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mahmud shalaby

  • Le fils de l’autre

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    A l’approche de ses 18 ans, notre pote Joseph (Jules Sitruk) est déterminé à rejoindre l’armée israélienne ; une décision qui va bouleverser sa vie mais pas comme il l’entend. Des examens médicaux révèlent en effet que le jeune homme a un groupe sanguin différent de ses parents et après quelques recherches, on en vient à la conclusion invraisemblable. Lors de sa naissance à l’hôpital d’Haïfa qui avait subi des bombardements, il aurait été confondu avec un autre bébé. C’est de l’autre coté de la frontière qu’on retrouve le vrai fils d'Orith & Alon (Emmanuelle Devos & Pascal Elbé), il s’appelle Yacine (Mehdi Dehbi) et vient juste de revenir de Paris où il poursuit ses études.

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    Avec Le fils de l’autre, c’est une tout autre manière d’aborder le conflit israélo-palestinien et on comprend assez vite où le film veut nous mener. Cela aurait donc pu tourner au mélo teinté de clichés mais Lorraine Levy s’en tire plutôt bien en partie grâce à un casting réussi avec en tête Jules Sitruk & Mehdi Dehbi. Reste quand même que le scénario aurait pu faire preuve d’un peu plus de complexités notamment dans le rapport entre le personnage de Yacine et son frère Saïd dont la réaction violente est presque inexplicablement étouffée. Sur un sujet sensible, ce film réussit à ne pas se bruler les ailes mais ne parviendra pas non plus à nous transporter très haut !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer les feignasses avec vos valises à roulettes.

  • Une bouteille à la mer

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    Septembre 1997. Un nouvel attentat a frappé Jérusalem dans un café que notre pote Tal (Agathe Bonitzer) connait bien puisqu’il est situé tout près de chez elle. Cette violence la laisse totalement abasourdie et elle rédige alors une lettre qu’elle glisse dans une bouteille et qu’elle confie à son frère Eytan (Abraham Belaga) pour la jeter à la mer. Quelques temps plus tard, cette même bouteille est découverte par un groupe de jeunes hommes sur une plage de Gaza. Parmi eux, Naïm (Mahmud Shalaby) se décide à répondre au message de Tal en utilisant le pseudonyme de Gazaman. Mails après mails, une belle amitié commence à naitre mais pourra-t-elle résister face au conflit qui oppose leurs peuples ?

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    Le conflit Israélo-palestinien s’éternise et pose encore et toujours de nombreuses questions. Adaptation du roman de Valérie Zenatti, Une bouteille à la mer nous présente les interrogations et les espoirs d’une israélienne et la volonté d’un palestinien de vivre un jour libre. Autant on se sent concerné par le destin réservé au personnage de Naïm, autant on se désintéresse complètement de ce que traverse la jeune Tal. En faisant preuve de magnanimité, on sera sensible au message (un peu trop utopique) de paix et de fraternité qui se dégage de ce film par contre sa réalisation dépassée nous donne la sensation d’être devant un téléfilm plutôt que d’une œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Répondre aux messages que vous trouverez dans les bouteilles jetées à la mer !