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andré dussolier

  • Chicas

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    Pilar (Carmen Maura) tourne actuellement une page de sa vie, elle vient de vendre son salon de coiffure, le seul lien qui la reliait encore à l'Espagne. Cette veuve est en train de se reconstruire auprès de son fiancé Fernand (André Dussolier) mais quand vient l'heure des présentations, la réunion de famille tourne au cauchemar. Mère de 3 filles, Pilar a notamment la chance de voir  l'une d'entre elles Nuria (Emmanuelle Seigner) triomphant en tant qu'actrice. Aurélia & Christal (Valérie Dréville & Christelle Tual) quant à elles, mènent une existence moins dissolue mais ne la ménage pas pour autant.

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    Tranche de vie d'une famille pas comme les autres ne serait-ce d'abord parce qu'elle compte dans ses rangs une star du grand écran mais on oublie vite les paillettes pour laisser place aux tensions. Le portrait de chacune de ces femmes est un moyen de mieux dépeindre la solitude dans laquelle elles se sont enfermées. Pilar, elle semble avoir réussi à se réveiller auprès de son nouveau compagnon renvoyant par la même occasion une image encore plus soutenue de la solitude de ses filles. Il se dégage de Chicas énormément de mélancolie et le film aurait été réussi s'il n'était pas aussi inégal sur la longueur. A découvrir éventuellement si vous avez du temps devant vous.

     

    Il faut le voir pour : Que les mecs qui sont au volant arrêtent de molester le genou de leurs femmes.

  • Une exécution ordinaire

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    On dit qu'elle possède d'étranges pouvoirs concentrés dans ses mains et pouvant apaiser les maux. Pas étonnant donc de voir les patients défiler dans le cabinet d'Anna (Marina Hands) ce qui n'est pas sans susciter la jalousie de ses confrères médecins. Un jour, elle est arrêtée puis conduite auprès d'un certain Joseph Staline (André Dussolier). A cette époque, on soupçonnait les médecins juifs d'avoir fomenté un complot si bien que Staline fit arrêter les docteurs juifs à commencer par ceux de son entourage. Il a entendu parler des pouvoirs d'Anna et l'a fait venir à son chevet afin qu'elle puisse le soigner dans le plus grand des secrets. Elle est ainsi obligée de mentir à son propre mari Vassili (Edouard Baer) afin de pouvoir le protéger.

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    Certes la transformation d'André Dussolier est admirable mais il ne suffit pas d'un simple costume et d'un peu de maquillage pour incarner celui qui fut la dictature emblématique de la Russie. Il y a un manque de charisme évident et son rapport avec le personnage d'Anna est trop fade ce qui finit par rendre son interprétation assez anodine jusqu'à frôler à certains moments le ridicule. Sans compter que le couple Edouard Baer/Marina Hands n'est pas non plus très crédible ce qui n'arrange en rien les affaires d'Une exécution ordinaire. Les premières minutes attisent notre curiosité mais on finit vite par trouver le film véritablement laborieux.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d'être plus discrets quand vous essayez de faire un enfant !

  • Une affaire d'Etat

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    Nous sommes à quelques mois d'une nouvelle élection présidentielle et un fait divers au Congo captive actuellement l'opinion publique. 8 soldats français sont actuellement détenus en otage par l'armée rebelle et leur éventuelle libération serait une bonne chose pour la réélection de l'actuel Président. Au même moment un avion rempli d'armes a explosé en plein vol, la cargaison devait servir à négocier la libération des otages et cela à la discrétion du public. C'est Victor Bornand (André Dussolier) qui avait lancé l'opération mais l'affaire commence à s'ébruiter de manière inquiétante et il va devoir employer les grands moyens pour garder tout cela secret.

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    D'un coté on a un trafic d'armes organisé dans le plus grand des secrets et de l'autre nous avons une jeune flic qui enquête sur un meurtre ; deux histoires qui vont s'entrecroiser. Adaptant le roman de Dominique Manotti Nos fantastiques années fric, Eric Valette signe un thriller plutôt réussi avec un bon casting avec à la manœuvre Rachida Brakni, André Dussolier qui n'en finit plus de jouer les marchands d'armes après Micmacs à tire-larigot ou encore l'excellent Thierry Frémont. Un scénario bien ficelé et passionnant, de bons comédiens tout est réuni avec Une affaire d'Etat pour passer un bon moment devant le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Etre encore plus méfiants envers les hommes politiques et leur entourage !

     

  • Les herbes folles

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    Tout a commencé un matin où Marguerite Muir (Sabine Azéma) était sortie pour s'acheter de nouvelles chaussures, en sortant du magasin, elle s'est fait voler son sac à main. Quelques temps après, Georges Palet (André Dussolier) trouve un portefeuille rouge à coté de sa voiture appartenant justement à Marguerite. Après avoir longuement tergiversé et tenter de joindre la propriétaire, il décide de remettre l'objet en question à la police mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Lorsque Marguerite appelle Georges pour le remercier, celui-ci ressent comme de la déception et la traite avec un certain mépris. Tout de suite après, il s'en veut de s'être comporté ainsi et décide donc de lui écrire une lettre pour s'excuser.

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    Le dernier film d'Alain Resnais a de quoi nous décontenancer transformant un banal fait divers en un rocambolesque numéro de duettiste mené par les inséparables Sabine Azéma & André Dussolier. Au départ, on se laisse amuser par les tribulations de Georges tantôt en époux sage tantôt en psychopathe refoulé se retenant de tuer cette femme qui l'obsède. La suite est moins réjouissante, baisse de rythme accompagné d'un scénario plutôt obscur et Les herbes folles se transforment en mauvaises herbes. L'adaptation du roman de Christian Gailly ne restera pas dans les mémoires et à moins d'être un fan du réalisateur et du duo Azéma/Dussolier, c'est un film dont on peut facilement se dispenser !

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus ramasser les portefeuilles trouvés par terre !

     

  • Le crime est notre affaire

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    Prudence Beresford (Catherine Frot) s’ennuie ! Depuis qu’elle et son mari Bélisaire (André Dussolier) ont pris leur retraite, elle tourne en rond et souhaiterait un peu plus de piment dans leur quotidien. Son souhait va être exaucé lorsque Tante Babette (Annie Cordy) débarque et affirme avoir assisté à un crime alors qu’elle était à bord d’un train. Ni une, ni deux ; Prudence s’empare de l’affaire et commence son enquête qui va la mener à la Vallée aux loups, une propriété appartenant à la famille Charpentier. Elle va alors se faire passer pour une veuve et se faire engager comme cuisinière afin de tirer cette histoire au clair !

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    Les adaptations des romans d’Agatha Christie se suivent et se ressemblent. Après Le grand alibi ou L’heure zéro du même Pascal Thomas, Le crime est notre affaire reprend tous les ingrédients qui font le succès de la romancière. Les personnages de Prudence & Bélisaire signent donc leur retour après Mon petit doigt m’a dit et sont toujours aussi facétieux avec une mention spéciale à une irrésistible Catherine Frot. Si ce n’est pas dans l’intrigue qu’on sera forcément séduit, le rythme et l’humour apportés par Catherine Frot & André Dussolier suffit à donner tout son charme à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les vieux sentent !

  • Leur morale…et la nôtre

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    Un sou est un sou ! Telle pourrait être la devise de Muriel & André (Victoria Abril & André Dussolier) prêts à user de toutes les combines possibles pour faire des économies. Bons de réductions & offres promotionnelles, rien ne leur échappe et ils en profitent amplement pour garnir les rayons de leur propre supérette. D’ailleurs, ils doivent refourguer leur paella surgelée périmé depuis un peu plus d’un mois et c’est à un prix d’ami qu’ils le revendent à leur voisine Sabine (Françoise Bertin). Et là c’est le drame car dans la nuit le couple qui avait également mangé de cette paella se retrouve malades comme des chiens. Qu’en est-il de la pauvre Sabine ? Et surtout peut-être est-il temps pour eux de toucher le fameux héritage qu’elle leur avait tant promis.

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    Alors que tout le monde s’inquiète de voir fondre comme neige au soleil son précieux pouvoir d’achat ; ce film pourrait bien vous donner des idées pour faire des économies ! On ne s’ennuie pas devant Leur morale…et la nôtre tout d’abord parce que le tandem Abril/Dussolier fonctionne à merveille et que les situations sont tellement grotesques qu’on ne peut s’empêcher de se marrer. Car non content d’être radins, notre couple infernal fait preuve d’un racisme primaire propagé par des idées préconçues et qui donne un peu plus de burlesque aux personnages. Pour les amateurs de comédie française, le film n’est pas très novateur mais vous fera passer un bon moment !

     

    Il faut le voir pour : Eviter la paella surgelée aux repas.

  • Affaire de famille

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    C’est une rencontre capitale pour le club de football de Grenoble qui dispute ce soir la demi-finale de la Coupe de France face à Dijon. Pourtant le lendemain, les unes des journaux n’évoquent qu’une chose : le braquage qui a eu lieu au stade avec un butin estimé à près de 150 000 €. Non loin du stade, se trouve la maison des Guignebont où vivent Laure, Jean & Marine (Miou-Miou, André Dussolier & Hande Kodja), leur cabane a été ravagée par les flammes provoquée pense-t-on par un fumigène. De drôles d’évènements qui font penser qu’il se trame quelque chose de plus complexe derrière tout ça car les Guignebont vont se retrouver impliqués dans ce fait-divers.

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    Un même évènement vécu à travers différents points de vue, pour les spectateurs avertis cela rappelle fortement le récent Angles d’attaque mais ici bien sur point d’action ! Affaire de famille est un petit film à la française qui s’appuie sur son découpage en chapitre et qui finit donc par s’endormir sur son scénario peu prenant. Reste juste le personnage d’Eric Caravaca qui offre un léger grain de folie à l’ensemble mais somme toute rien de bien exceptionnel. Ni bon, ni mauvais ; le film a assez peu de chances de se trouver un public si ce n’est peut-être les fanas de cinéma qui ont du temps à perdre.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier vos sacs poubelle avant de les jeter.