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khalifa natour

  • Le fils de l’autre

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    A l’approche de ses 18 ans, notre pote Joseph (Jules Sitruk) est déterminé à rejoindre l’armée israélienne ; une décision qui va bouleverser sa vie mais pas comme il l’entend. Des examens médicaux révèlent en effet que le jeune homme a un groupe sanguin différent de ses parents et après quelques recherches, on en vient à la conclusion invraisemblable. Lors de sa naissance à l’hôpital d’Haïfa qui avait subi des bombardements, il aurait été confondu avec un autre bébé. C’est de l’autre coté de la frontière qu’on retrouve le vrai fils d'Orith & Alon (Emmanuelle Devos & Pascal Elbé), il s’appelle Yacine (Mehdi Dehbi) et vient juste de revenir de Paris où il poursuit ses études.

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    Avec Le fils de l’autre, c’est une tout autre manière d’aborder le conflit israélo-palestinien et on comprend assez vite où le film veut nous mener. Cela aurait donc pu tourner au mélo teinté de clichés mais Lorraine Levy s’en tire plutôt bien en partie grâce à un casting réussi avec en tête Jules Sitruk & Mehdi Dehbi. Reste quand même que le scénario aurait pu faire preuve d’un peu plus de complexités notamment dans le rapport entre le personnage de Yacine et son frère Saïd dont la réaction violente est presque inexplicablement étouffée. Sur un sujet sensible, ce film réussit à ne pas se bruler les ailes mais ne parviendra pas non plus à nous transporter très haut !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer les feignasses avec vos valises à roulettes.

  • Le cochon de Gaza

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    Notre pote Jafaar (Sasson Gabai) vit avec sa femme Fatima (Baya Belal) à Gaza où le conflit Israélo-palestinien rythme leur quotidien. D’ailleurs, des soldats israéliens se sont même installés au-dessus de leur maison. Pour gagner sa vie, Jafaar sort chaque jour avec son bateau de pêche mais les prises sont minces et il récupère davantage de détritus que de poissons à vendre. Un jour cependant il attrape dans ses filets une chose incroyable : un cochon vietnamien ! Comment cet animal impur a-t-il pu croiser son chemin ? C’est certainement un châtiment de Dieu toujours est-il que ce cochon va lui permettre de gagner un peu d’argent. Il réussit à trouver en effet du coté de l’Israël une personne intéressée par cet animal mais plus particulièrement … par son sperme !

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    Les années passent et le conflit Israélo-palestinien n’en finit plus de durer et l’espoir d’une trêve ressemble de plus en plus à une chimère. On a donc bien besoin que le cinéma continue de dénoncer les aberrations de cette guerre et quoi de mieux qu’une comédie comme Le cochon de Gaza pour détendre l’atmosphère. Sylvain Estibal se lance dans la réalisation après avoir inspiré le film Le dernier vol avec son roman, un premier essai plutôt réussi puisque malgré le sujet sensible le spectateur a droit à quelques délicieux moments de rires. Si on ne peut pas crier au génie, on sortira largement satisfait de cette jolie fable avec l’espoir qu’un jour une paix pourra être célébré entre ces peuples.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de ramener un cochon la prochaine fois que vous irez à la pêche.