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  • Les Tuche

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    Chez les Tuche, le chômage est une tradition familiale qui se transmet depuis des générations.  Jeff (Jean-Paul Rouve) fut donc très malheureux lorsqu’il fut obligé de travailler mais ce temps-là est terminé, après 18 années d’effort il est enfin devenu chômeur ! Une fierté qui mérite bien une double ration de frites et de gratin à partager avec toute sa famille qui va également fêter une chose incroyable : ils viennent de gagner 100 millions d’euros à la loterie. Fini la vie à Bouzolles, fini la pomme de terre … euh non bref, ils partent à Monaco car Jeff veut faire plaisir à sa femme Cathy (Isabelle Nanty) ; elle qui considère la princesse Stéphanie comme une sœur.

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    C’est une comédie qui peut parfois vous rester en travers de la gorge car l’humour n’y est pas très fin, c’est le moins que l’on puisse dire. Déjà il faut avoir un faible pour la patate et surtout pour l’état d’esprit insufflé par Olivier Baroux (le compère de Kad) à savoir du bon 2ème voire 3ème degré ce qui est loin de tucher tout le monde. Rajoutez à cela des personnages très caricaturés qui en font souvent trop, un dénouement écrite d’avance avec son message moralisateur selon lequel l’argent ne fait pas le bonheur mais il n’empêche qu’il y a des passages marrants. C’est n’est pas la grande folie du moment non plus, Les Tuche ne nous laisseront pas un grand souvenir et risque d’être laissé sur la tuche par quelques spectateurs !

     

    Il faut le voir : Penser à organiser une purée-party !

  • Cinéman

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    Il s’appelle Régis Deloux (Franck Dubosc) et jusqu’à présent il n’était qu’un simple professeur de la banlieue de Montreuil sous bois. Pourtant, il possède un don particulier ou du moins il a entre ses mains un objet magique : la broche de Sissi alias Viviane Cook (Lucy Gordon). C’est Pierre Richard en personne qui lui a appris qu’il suffisait d’un simple baiser sur la broche pour se retrouver propulsé dans un film de cinéma. Sa mission est de sauver Viviane qui a été enlevée par l’ignoble Douglas Craps (Pierre-François Martin Laval) et qui la promène de films en films. De Pour une poignée de dollars à Robin des bois, Régis va vivre des aventures passionnantes.

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    L’univers du cinéma est immensément riche et on s’attendait donc à un bel hommage placé sous le signe du rire de la part de Yann Moix. Une fois qu’on se retrouve devant le film, on se dit alors que Cinéman est tout simplement une aberration ; un cauchemar pour tout bon spectateur qui se respecte. Passe encore le scénario ridiculement expéditif mais cette pseudo comédie nous gave pendant 1H30 avec ses gags très lourdauds et Dubosc en fait des tonnes ce qui tape rapidement sur les nerfs. Rarement une comédie française n’aura été aussi consternante et donc vous aurez compris qu’il vaut mieux aller voir un vrai film de cinéma.



    Il faut le voir pour : Rêver de pouvoir un jour entrer dans les films pour détruire celui-ci !

  • Tokyo !

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    Bienvenue à Tokyo, capitale animée du Japon. Hiroko & Akira (Ayako Fujitani & Ryo Kase) viennent d’arriver en ville et en attendant de pouvoir trouver leur propre appartement, ils sont hébergés par Akemi (Ayumi Ito). Tokyo, c’est aussi là qu’un drôle d’individu sème la terreur ; surgissant des égouts il se fera connaitre sous le nom de M.Merde (Denis Lavant). Et puis n’oublions pas les Hikikomori ; ces japonais qui ne supportent pas la vie en communauté préférant rester reclus chez eux. Cela fait 11 ans que cet homme (Teruyuki Kagawa) n’a pas mis un pied dehors mais un tremblement de terre et une livreuse de pizza (Yû Aoi) va changer sa vie.

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    Le projet est original ; confier à 3 réalisateurs et pas n’importe qui des courts-métrages ayant pour dénominateur commun la ville de Tokyo. Michel Gondry (Soyez sympas, rembobinez), Leos Carax (Pola X) & Joon Ho-Bong (The Host) proposent ainsi 3 histoires vraiment pas ordinaires. Indépendantes les unes des autres, chaque partie permet de découvrir l’excentricité qui caractérise si bien les japonais mais également celui des réalisateurs. Les histoires sont étonnantes et promettent quelques moments de rire ; il y en a pour tous les gouts et Tokyo ! mérite ainsi qu’on lui prête de l’attention.

     

    Il faut le voir pour : Faire prendre un bain à vos chaises.

  • Go fast

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    C’est une grosse opération qui est mise en place. Un énorme trafic de résine de cannabis a été identifié ; du Maroc en France en passant par les cotes espagnoles. Pour démanteler ce réseau, il faut un agent infiltré et ce sera notre pote Marek (Roschdy Zem) qui vient de perdre ses équipiers de la BRI à la suite d’une mission. Marek devient ainsi Slimane, lui qui avait déjà joué les taupes pour un braquage de banque va devoir maintenant se faire passer pour un chauffeur de Go Fast. La règle est simple, la marchandise débarque en Espagne et c’est ensuite à lui de la faire remonter en France pour l’écouler dans toute l’Europe.

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    Un film d’action à la française ça nous change un peu bien que nous n’ayons pas les mêmes moyens en terme de production que nos amis les américains (il faut dire que c’est la crise en ce moment !). Go Fast est efficace, mélange de Taxi et Le transporteur ; il ne s’attarde pas sur un scénario lui aussi vite expédié mais sur des scènes d’action menées à 100 à l’heure. Roschdy Zem montre qu’il a le physique pour jouer les héros et c’est donc un film plutôt divertissant où le seul intérêt est de voir de belles bagnoles rouler à des vitesses vertigineuses.

     Il faut le voir pour : Vérifier que la voiture qui est dans votre garage est bien la vôtre !

  • Cliente

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    Ne parlez jamais du grand amour à Judith (Nathalie Baye) car elle vous rirait au nez ! Cette quinquagénaire ne croit plus au prince charmant depuis son divorce et quelques temps après elle a découverte l’escort. Avec Internet et en quelques clics, elle peut trouver l’homme qu’il lui faut et quand elle le souhaite ; son dernier choix s’appelle d’ailleurs Patrick (Eric Caravaca). Contre quelques centaines d’euros, elle obtient ce qu’elle veut sans les complications d’un couple et c’est très bien comme ça. Pourtant, ses relations avec Patrick deviennent de plus en plus fréquentes jusqu’à mettre en péril la vie privée du jeune homme.

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    Ce n’est pas tous les jours que le cinéma s’intéresse à la vie sexuelle des femmes et c’est sans tabous que Josiane Balasko s’y colle. Nathalie Baye y incarne une femme qui ne croit plus aux illusions de l’amour après une énorme déception et qui préfère se rassurer à coups de billets. Au départ c’est plutôt sympa, on découvre cette relation atypique ainsi que le quotidien des deux intéressés notamment la vie de présentatrice de télé achat de Judith. Après ça se gâte un peu, le triangle Baye/Caravaca/Carré se forme et là il ne se passe plus grand-chose si ce n’est des pleurs et des regrets.


    Il faut le voir pour : Apprendre que les indiens ne font pas Hugh !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Didine

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    Dès qu’elle a eu le message, Alexandrine (Géraldine Pailhas) a couru à l’hôpital. Sa pote d’enfance Muriel (Julie Ferrier) vient de faire une tentative de suicide ; depuis sa rupture avec François (Benjamin Biolay), elle était très fragile et heureusement, elle va s’en sortir. C’est au cours d’une de ses visites que Didine va entrer en contact avec l’association La main tendue qui vise à assurer une compagnie aux personnes âgées. Parce qu’elle a du temps libre, elle devient alors bénévole et va devoir s’occuper de Mme Mirepoix (Edith Scob), une femme peu sociable. Ça ne va pas être de la tarte mais elle ne va certainement pas baisser les bras d’autant qu’elle vient de rencontrer Nicolas (Christopher Thomson), neveu de Mme Mirepoix.

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    Didine, c’est un peu notre Bridget Jones à la française ; une jolie jeune femme qui court encore derrière sa grande histoire d’amour. Là où la pétillante Renée Zellweger nous embarquait dans les épisodes loufoques de sa vie privée, ici on évolue dans un univers plus dramatique éclairé par quelques touches de comédie. Femme assez hésitante et peu ambitieuse, Didine est une personnalité introvertie parfaitement personnifiée par une Géraldine Pailhas aussi belle que discrète. A noter la première apparition sur le grand écran du chanteur Benjamin Biolay et le 1er grand rôle de la show woman Julie Ferrier pour un film assez mou dans l’ensemble.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un(e) petit(e) ami(e) plus con que soi.