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  • L’affaire Rachel Singer

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    1997 à Tel-Aviv en Israël. Sarah Singer (Romi Aboulafia) est journaliste et célèbre la sortie de son livre consacré à la capture d’un criminel de guerre ; Vogel (Jesper Christensen) connu sous le surnom du Chirurgien de Birkenau. Cette histoire elle la connait sur le bout des doigts puisque ce sont ses parents Rachel & Stephan (Helen Mirren / Jessica Chastain & Tom Wilkinson / Marton Csokas) ex-agents du Mossad qui avaient pour mission de le capturer. C’était il y a 30 ans, ils étaient en Allemagne en compagnie de David (Sam Worthington / Ciarán Hinds) mais au moment où il a fallu évacuer ce prisonnier, ils ont du faire face à un imprévu. L’histoire officielle raconte que c’est en tentant de s’échapper que Vogel a été abattu mais la vérité est tout autre et est sur le point d’éclater.

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    Remake du film israélien La dette, L’affaire Rachel Singer sait tenir le spectateur en haleine tant par son histoire que par son double trio de comédiens. Le casting est irréprochable avec une mention particulière pour Helen Mirren, Jessica Chastain (la découverte de The tree of life) & Marton Csokas. Habilement construit, le film part du dénouement d’une opération secrète pour revenir sur son déroulement afin de contredire la version officielle. S’il faut faire des reproches, on soulignera juste l’absence de réelle surprise sinon tout est donc réuni pour faire plaisir à de nombreux spectateurs et passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler que la vérité ne vieillit jamais !

  • L’amour a ses raisons

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    L’amour est un sentiment compliqué qui peut intervenir sans que l’on s’y attende et peut également vous réserver son lot de surprises quel que soit notre âge. Roberto (Riccardo Scamarcio) est un futur avocat et s’apprête à épouser Sara (Valeria Solarino), son destin semble tout tracé mais lors d’un voyage dans un village toscan, il va se laisser séduire par Micol (Laura Chiatti). Autre histoire, Fabio (Carlo Verdone) est un célèbre présentateur de télé qui a une vie tranquille mais qui va s’aventurer dans une relation extraconjugale avec l’imprévisible Eliana (Donatella Finocchiaro). Enfin, Adrian (Robert De Niro) est un miraculé de la vie, il a eu une greffe du cœur et celui-ci va battre pour les beaux yeux de Viola (Monica Bellucci).

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    Ah l’amour !! C’est un sujet intarissable et ce n’est pas le réalisateur Giovanni Veronesi qui dira le contraire puisqu’il clôt avec L’amour a ses raisons une trilogie sur ce thème universel. Divisé en 3 parties, le film nous fait passer un agréable moment par son ambiance vaudevillesque dommage que certains détails viennent gâcher la fête. On pense avant tout à ce narrateur étrange, Cupido censé être le Dieu de l’amour qui est ici un chauffeur de taxi (??) jouant les intermédiaires mais personnage qui s’avère plus ridicule qu’autre chose. Et puis il y a les histoires parfois poussives, la 1ère me faisant penser (je vais peut-être faire dresser les cheveux à quelques uns) à Benvenuti al Sud et qui auraient gagné à être raccourcies de quelques minutes.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un homme est plus rapide qu’une voiture !

  • Pourquoi tu pleures ?

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    Dans quelques jours il (Benjamin Biolay) va voir sa vie basculer car il est sur le point de se marier. Pour l’instant, il célèbre comme il se doit ses dernières heures d’homme libre avec ses potes d’enfance et c’est à cette occasion qu’il fait la rencontre de Léa (Sarah Adler) avec qui il va terminer la soirée. Le lendemain matin, il revient à la réalité car les préparatifs de son mariage sont loin d’être réglés et chose encore plus importante ; il ne trouve pas Anna (Valérie Donzelli), sa future femme ! Alors que les heures s’égrènent, il ne cesse de réfléchir à cette relation et commence à douter du bien-fondé de leur union.

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    Personnellement, je n’ai rien contre Benjamin Biolay mais il montre ici ses limites en tant que comédien incapable de donner la moindre émotion à son personnage. Alors que le mariage devrait être synonyme de fête et de joie, on se retrouve avec une ambiance presque digne de funérailles. Le temps parait alors bien long devant les tourments de ce marié heureusement les rayonnantes Emmanuelle Devos & Valérie Donzelli nous font tenir le coup. Si vous vous apprêtez à échanger vos vœux, mieux vaut se passer de Pourquoi tu pleures ? qui pourrait immiscer le doute dans certains esprits.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’appeler vos enfants Coin coin ou Cui cui même si Cui cui c’est moins ridicule !

  • From Paris with love

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    Après avoir mené à bien toutes les missions qu’on lui avait confiées, notre pote James Reese (Jonathan Rhys-Meyer) est sur le point d’avoir la promotion qu’il attendait tant et devenir ainsi un agent secret indépendant. Pour cela, rien de plus simple ; il lui suffit d’aller récupérer Charlie Wax (John Travolta) qui vient tout juste d’atterrir en France et de l’accompagner. Plus facile à dire qu’à faire, Wax est un vrai barjo et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, voilà le duo en train de ravager un restaurant chinois. Ce n’est là que le début de leurs mésaventures et nos 2 compères vont avoir fort à faire et rien ne dit que James tiendra le coup !

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    Réalisé par Pierre Morel et produit par Europacorp, la société de Luc Besson, From Paris with love est plus que jamais un film français avec en tête d’affiche John Travolta. Modérons tout de suite notre enthousiasme car au vu du résultat final, il n’y a pas vraiment de quoi se vanter ! Si on peut se réjouir de pouvoir se mettre sous la dent quelques scènes d’action plutôt réjouissantes, on est nettement moins emballé par un scénario qui réussit le tour de force d’être aussi insipide que grotesque. Si Travolta continue à s’embarquer dans ce genre de film, il risque prochainement de retomber dans le puits de l’oubli.

  • Kung Fu panda 2

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    C’est une chose à peine croyable, Maitre Rhino, grand expert en arts-martiaux a été vaincu par le vil Shen grâce à une arme dévastatrice. Si personne ne se dresse contre lui, c’est à coup sur la mort du Kung-fu qui se profile à l’horizon ! Pas de panique, Po, le désormais légendaire Guerrier dragon est là accompagné de ses potes les 5 cyclones ; ils vont ramener la justice. Cependant, avant de partir en direction de la ville de Gongmen, Po fut déconcerté par une vision qu’il a eu en plein milieu d’un combat : des souvenirs de sa mère sont remontés à la surface. A sa grande surprise, son père l’oie lui apprend qu’il a été adopté !!

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    Le premier épisode avait su trouver son public et il n’y a aucune raison que cette suite ne suive pas le même chemin vers le succès ! Po, le panda nous revient plus bastonneur mais surtout plus affamé que jamais. Les scènes d’action sont vraiment époustouflantes et on peut sans aucun doute affirmer qu’on a devant nos yeux les plus belles séquences en la matière dans le domaine du film d’animation. Reste ensuite une histoire qu’on aurait appréciée plus étoffé notamment en ce qui concerne les origines de Po mais la séquence finale annonce d’ores et déjà un troisième épisode ! Trop fort ce Kung Fu panda 2, Coup de cœur Ciné2909 et un seul mot : Skadoosh !!

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de mettre des radis dans vos soupes !

     

    En savoir plus sur Kung-fu Panda ?

  • Esprits Rebelles - Coolio / Gangsta's paradise

    Souviens-toi jeune trentenaire, en 1996 sortait Esprits rebelles avec Michelle Pfeiffer où elle incarnait un ancien officier de la Marine qui s’était reconverti en prof dans un lycée difficile. Un film qui a marqué toute une génération aussi bien par son histoire inspirée de la réalité que de sa bande originale qui a fait un vrai carton.

     

    Reprise d’une chanson de Stevie Wonder, Coolio (de son vrai nom Artis Ivey) explose les charts en vendant des millions d’exemplaires de Gangta’s paradise et marque nos mémoires par la même occasion.





  • Nouvelle rubrique sur Ciné2909 : Quand la musique fait son cinéma !!

    Au cinéma, nos yeux en prennent souvent plein la vue mais il y a aussi nos oreilles qui sont mises à contribution. On pense tout d’abord aux dialogues, transition parfaite pour vous rappeler que vous pouvez aller faire un tour du coté des Répliques cultes mais là où je veux vous emmener c’est vers les bandes originales des films.

     

    Il est indéniable que certaines chansons sont totalement liées aux films auxquels ils sont rattachés, il nous suffit d’entre quelques notes pour voir surgir en nous d’énormes émotions. Je suis donc tout aussi ému d’inaugurer une nouvelle rubrique sur Ciné2909 avec Quand la musique fait son cinéma et en vidéo s’il vous plait !

     

    Dans 5 petites minutes vous aurez droit à la première note qui devrait vous renvoyer quelques années en arrière et rendez-vous régulièrement sur Ciné2909 pour en découvrir d’autres.

  • London boulevard

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    Fraichement sorti de prison, Mitchel (Colin Farrell) est accueilli par Billy (Ben Chaplin) et aussitôt ce dernier lui propose de reprendre ses bonnes vieilles habitudes de gangster. Seulement ces 3 années d’enfermement ont fait prendre conscience à Mitchell ses erreurs passés et il ne tient évidemment pas à retourner derrière les barreaux. Toutefois, il a besoin d’informations après un crime commis sur un de ses potes d’enfance ; il est à la recherche de 2 jeunes qui l’ont violemment agressé et provoqué sa mort. Pour cela il va être présenté à Gant (Ray Winstone), un homme puissant et respecté qui n’a pas peur de se salir les mains.

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    Autant jouer cartes sur table immédiatement, je ne suis pas du tout entré dans l’histoire de London boulevard. C’est d’autant plus dommage que Colin Farrell est irrésistible avec en face de lui un Ray Winstone tout aussi exceptionnel hélas le problème vient cette romance avec la star qu’incarne Kieira Knightley. Une relation qui désamorce tout la tension accumulée et qui nous fait perdre pied dans l’intrigue principale et sans cette parenthèse, le film aurait vraiment un tout autre visage. Pour une première réalisation, William Monahan distille des éléments intéressants notamment dans le dénouement mais cette copie là reste bien insuffisante !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les paparazzis sont bien grossiers !

  • American translation

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    Notre pote Aurore (Lizzie Brocheré) s’était rendue à l’hôtel Bristol afin de voir son père actuellement en voyage à paris pour ses affaires mais une fois de plus leur rencontre s’est transformé en réunion de travail. Une nouvelle déception pour elle qui va cependant à croiser le regard de Chris (Pierre Perrier) et ce fut immédiatement le coup de foudre. Très vite, le jeune homme emménage dans l’appartement d’Aurore à Paris et le couple se la coule douce mais le comportement de Chris a parfois de quoi laisser perplexe. Un jour, ils décident de prendre la route et tombent sur un jeune prostitué qui réveille des pulsions chez Chris, des pulsions meurtrières !

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    Vraiment un drôle de film que cet American translation que l’on doit à la collaboration de Jean-Marc Barr & Pascal Arnold. La scène d’ouverture ne fait pas mystère sur la nature criminelle de son personnage principal et on suit ainsi son parcours allant jusqu’à impliquer sa petite-amie. Le duo de comédiens se donne corps et âme malheureusement on ne trouve pas vraiment trace de leur âme tant leurs personnages apparaissent comme dépourvus de caractères. Selon le générique de fin, les réalisateurs se sont inspirés du vécu de véritables serial-killers, peut-être auraient-ils du également s’inspirer de bons films ça nous aurait évité de perdre notre temps !

     

    Il faut le voir pour : Se dire que même avec une camionnette Peugeot, vous pouvez aller draguer les nanas !

  • Une séparation

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    Entre Simin & Nader (Leila Hatami & Peyman Moadi ) rien ne va plus, le couple est aux bords de la séparation. Simin a pour projet de partir à l’étranger alors que son mari refuse de quitter l’Iran prétextant notamment qu’il doit s’occuper de son père atteint de la maladie d’Alzheimer. Entre ces 2 parents qui se déchirent se trouve Termeh (Sarina Farhadi), 11 ans qui garde l’espoir que tout redevienne comme avant. Le couple a pourtant passé le point de non-retour puisque Simin quitte le foyer pour emménager chez sa mère. Il faut désormais que Nader trouve une personne pour s’occuper de son père et c’est ainsi qu’il engage Razieh (Sareh Bayat) mais un terrible drame va alors se jouer.

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    Autant être honnête avec vous, il ne se passe quasiment rien dans Une séparation ce qui n’empêche pas le film de Asghar Farhadi, qui m’avait déjà agréablement surpris avec A propos d’Elly, d’être merveilleusement réussi. On y suit le combat judiciaire de 2 familles mais autour de cet évènement c’est une photographie de la société iranienne à travers des thèmes comme la religion, la lutte des classes etc. Récompensé de nombreux prix d’interprétation lors de la Berlinale 2011, l’ensemble des comédiens est vraiment sidérant au point que les scènes devant le juge pourraient presque être assimilées à un documentaire. Un film fort qu’il faut aller voir d’où mon Coup de cœur Ciné2909 et surtout un réalisateur à surveiller à tout prix !

     

    Il faut le voir pour : Programmer toutes vos machines sur le 4 quand votre femme n’est pas là !