor ; Perfect sense a pour ambition de vous faire redécouvrir vos sens. Dans son postulat de départ, ce film de David MacKenzie pourrait bien vous rappeler le Blindness de Fernando Meirelles, mêmes effets et mêmes conséquences sur une humanité complètement déboussolée. On serait aussi tenté de dire qu’on retrouve une pincée de Contagion avec une paranoïa édulcorée par la romance de Susan & Michael. Un film qui sent donc un peu le réchauffé avec un thème déjà exploré malgré tout on se laisse entrainer dans ce scénario catastrophe et qui sait prémonitoire …

     

    Il faut le voir pour : Préparer votre stock de gras et de farine !

  • 2 days in New-York

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    Son histoire avec Jack fut une étape dans sa vie au terme de laquelle est né leur fils Lulu (Owen Shipman) ; aujourd’hui notre pote Marion (Julie Delpy) a trouvé un nouveau compagnon. Il s’appelle Mingus (Chris Rock), il a d’abord été un pote d’enfance et un précieux confident puis un couple s’est formé. Lui est également séparé et a une fille ; c’est donc une famille totalement recomposée qui est en train de se former. En cette fin du mois d’Octobre, Marion a la chance de pouvoir exposer ses plus belles photos et à cette occasion elle a convié son père Jeannot (Albert Delpy) et sa sœur Rose (Alexia Landeau) à venir passer quelques jours à New-York. Une arrivée que Mingus n’est pas prêt d’oublier !

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    Julie Delpy est insatiable ; comédienne, réalisatrice et scénariste elle donne ainsi une suite à sa romance entamée dans 2 days in Paris. Adam Goldberg n’est plus de la partie et c’est Chris Rock qui prend la relève et qui va faire les frais de l’invasion de sa belle-famille armée de fromages et saucissons. C’est d’ailleurs Alexia Landeau, Albert Delpy & Alexandre Nahon qui viennent provoquer un véritable capharnaüm pour le plus grand plaisir des spectateurs. A l’image de son auteure, c’est une comédie décalée avec comme point d’orgue la vente d’une âme à une guest-star ; 2 days in New-York est atypique mais pas trop et nous offre un joli dépaysement.

     

    Il faut le voir pour : Trouver le bon moyen de calmer vos voisins mécontents.