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  • The prodigies

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    Jimbo n’était encore qu’un enfant lorsqu’on l’a retrouvé dans la cave de sa maison où il était resté enfermé depuis 1 semaine avec les corps sans vie de ses parents. Les premiers éléments de l’enquête ont établi que le père avait battu à mort son épouse avant de se donner la mort par pendaison mais étrangement le jeune garçon s’est accusé du crime. Richard Killian s’intéresse de près à ce fait divers car il est convaincu que ce jeune garçon dit la vérité et qu’il possède de fantastiques pouvoirs. Quelques années plus tard, ce dernier est devenu professeur et est resté très proche de Killian ; ils vont alors faire une incroyable découverte. 5 jeunes semblent manifester des dons exceptionnels semblables à ceux de Jimbo, ce sont de futurs prodiges qu’ils doivent protéger.

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    A défaut de pouvoir réaliser un film de super-héros à la française, Antoine Charreyron s’est donc lancé dans un ambitieux projet avec The prodigies adapté du roman de Bernard Lentéric. Si les images de synthèse sont de bonne facture, il faut bien reconnaitre qu’ils n’ont pas la finesse des grands studios américains mais on fait vite abstraction de ce détail purement esthétique. On est davantage marqué par certains éléments du film comme ses scènes de violences aussi bien physiques que sexuelles et ça reste tout de même à réserver à un public averti (plutôt à interdire aux – de 16 ans). Personnellement je l’ai trouvé assez froid, on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et à s’attacher aux personnages, un 1er essai loupé donc pour le réalisateur et loin d’être prodigieux.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’utiliser vos pouvoirs contre les oiseaux, ils vous ont rien fait !

  • Blue valentine

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    La rencontre entre Cindy & Dean (Michelle Williams & Ryan Gosling) est une belle histoire même si le couple a du traverser de terribles épreuves avant d’en arriver là où ils sont aujourd’hui. Parents d’une petite Frankie (Faith Wladyka), ils sont pourtant au bord de la séparation ; nous sommes bien loin de l’époque où ils étaient fous amoureux. C’est en faisant un déménagement que notre pote Dean a croisé pour la première fois Cindy et il est tombé immédiatement sous son charme. Il a fallu du temps avant que son coup de cœur ne trouve un écho car la jeune Cindy traversait une période difficile ; elle est tombée enceinte et ne se sentait pas prête à assumer cet enfant.

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    Elle en a fait du chemin depuis ses débuts dans Dawson notre chère Michelle Williams et on la retrouve dans un drame romantique assez perturbant. On est en effet un peu décontenancé lorsque le film se met à remonter le temps et le seul repère que j’ai pu trouver c’est l’évolution capillaire de Ryan Gosling ! Blue valentine s’attache donc à nous faire vivre de manière simultanée la formation d’un couple et son délitement conséquence d’un amour disparu. C’est un bon petit film qui doit énormément à son couple vedette mais pas de quoi marquer nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Louer une chambre futuriste la prochaine fois que vous allez à l’hôtel.

  • Low cost

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    Bienvenue à bord du Boeing 737-200 affrété par la compagnie Lebud Jet, l’avion va bientôt quitter Djerba pour rejoindre Paris … du moins c’est ce qui était prévu ! En effet, alors que le décollage était imminent, les passagers apprennent que leur voyagiste a fait faillite et que l’appareil est désormais cloué au sol. Refusant de quitter leurs sièges, les passagers avec Dagobert (Jean-Paul Rouve) en tête décident d’occuper l’avion et mieux encore de le faire décoller ! Parmi eux se trouve Jean-Claude (Gérard Darmon), ancien pilote avec 35 000 heures de vol à son actif qui est prêt à reprendre du service. Les voilà donc dans le ciel mais à leur atterrissage, ils vont vite déchanter !

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    En voilà une très bonne surprise de notre pote Maurice Barthélémy, Low cost est une comédie qui n’est pas sans nous rappeler le mythique Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? On embarque donc pour un vol mémorable avec une belle galerie de personnages parmi lesquels on retrouve en première ligne son ex-compère des Robins des bois Jean-Paul Rouve. Bien entendu, si vous vous souvenez des sketches qui ont fait les belles heures de Canal +, vous savez qu’il faut s’attendre à un humour plutôt absurde et je vous garantis que vous allez vous marrer ! Un film rafraîchissant qui ne vole certes pas très haut mais assez pour nous changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’avoir peur des nains !

  • Y’a-t-il un flic pour sauver la reine ?

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    En planque et sur la piste d’un réseau de drogues, notre pote Nordberg (O. J. Simpson) a malheureusement été repéré et s’est retrouvé dans un piteux état. C’est le valeureux Frank Drebin (Leslie Nielsen) qui va prendre le relais de cette enquête qui va le mener tout droit au bureau du suspect N°1, un certain Vincent Ludwig (Ricardo Montalban). En apparence, cet homme n’a rien à se reprocher, la preuve en est qu’il préside le comité chargé d’accueillir la visite officielle de la Reine d’Angleterre Elisabeth II (Jeannette Charles). Mais le flair de Frank est infaillible même s’il se laissera détourner par les yeux de la belle Jane Spencer (Priscilla Presley), il fera son devoir de flic avant tout !

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    Le rôle de Frank Drebin est sans aucun doute possible celui qui a permis à Leslie Nielsen de se faire connaitre dans le monde. A la réalisation, retrouve bien évidemment David Zucker et son humour absurde mais tellement efficace d’autant plus que Leslie Nielsen (repéré dans Y’a-t-il un pilote dans l’avion ?) est réellement irrésistible dans la peau de ce flic gaffeur. Là encore, on aura l’occasion de retrouver son personnage puisque cet épisode sera le premier - et le meilleur - d’une trilogie. Y’a-t-il un flic pour sauver la reine ? est donc une comédie culte, un must dans le genre de la parodie bien loin des inepties proposées de nos jours.

  • Medianeras

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    Buenos Aires compte plus de 3 millions d’habitants parmi lesquels notre pote Martin (Javier Drolas), créateur de sites webs et qui passe le plus clair de son temps scotché sur son écran d’ordinateur. Comme seule compagnie, il a un petit chien dont il a hérité de son ex partie aux États-Unis et qui a décidé de faire sa vie là-bas. Non loin de chez Martin, il y a Mariana (Pilar López de Ayala) ; une jeune architecte qui aurait aimé voir se construire une de ses réalisations mais qui doit pour le moment se contenter de décorer les vitrines des magasins. Elle aussi est en proie à une grande solitude et semble avoir plus d’affinités avec les mannequins en plastique qu’elle a chez elle qu’avec n’importe qui d’autre.

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    Avis partagé pour Medianeras qui s’intéresse au destin de 2 célibataires qui vont finir par se rencontrer. Avant d’arriver à ce happy-end prévisible qui nous fait quitter la salle avec un le cœur léger, on a toutefois droit à des portraits à l’image de leur existence à savoir assez mornes. D’ailleurs, le plus intéressant reste le contexte dans lequel tous deux évoluent ; la ville de Buenos Aires semblable à toutes les grandes métropoles devient un personnage à part entière où la communication ne s’opère qu’à travers les progrès technologiques. Pour son premier film au cinéma, le réalisateur Gustavo Taretto a réadapté son court-métrage mais n’est pas parvenu à trouver le rythme adéquat pour nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Aller vous acheter un pull rayé blanc et rouge.

  • Niko, le petit renne

    Bonjour, je m’appelle Niko et je suis un renne.

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    a.jpgJe n’ai jamais connu mon père mais maman dit qu’il fait parti de la Brigade magique du Père Noel et je suis sur que c’est vrai ! Un jour, moi aussi je pourrais voler dans le ciel et conduire le traineau du Père Noel pour qu’il puisse distribuer les cadeaux auprès des enfants du monde entier.

     

    Julius me dit qu’à force d’entrainement j’y arriverais hélas, sans le vouloir, j’ai mené des loups à la Vallée des rennes et tout le monde a été sauvé de justesse. Ils pensent tous que tout cela est de ma faute et j’ai donc décidé de les quitter pour rejoindre mon papa.

     

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    Mais l’heure est grave ; les loups affamés ont décidé de se rendre dans le village du Père noël afin de manger les rennes de son attelage. Je dois absolument les avertir du danger !

     

     

     

    En savoir plus sur Niko, le petit renne ?

    En savoir plus sur Niko le petit renne 2 ?

  • Un baiser papillon

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    Cela fait 6 mois que Billie (Valeria Golino) a appris qu’elle était gravement malade ; atteint d’un cancer elle est condamnée et doit se résoudre à abandonner son mari Louis (Vincent Perez) et ses 2 filles Manon & Fleur (Roxanne Depardieu & Iman Perez). Jusqu’à présent elle avait gardé le secret sur sa santé mais avec sa chimiothérapie, elle ne peut plus leur cacher la vérité. Seule sa pote d’enfance Marie (Elsa Zylberstein) était au courant ; elle aussi traverse une période difficile. Elle tente désespérément de tomber enceinte mais à l’âge de 38 ans, il semble qu’il y ait peu d’espoir qu’elle connaisse la joie d’être mère.

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    Pour sa première réalisation au cinéma, Karine Silla a su s’entourer d’un casting particulièrement soigné notamment avec un trio de comédiennes qui ne manque pas de charmes. A notre grand regret, les présences de Valeria Golino, Elsa Zylberstein & Cécile De France ne suffisent pas à insuffler une âme à ce film. Dès les premières minutes, on est bombardé par une galerie de personnages dont on découvre progressivement les liens qui les unit mais on pressent qu’il manque déjà quelque chose. A force de vouloir faire à tout prix un film choral, Un baiser papillon se retrouve dénué d’émotions et donc d’intérêt ; un bel écrin mais pas de bijou pour l’accompagner.

     

    Il faut le voir pour : Croire aux miracles !

  • Gianni et les femmes

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    Malgré le fait qu’il soit marié et père de famille, notre pote Gianni (Gianni Di Gregorio) est un grand séducteur ou du moins il l’était ! Alors que Rome regorge de femmes magnifiques, il semblerait que cet homme retraité soit devenu complètement transparent et cela, il ne peut le supporter. Il décide alors de reprendre les choses en main en se remettant par exemple au sport mais il va devoir se faire une raison : il n’est plus le fringant jeune homme d’autrefois. Quand il n’est pas ignoré, les femmes le considèrent comme le parfait … grand-père ! Et puis comme s’il n’avait pas assez de tracas, sa mère (Valeria De Franciscis) ne cesse de l’importuner et de dilapider son argent.

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    C’est vrai que les hommes ont parfois un ego sur-dimensionné et ce n’est pas notre pote Gianni Di Gregorio qui me contredira. Le réalisateur auréolé du succès critique avec Le déjeuner du 15 Aout incarne ainsi un jeune retraité qui a perdu tout son pouvoir de séduction et qui constate bien malgré lui les ravages de la vieillesse. Une comédie très légère avec 2-3 bons moments (notamment avec la mère accro au poker) mais pas de quoi marquer les mémoires des spectateurs. On est tout juste sauvé de l’ennui car le personnage est véritablement attachant mais on oubliera Gianni et les femmes. A privilégier surtout si vous êtes à la retraite ou pour vous consoler de vous être pris un râteau !

     

    Il faut le voir pour : Confisquer les bouteilles de champagne à votre mère !

  • Le chat du rabbin

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    A Alger, tout le monde connait ce chat qui n’a pas de nom, on l’appelle le chat du rabbin. Il appartient en effet au rabbin Sfar et sa fille Zlabya l’adore et puis un jour l’incroyable se produit : le chat se met à parler ! La communication avec ses maitres étant désormais plus facile, il se pose certaines questions comme le fait de savoir s’il peut être considéré comme juif. Si tel est le cas, pourquoi n’a-t-il pas eu droit à une bar-mitsva comme les autres ! Pendant ce temps, le rabbin est inquiet car pour etre officiellement reconnu Rabbin de la communauté, il doit passer un examen de français et le doute s’installe alors dans son esprit.

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    On a tendance à l’oublier mais avant d’être le réalisateur encensé de Gainsbourg, vie héroïque (César du meilleur premier film); Joann Sfar est avant tout un auteur de bande-dessinée et ce n’est donc pas réellement une surprise de voir une de ses œuvres adaptées pour le grand écran par ses propres soins. L’œuvre papier date de 2002 et après avoir séduit 1 million de lecteurs profite notamment de la technologie 3D pour ravir nos yeux, Le chat du rabbin est aussi beau qu’il est passionnant avec un humour corrosif. Certainement un des meilleurs films d’animation français de ces derniers temps et il serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Croiser la route d’un certain reporter belge !

  • Monsieur papa

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    Cette fois notre pote Marie Vallois (Michèle Laroque) a décidé d’agir, elle va prendre les choses en main pour satisfaire son fils Marius (Gaspard Meier-Chaurand). Ce dernier s’est montré particulièrement turbulent avec une idée en tête ; retrouver son père qu’il n’a jamais eu la chance de connaitre. C’est ainsi qu’une idée a germé dans l’esprit de Marie : engager un homme qui se ferait passer pour le père de Marius et c’est ce qui l’a conduit à se présenter auprès de Robert Pique (Kad Merad) qu’elle avait croisé sur son lieu de son travail. L’objectif est de détruire le mythe qu’a construit Marius autour de son père mais les choses ne vont pas se passer comme elle le voudrait.

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    On en a beaucoup parlé et le voilà devant nos yeux ce premier film réalisé par Kad Merad qui enfile par la même occasion la casquette de comédien. Des débuts prometteurs avec Monsieur papa car il a eu l’intelligence de ne pas en faire une comédie banale qui se serait perdue dans la masse de productions françaises. Le seul hic c’est un manque d’émotions dans la relation entre le jeune Marius et Robert, on n’est pas du tout convaincu par les rapports entre ces 2 personnages ce qui plombe complètement ce film. En fonction de ses affinités avec le nouveau réalisateur, on sera plus ou moins indulgent et pour ma part la surprise se mêle à une certaine déception.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les hommes ne savent pas repasser les vêtements !