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  • Une belle fin

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    Notre pote John May (Eddie Marsan) n'a pas un travail très facile et pourtant il aime ce qu'il fait. Lorsqu'une personne seule décède, il est chargé de retrouver son entourage ; de proches amis ou des membres de la famille. Un travail minutieux dans lequel cet homme s'implique énormément avec souvent peu de résultats puisque John est régulièrement la seule présence lors des enterrements de ces disparus. Après plus de 20 ans de bons et loyaux services, il apprend que son service va être fusionné avec celui d'une autre ville et que son emploi ne sera pas maintenu. Il lui reste quelques jours pour traiter ce qui sera son dernier dossier, celui d'un certain William Stoke.

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    Il y a des personnages dans le Cinéma qui marquent l'esprit des spectateurs et on peut dire que John May va rester dans nos mémoires. Le film d'Uberto Pasolini nous donne l'occasion de découvrir un métier tout à fait particulier qui fait ressortir le phénomène social attristant qu'est la solitude. A travail unique, il fallait quelqu'un d'unique et Eddie Marsan se montre tout simplement formidable avec ce personnage généreux aux manières méticuleuses auquel on s'attache instantanément. En dépit d'une conclusion plutôt prévisible, la force émotionnelle qui se dégage du dernier plan est prodigieuse et risque de faire couler bien des larmes. Un film sublime et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Manger moins de thon en boite !

  • Le dernier pub avant la fin du monde

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    Le 22 Juin 1990 restera une date gravée dans la mémoire de Gary (Simon Pegg). C’est ce jour-là qu’avec ses 4 potes d’enfance Andy, Steven, Oliver & Peter (Nick Frost, Paddy Considine, Martin Freeman & Eddie Marsan) qu’ils ont enfin quitté le lycée et qu’ils ont célébré l’évènement par un barathon en 12 étapes à travers tout Newton Haven. A l’époque, ils n’ont pas pu aller plus loin que le 9ème bar et pour Gary c’est donc un défi qu’ils doivent de nouveau relever. Ils vont donc se réunir pour achever leur œuvre et atteindre le dernier pub : La fin du monde. Seul souci à l’horizon, il semblerait bien que Newton Haven ait été envahi par des extraterrestres !

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    Des potes d’enfance qui se réunissent pour une tournée des bars et qui se retrouvent au milieu d’une invasion d’extraterrestres, un pitch qui sent bon la franche rigolade. Quand en plus on sait que c’est Edgar Wright (Hot Fuzz, Scott Pilgrim …) qui manie la caméra alors on s’attend à se marrer mais avant cela tout porte à croire qu’il faudra passer d’abord au bar ! On ne peut pas dire que l’hilarité soit au rendez-vous avec Le dernier pub avant la fin du monde d’autant que l’arrivée soudaine des envahisseurs n’apporte pas grand-chose si ce n’est quelques effets spéciaux. Une idée de départ qui semblait plutôt bonne qui se transforme en une déception digne d’une bonne vieille gueule de bois.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de penser que votre mari a trop bu quand il vous dit qu’il a croisé des extraterrestres.

  • Jack le chasseur de géants

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    Son oncle lui avait demandé d’aller vendre un cheval et c’est ainsi que notre pote Jack (Nicholas Hoult) s’est retrouvé dans les ruelles du village. C’est là qu’il rencontre un drôle de moine qui lui subtilise son canasson et lui donne en échange un sac contenant … des haricots. Evidemment, en rentrant à la maison, Jack se faire sévèrement sermonner mais il est sur le point de vivre une formidable aventure. En effet, il égare un des haricots qui, au contact de l’eau, va faire pousser une plante géante s’élevant dans le ciel et qui va devenir une passerelle. Lorsqu’il était enfant, il a entendu de nombreuses histoires mais cette fois c’est la réalité ; il va bientôt pénétrer dans le monde des Géants !

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    C’est ce qu’on appelle la loi des séries ; après Sam Raimi et Le monde fantastique d'Oz c’est maintenant à l’ancien réalisateur d’X-Men Bryan Singer de s’attaquer à un conte pour enfants. Avec Jack le chasseur de géants, vous aurez tous reconnu les histoires de Jack et le Haricot magique & Jack le tueur de géants mais cette adaptation n’est pas vraiment de taille. Disons que le grand public trouvera quand même son compte puisque l’aventure est au rendez-vous, les effets spéciaux sont de bonne facture hormis peut-être ces géants trop superficiels à mon gout. Tout ça manque tout de même de spectacle en dehors de la scène finale tout comme ce couple Eleanor Tomlinson / Nicholas Hoult qui manque singulièrement de prestance. Un film au final assez sage et qui ne cherche pas à dépasser le statut d’un simple divertissement familial.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d’avaler un haricot !

  • Tyrannosaur

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    Après avoir perdu aux jeux, notre pote Joseph (Peter Mullan) s’est de nouveau laissé emporter ce qui l’a conduit à commettre l’irréparable : il a frappé à mort son chien Bluey, son dernier vrai compagnon. Cet homme vit en effet seul depuis la mort de sa femme et depuis ce drame, il n’a cessé de se replier sur lui-même si bien qu’il lui arrive souvent de perdre ses nerfs. Une nouvelle altercation vient de se produire avec des jeunes dans un bar, une réaction qu’il ne supporte plus lui-même et est-ce vraiment le hasard qui va le conduire dans la boutique d’Hannah (Olivia Colman). Cette dernière, croyante, n’hésite pas à tendre la main aux autres mais qui lui tend la main lorsqu’elle en a besoin ?

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    Nouvelle étape dans la carrière de Paddy Considine qui signe avec Tyrannosaur son premier long-métrage mais surtout donne une suite à son court Dog Altogether. Il dresse les portraits sans concessions de 2 écorchés de la vie ; un homme qui traverse la vie tel un spectre et une femme qui se raccroche à sa foi pour ne pas se laisser complètement abandonner au calvaire qu’est devenu son couple. Si au départ on est submergé par la prestation de Peter Mullan, c’est ensuite l’excellente Olivia Colman qui accapare notre attention, l’un et l’autre donnent ainsi tout le caractère de ce film. A l’opposé du feel good movie, voici donc un feel bad movie puissant et superbement maitrisé, à découvrir car le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Offrir un peu plus de sourire aux autres !

  • London boulevard

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    Fraichement sorti de prison, Mitchel (Colin Farrell) est accueilli par Billy (Ben Chaplin) et aussitôt ce dernier lui propose de reprendre ses bonnes vieilles habitudes de gangster. Seulement ces 3 années d’enfermement ont fait prendre conscience à Mitchell ses erreurs passés et il ne tient évidemment pas à retourner derrière les barreaux. Toutefois, il a besoin d’informations après un crime commis sur un de ses potes d’enfance ; il est à la recherche de 2 jeunes qui l’ont violemment agressé et provoqué sa mort. Pour cela il va être présenté à Gant (Ray Winstone), un homme puissant et respecté qui n’a pas peur de se salir les mains.

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    Autant jouer cartes sur table immédiatement, je ne suis pas du tout entré dans l’histoire de London boulevard. C’est d’autant plus dommage que Colin Farrell est irrésistible avec en face de lui un Ray Winstone tout aussi exceptionnel hélas le problème vient cette romance avec la star qu’incarne Kieira Knightley. Une relation qui désamorce tout la tension accumulée et qui nous fait perdre pied dans l’intrigue principale et sans cette parenthèse, le film aurait vraiment un tout autre visage. Pour une première réalisation, William Monahan distille des éléments intéressants notamment dans le dénouement mais cette copie là reste bien insuffisante !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les paparazzis sont bien grossiers !

  • La disparition d'Alice Creed

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    Tout a été préparé minutieusement et surtout toutes les précautions ont été prises, Victor & Danny (Eddie Marsan & Martin Compston) peuvent désormais passer à la suite de leur plan. Dans leur fourgon, ils attendant qu'elle sorte puis se ruent vers elle et la kidnappe sans laisser de témoin. Confinée dans une chambre, Alice Creed (Gemma Arterton) est prise de panique, ne comprenant pas ce qui vient de lui arriver. Très vite les kidnappeurs lui font savoir qu'ils vont demander une forte rançon à son père et celui-ci a tout intérêt à la payer s'il veut la revoir vivante mais un secret plane au-dessus de cet enlèvement.

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    Un départ en fanfare, un kidnapping orchestré de main de maitre puis pas mal de questions surviennent. Pendant plus d'une heure, c'est un huis-clos nerveux puis le voile se lève soudain et s'en suit alors un jeu de chaises musicales où chaque personnage devient tour à tour manipulateur et manipulé. Si La disparition d'Alice Creed parvient à nous captiver au départ, une fois qu'on a toutes les cartes en main ; le film ne nous réserve plus beaucoup de surprises. Le dénouement est pour le moins décevant pour ne pas dire bâclé ; chose qu'on peut pardonner pour une première réalisation et au vu d'un budget peu onéreux.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas jeter n'importe quoi dans les WC, vous pourriez avoir du mal à l'avaler.