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donatella finocchiaro

  • Terraferma

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    Bien que la pêche ne soit pas aussi prolifique qu’auparavant, Ernesto (Mimmo Cuticchio) reste attaché son bateau car il s’agit du dernier lien avec son fils Pietro disparu en mer il y a maintenant 3 ans. Il vit sur l’ile de Lampedusa et avec l’été viennent les touristes, l’occasion pour Giuletta (Donatella Finocchiaro), veuve de Pietro et de son fils Filippo (Filippo Pucillo) pour renflouer un peu leurs économies. Lors d’une sortie en pêche avec son grand-père, Filippo croise un radeau débordant d’immigrés africains et certains d’entre eux se lancent à la mer à la vue du bateau. Ne pouvant rester les bras croisés, ils sauvent notamment une femme enceinte et son fils ; un acte de solidarité qui pourrait leur couter cher.

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    Derrière son ambiance estivale, Terraferma s’intéresse à un tout autre phénomène à savoir le sort des immigrés prêts à risquer leur vie pour s’offrir un avenir. Ce décalage est d’ailleurs mis très justement en image lorsque l’on découvre des corps échoués sur une plage pleine de touristes. Malgré ce thème grave et fort, on ressent une certaine légèreté qui ressort de ce film ; l’ile de Lampedusa étant pourtant bel et bien une plaque tournante de l’immigration. En dehors de Filippo, il est dommage que l’histoire n’ait pas creusé davantage le personnage d’Ernesto et surtout celui de Giuletta qui apparait plutôt fade en comparaison avec les autres. Si on ne peut nier l’engagement du réalisateur Emanuele Crialese qui connait bien l’ile en question, il manque juste quelque chose pour marquer le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier la chance d’avoir une "Terre ferme" où vivre !

  • L’amour a ses raisons

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    L’amour est un sentiment compliqué qui peut intervenir sans que l’on s’y attende et peut également vous réserver son lot de surprises quel que soit notre âge. Roberto (Riccardo Scamarcio) est un futur avocat et s’apprête à épouser Sara (Valeria Solarino), son destin semble tout tracé mais lors d’un voyage dans un village toscan, il va se laisser séduire par Micol (Laura Chiatti). Autre histoire, Fabio (Carlo Verdone) est un célèbre présentateur de télé qui a une vie tranquille mais qui va s’aventurer dans une relation extraconjugale avec l’imprévisible Eliana (Donatella Finocchiaro). Enfin, Adrian (Robert De Niro) est un miraculé de la vie, il a eu une greffe du cœur et celui-ci va battre pour les beaux yeux de Viola (Monica Bellucci).

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    Ah l’amour !! C’est un sujet intarissable et ce n’est pas le réalisateur Giovanni Veronesi qui dira le contraire puisqu’il clôt avec L’amour a ses raisons une trilogie sur ce thème universel. Divisé en 3 parties, le film nous fait passer un agréable moment par son ambiance vaudevillesque dommage que certains détails viennent gâcher la fête. On pense avant tout à ce narrateur étrange, Cupido censé être le Dieu de l’amour qui est ici un chauffeur de taxi (??) jouant les intermédiaires mais personnage qui s’avère plus ridicule qu’autre chose. Et puis il y a les histoires parfois poussives, la 1ère me faisant penser (je vais peut-être faire dresser les cheveux à quelques uns) à Benvenuti al Sud et qui auraient gagné à être raccourcies de quelques minutes.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un homme est plus rapide qu’une voiture !