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  • Drive

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    Il n’y a pas de plus grand plaisir pour lui que d’enfiler ses gants et de prendre le volant d’une belle voiture et il en a d’ailleurs fait son métier. Il (Ryan Gosling) est ainsi devenu cascadeur et entre 2 tournages bosse dans le garage de son pote Shannon (Bryan Cranston). Un mec plutôt tranquille en apparence mais qui tient à exploiter à fond ses talents de pilote et propose ainsi ses services aux braqueurs de Los Angeles. 5 minutes, c’est le temps qu’il laisse à ses complices d’un soir pour conclure leur affaire ; le délai écoulé il entre en scène et jusqu’à maintenant personne n’a eu à se plaindre de ses services.

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    Drive est déjà un évènement en soi puisqu’il s’agit du premier long métrage du remarquable Nicolas Winding Refn sur le sol américain. Après Bronson & Le guerrier silencieux, Valhalla Rising ; on aurait d’ailleurs pu s’interroger sur l’accueil réservé au réalisateur danois. Au final, on se rend vite compte qu’il est resté égal à lui-même tout en rendant son cinéma plus accessible au grand public. Son polar se caractérise par son élégance sans aucune mesure (qui doit aussi beaucoup à la prestation de Ryan Gosling) rythmé par une bande originale eighties merveilleuse et quelques éclairs de violence qu’on lui connait si bien. Un film qui fait du bien aux spectateurs et donne un nouveau souffle bienvenue à l’industrie d’Hollywood.

     

    Il faut le voir pour : Vous acheter des gants pour la conduite, vous aurez la classe désormais dans votre Twingo !

  • Bienvenue à bord

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    Bienvenue à bord ! C’est par ces mots que notre pote Rémy Pasquier (Franck Dubosc) a appris qu’il avait réussi à décrocher ce job d’animateur sur un bateau de croisière. Pourtant, il est loin d’être le candidat idéal mais pour Isabelle (Valérie Lemercier), c’est l’homme parfait pour accomplir sa revanche. Elle a en effet appris par un mail que son supérieur et amant depuis 5 ans Jérôme (Lionnel Astier) allait effectuer la prochaine croisière avec sa femme et il a également prié Isabelle de se trouver un autre job. Elle a donc eu l’idée d’engager Rémy avec l’idée que celui-ci allait semer une véritable zizanie au cours de cette folle croisière.

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    Après le film de Pascale Pouzadoux, les spectateurs sont de nouveaux invités à prendre part à une nouvelle croisière en compagnie cette fois de Franck Dubosc, Valérie Lemercier ou encore Gérard Darmon. Tout comme son confrère, Eric Lavaine pond une comédie très bateau qui malheureusement nous anesthésie par son rythme trop tranquille et un scénario minimaliste au possible. Malgré toute la sympathie que j’éprouve pour Dubosc, son personnage qui se veut solaire finit par agacer plutôt qu’à nous faire rire et à partir de là on peut considérer que Bienvenue à bord est plutôt loupée. Ceux d’entre vous qui monteront à bord seront donc prévenus !

     

    Il faut le voir pour : Réserver une croisière pour aller jouer aux machines à sous.

  • L’auberge espagnole

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    Grace à l’appui de son père, notre pote Xavier (Romain Duris) s’est vu ouvrir les portes du Ministère de l’économie dans le cadre de l’obtention de son DEA. Un emploi lui est ainsi promis mais avant cela il va devoir se spécialiser dans un domaine particulier : il devra connaitre sur le bout des doigts le marché espagnol. C’est ainsi qu’il décide de poursuivre son cursus scolaire à Barcelone via le programme Erasmus. Les premières heures dans son nouveau pays ne sont pas faciles mais sa rencontre avec Anne-Sophie & Jean-Charles (Judith Godrèche & Xavier de Guillebon), un jeune couple croisé à l’aéroport va lui permettre de poser le pied. Par la suite, il va devoir éplucher les annonces pour trouver un toit mais les loyers sont chers et c’est ainsi qu’il va se retrouver dans un appartement à partager avec 5 autres étudiants, une véritable auberge espagnole !

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    Je vous l’accorde ce film ne restera pas dans les annales du cinéma mais il a, à n’en pas douter, véritablement marqué une génération de spectateurs et plus particulièrement d’étudiants. Alors que l’Europe commençait à s’unir autour d’une monnaie unique, Cédric Klapisch et son compère de toujours Romain Duris nous invitait à vivre au rythme de L’auberge espagnole, melting-pot culturel et social. Evidemment, tout y est idéalisé mais on ne peut résister bien longtemps à l’ambiance festive de ce film, aux paysages enchanteurs de Barcelone ; bref un vrai coup de pub pour le programme Erasmus. Qui n’a pas envisagé après ce film d’effectuer un petit séjour en Europe et rien que pour ça on n’oubliera jamais ce film.

     

    La scène à ne pas louper : Wendy au téléphone avec la mère de Xavier qui est parti à la "Fuck" !

  • We need to talk about Kevin

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    Aujourd’hui Eva (Tilda Swinton) est une femme meurtrie qui a tout perdu. Elle vit seule dans une maison délabrée et est régulièrement persécutée par son voisinage qui n’hésite par exemple pas à lancer de la peinture sur ses murs ou sa voiture. Pour comprendre cette haine à son encontre, il faut s’intéresser à son passé ; lorsque Eva et son mari Franklin (John C. Reilly) ont eu leur premier enfant Kevin (Jasper Newell / Ezra Miller). Entre la mère et le fils, les problèmes sont tout de suite apparus ; ils n’ont jamais pu s’entendre et le temps n’améliorera pas leur situation. Elle trouvera un certain réconfort par la suite avec la naissance de Celia (Ashley Gerasimovich) mais Kevin reste néanmoins un poids jusqu’à ce jour fatidique où la vie de cette famille va basculer.

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    Si vous êtes en couple et que vous songez à avoir un enfant alors je vous déconseille ce film qui pourrait vous faire revenir sur votre décision ! Par contre si vous aimez le cinéma alors We need to talk about Kevin est un rendez-vous incontournable avec un duel Tilda Swinton / Ezra Miller plein d’intensité. Les premières minutes ressemblent à un magma d’images et le voyage incessant dans le passé nécessite un certain temps d’adaptation mais on assiste par la suite à un film puissant. S’y développe également une forme de violence s’exprimant de façon abstraite à travers cette prédominance de la couleur rouge et on sort de la salle marqué avec le sang glacé. Un Coup de cœur Ciné2909 incontestable !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un bébé qui pleure fait autant de bruit qu’un marteau-piqueur.

  • The mask

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    Notre pote Stanley Ipkiss (Jim Carrey) est un homme généreux et beaucoup de personnes dans son entourage profitent sans vergogne de sa crédulité. Sa vie sentimentale est elle aussi loin d’être un conte de fée jusqu’à sa rencontre avec la magnifique Tina Carlyle (Cameron Diaz) mais il faut qu’il se fasse une raison ; il n’a aucunes chances. D’ailleurs, ce soir encore il s’est fait jeter du Coco Bongo mais dans son malheur il va ramasser un drôle de masque. Piqué par la curiosité mais aussi par une certaine attirance, il le place sur son visage et se transforme alors en une créature extraordinaire ; une tornade humaine. La soirée s’annonce Spleeendide !

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    Avant même que les super productions de Marvel & DC Comics n’explosent dans les salles de cinéma ; The mask fut l’un des précurseurs en la matière. Le personnage dont les aventures ont été publiées par Dark horse Comics s’éloigne de ses origines pour donner naissance à une splendide comédie. Révolutionnaire pour son époque avec notamment des effets spéciaux dernier cri (Le film remporta d’ailleurs l’Oscar des meilleurs effets visuels en 1995), ce film a aussi permis de lancer la carrière de Cameron Diaz et de faire connaitre au monde entier l’inimitable Jim Carrey. Même s’il n’est pas exceptionnel, on prend toujours plaisir à le revoir ce qui n’est pas le cas de sa très mauvaise suite.

  • Un heureux évènement

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    C’est en louant des films que notre pote Barbara (Louise Bourgouin) a rencontré Nicolas (Pio Marmaï) et le coup de foudre fut immédiat. Devenus totalement inséparables, le couple filait le parfait bonheur et un jour ils se sont sentis prêts à former une famille. Vint alors le moment où Barbara pouvait annoncer qu’elle attendait un enfant ; 9 mois de bonheur mais quand même 9 mois sans clopes, alcool, charcuterie ou fromages ! Déjà que la grossesse va être difficile à supporter, il ne faudrait pas non plus qu’elle ait sa mère Claire (Josiane Balasko) sur le dos mais celle-ci va vite découvrir son secret à son grand regret. Et puis quand leur enfant voit le jour, Barbara & Nicolas se rendent compte qu’on ne s’improvise pas parents et que leur relation va être soumise à de nombreuses tensions.

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    Ce qui est sur c’est que tout le monde ne va pas se sentir concerné par le dernier film de Rémi Bezançon puisqu’il s’attarde sur un moment magique de la vie d’une femme ; la grossesse et la naissance d’un enfant. De ce postulat de départ, le réalisateur aurait pu se contenter de dresser une gentille comédie tout ce qu’il y a de plus simple mais il choisit au contraire de traiter le sujet avec une extrême authenticité. Du bonheur d’être enceinte au fameux baby blues, il n’y a qu’un pas et c’est Louise Bourgoin, qui a largement gagné ses galons de comédienne, qui en fait l’amère expérience formant avec Pio Marmaï un couple parfait. Certaines mères se reconnaitront dans ce portrait, pour les autres c’est l’occasion de découvrir tout autrement ce que l’on considérait alors comme Un heureux évènement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les sites de rencontres et aller louer un film !

  • Reservoir dogs - Stealers Wheel / Stuck in the middle with you

    En 1992, Reservoir dogs lançait la carrière d’un réalisateur qui n’allait pas tarder à devenir culte pour des millions de spectateurs. Quentin Tarantino bouscule le monde du cinéma avec ce polar sanglant et au casting ahurissant mais il fait également du bien à nos oreilles avec le célèbre Stuck In the middle with you magnifiquement chorégraphié par Michael Madsen. On n’aura jamais vu une découpe d’oreille aussi funky !


     

    En savoir plus sur Reservoir dogs ?

  • Identité secrète

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    Ça a été une soirée sacrément arrosé et ce n’est pas notre pote Nathan Harper (Taylor Lautner) qui vous dira le contraire ! C’est torse nue qu’on l’a retrouvé endormi dans le jardin, un comportement que n’ont pas vraiment apprécié ses parents Mara & Kevin (Maria Bello & Jason Isaacs) mais il faut bien que jeunesse se passe. Bref, jusque là Nathan avait une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais tout va basculer lorsqu’au cours d’un devoir avec Karen (Lily Collins), il découvre sa photo sur un site recensant des enfants disparus. La vérité éclate au grand jour, Mara & Kevin ne sont pas ses vrais parents mais il n’a pas le temps de se faire à cette nouvelle car quelqu’un est à sa recherche et cette chasse va laisser derrière elle de nombreuses victimes.

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    A première vue, on se dit qu’il s’agit d’un banal film d’action qui tente de profiter de la popularité naissante de Taylor Lautner pourtant on retrouve à la réalisation un spécialiste du genre. C’est ainsi John Singleton (Boyz’n the hood, la loi de la rue; Quatre frères …) qui est aux rênes d’Identité secrète et pour accompagner Lautner on retrouve tout de même Sigourney Weaver, Alfred Molina et aussi Michael Nyqvist le héros de la saga Millenium ce qui donne sur le papier une autre image du film. Une impression qui se dissipe vite ne serait-ce que par sa scène d’ouverture et la suite n’est pas vraiment plus passionnante. Assez peu d’action à se mettre sous la dent, un "héros" transparent et un scénario sans surprises ; à moins de vouloir revoir le beau torse de Lautner, vous pouvez vous passer de ça !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier les sites des enfants disparus pour vous assurer que vous n’êtes pas l’enfant caché de James Bond.

  • Notre paradis

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    Notre pote Vassili (Stéphane Rideau) est prostitué depuis quelques années déjà et ce soir il a réussi à se dégoter un client ; la nuit s’annonçait agréable mais va soudainement bascule dans l’horreur. Avec un sang froid déconcertant, il étrangle son client et laisse son corps sans vie. Plus tard, il retourne au Bois de Boulogne pour trouver d’autres clients et c’est à cette occasion qu’il tombe sur Angelo (Dimitri Durdaine) qu’il retrouve inconscient et blessé. Dès lors, les 2 hommes ne se quitteront plus et décident désormais de se prostituer en duo mais Vassili se rend bien compte que son partenaire attire bien plus les clients que lui et cela il a du mal à le supporter.

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    La simple lecture du scénario laissait déjà entendre que ce film serait pour le moins particulier puisqu’on pourrait le résumer à un thriller dans le milieu fermé de la prostitution. Reste ensuite que les héros sont homosexuels et que cela donne des scènes particulièrement osées mais qui, à mes yeux, n’apportent franchement rien à l’évolution de l’histoire. Finalement, Notre paradis se résume au parcours d’un meurtrier dont on ignore les réelles motivations sinon celles répondant aux satisfactions personnelles et matérielles. Le personnage de Vassili aurait mérité un portrait plus détaillé notamment d’un point de vue psychologique ce qui rend ce film très superficiel.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas ramener n’importe qui à la maison !

  • True legend

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    Bien qu’il ait été recueilli par son père, Su Chan (Vincent Zhao) a toujours considéré Yuan Lie (Andy On) comme son frère et il était à mille lieux de s’imaginer que ce dernier deviendrait son plus farouche ennemi. Après être devenu gouverneur,  Yuan Lie revient voir le père qui l’a recueilli mais aussi l’homme responsable de la mort de son vrai père ; une vengeance qui s’accomplira dans le sang. Lorsqu’il apprend la nouvelle, Su Chan est totalement anéanti d’autant plus que sa femme Yuan Ying (Zhou Xun) et son fils ont été enlevé. Il s’élance sur les traces de son frère mais Su Chan se rend à l’évidence ; il est impuissant face à la technique des Cinq venins mortels et il est jeté sans ménagement dans la rivière. Yuan Ying s’élance alors sans réfléchir pour le sauver.

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    A la réalisation de ce film on retrouve Woo-Ping Yuen, un nom que les amateurs d’arts martiaux connaissent forcément car on ne connait pas meilleur chorégraphe que lui dans le monde entier. Sa carrière de réalisateur si elle n’est pas négligeable, est cependant moins prolifique et ce True Legend semble se fondre dans le même moule que le reste de sa filmographie. On peut ici diviser l’histoire en 2 parties distinctes, une rupture assez mal amené et donc plutôt perturbante pour le spectateur. Pour le reste, c’est une succession de scènes de baston sans réelle magie qui nous laisse quand même sur notre faim ; on s’y intéressera surtout pour revoir le regretté David Carradine.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vous mettre aux arts martiaux après une bonne cuite !