Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ciné2909 - Page 170

  • La petite Venise

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Ouvrière, notre pote Shun Li (Zhao Tao) travaille énormément et cela dans le seul but de faire venir le plus vite possible son fils auprès d’elle en Italie. Elle ne ménage pas ses efforts et on décide alors de l’envoyer dans la ville de Chioggia située dans la lagune de Venise où elle s’occupera d’un bar : l’Osteria Paradiso. Fréquenté par les pécheurs du coin, elle va rapidement sympathiser avec ses clients et plus particulièrement avec Bepi (Rade Serbedzija). Cet homme veuf, vit seul et se sent très bien comme ça ! En fréquentant le bar, il va finir par se rapprocher de Shun Li seulement dans leur entourage respectif on supporte mal le fait la relation qui en train de naitre entre eux.

    01.jpg

    La petite Venise c’est l’histoire d’un amour impossible derrière laquelle est évoquée de façon assez élémentaire l’immigration chinoise en Italie. Les pêcheurs parlent de Mafia, c’est surtout une communauté très bien organisée et qui a comme mot d’ordre la discrétion la plus absolue. Pas de véritable réflexion sur le sujet, juste un bon prétexte pour mettre quelques bâtons dans les roues du couple Shun Li / Bepi et de garnir une histoire linéaire. Un défaut qui est atténué par le jeu des comédiens et notamment la prestation pleine de délicatesse de Zhao Tao qui en séduira plus d’un. Un film qui sait tirer parti de sa simplicité bien que celle-ci soit utilisé parfois avec excès.

     

    Il faut le voir pour : Pouvoir prendre un jour un verre au bar avec les pieds dans l’eau !

  • Blanche-Neige et le chasseur

    cinéma, film, fantastique, blanche-neige et le chasseur, Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron, Sam Claflin, Sam Spruell, Ian McShane, Bob Hoskins, Ray Winstone, Toby Jones, Brian Gleeson, Liberty Ross, Noah Huntley, Rupert Sanders, Raffey Cassidy

    aff.jpg

    Elle n’était encore qu’une petite fille lorsque notre pote Blanche-Neige (Raffey Cassidy / Kristen Stewart) a perdu sa mère (Liberty Ross), une disparition qui plongea également son père le Roi Magnus (Noah Huntley) dans le désespoir. Il retrouvera cependant le sourire lorsqu’il va faire la rencontre de la belle Ravenna (Charlize Theron) qu’il épousera dans la foulée mais cette femme révèle rapidement ses véritables intentions. Elle assassine sans la moindre hésitation son époux et s’empare ainsi du royaume qui va se retrouver plonger dans les ténèbres, Blanche-Neige quant à elle est impuissante et se retrouve prisonnière des années durant. Lorsqu’elle parvient enfin à s’échapper, sa marâtre lance à sa poursuite un chasseur.

    01.jpg

    A quelques mois d’intervalle, nous avons donc eu droit à 2 adaptations live du célèbre conte de fée ; si Blanche-Neige s’affichait comme une œuvre grand public, Blanche-Neige et le chasseur visait un public plus mature enfin à peine ! On s’attendait à un film sombre et si Charlize Theron est bien là avec son personnage de reine psychotique et despotique, le reste ne fait pas illusion bien longtemps. Les nains sont réduits à des rôles de faire valoir, l’héroïne se retrouve dans un faux triangle amoureux  et se transforme en une piètre Jeanne d’Arc en raison d’une Kristen Stewart totalement amorphe. Entre les 20 premières et dernières minutes ; il y a quand même un gros vide que le réalisateur Rupert Sanders tente vainement de combler mais c’est peine perdue. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Vraiment arrêter de manger toutes les pommes qu’on vous offre !

  • Anacondas A la poursuite de l’Orchidée de sang

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    New-York. Notre pote Gordon Mitchell (Morris Chestnut) attendait le feu vert pour partir en expédition à Bornéo et c’est désormais fait ! Le but de ce voyage est de récupérer la Perrinia Immortalis, appelée également Orchidée de sang et qui ne fleurit que pendant 6 mois tous les 7 ans. Les vertus de cette plante seraient miraculeuses et pourraient offrir à l’humanité un don comparable à la fontaine de jouvence. A peine arrivé, ils ont déjà un problème puisqu’aucun bateau ne les attend et ils doivent se résoudre à débourser 50 000 $ pour s’adjoindre les services d’un certain Bill Johnson (Johnny Messner). Trouver la fleur n’est déjà pas une mince affaire cela l’est encore moins lorsqu’ils vont se retrouver avec des anacondas à leurs trousses !

    01.jpg

    Et c’est reparti pour une chasse à l’anaconda enfin je devrais plutôt dire une chasse à l’homme ! Bon évidemment on a fait table rase du précédent casting, on a bien compris qu’il fallait juste trouver quelques victimes pour garnir le ventre du serpent. Ce dernier justement atteint des proportions encore plus hallucinantes conséquence d’une plante étonnante et on s’en est donné à cœur joie dans les effets spéciaux. Le scénario n’est donc qu’une excuse pour envoyer une petite équipe se perdre dans la jungle et jouer les proies privilégiées de la créature ! Vous l’aurez sans doute compris, Anacondas A la poursuite de l’Orchidée de sang joue sans vergogne la carte de la série B pour attirer les spectateurs ; un choix largement assumé poussant à prolonger la saga les années suivantes.

  • Une seconde femme

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Un village en Turquie. L’heure est aux célébrations ; on fête ainsi le mariage d’Ayse & Hasan (Begüm Akkaya & Murathan Muslu) pourtant on peut lire sur certains visages de l’inquiétude et de la colère. Ayse part ensuite s’installer à Vienne en Autriche auprès de sa nouvelle famille et si auprès de tout le monde Hasan est présenté comme son nouveau mari, elle est en réalité venue pour devenir la seconde épouse de Mustafa (Vedat Erincin), le père de celui-ci. Cela pourrait paraitre surprenant mais cet arrangement est l’initiative de sa première femme Fatma (Nihal Koldas) avec un objectif bien précis.

    01.jpg

    C’est un film drôlement curieux puisqu’il ne manque pas de rebondissements mais ceux-ci sont lâchés avec un peu de précipitation notamment dans la première demi-heure alors que cela aurait permis de donner plus de rythme à l’ensemble de l’histoire. Une seconde femme se permet également quelques ellipses qui donnent un coup de fouet mais qui peuvent aussi dans le même temps amener de la confusion dans nos esprits. Porté par un scénario riche et un casting impeccable, le réalisateur Umut Dağ ne manque pas d’audace pour son premier film qui constitue une très bonne surprise pour les spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Négocier pour vous trouver une seconde femme, on ne sait jamais …

  • Legion X

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Ils s’appellent Xiao Lan, A Jian, Wang Zhong Dao, Hong Ren Fang & Ji Ya Zhu (Amber Wang, Ethan Ruan, Allen Yang, Lan Chen-Lung & Terry Kwan) ett ont tous vécu ou sont en train de vivre une terrible épreuve. Rien ne les destinait à se rencontrer jusqu’au jour où un individu est venu leur présenter un bracelet capable de bouleverser leur existence. En portant ce bracelet, ils se découvrent des pouvoirs et notamment la possibilité de manipuler le champ électromagnétique terrestre qui les entoure ; c’est ce qu’on appelle la Magnipulation. Ils sont désormais des légios mais pour être admis définitivement la confrérie, ils devront accomplir une mission : récupérer le Livre de Légio et assassiner celui qui détient cet artefact Ji Shi Xin (Teddy Lo).

    01.jpg

    Puisque les super-héros américains cartonnent au box-office, nos potes coréens se sont certainement dit qu’il y avait là un bon filon à exploiter. L’idée n’est pas révolutionnaire - un bracelet octroyant des pouvoirs surnaturels- et on aurait facilement fait l’impasse dessus si Legion X avait su proposer un spectacle digne de ce nom. Que ce soit au niveau des scènes d’action ou des effets spéciaux, on n’est vraiment pas gâté et surtout l’introduction du sujet traine en longueur soit 1 heure avant que les choses sérieuses ne commencent. On a en plus l’impression que ce film ne fait que préparer le terrain pour une éventuelle suite mais là c’est plutôt mal barré !

  • Les sorties du 13 Juin

    aff.jpg

    Il était une fois non plutôt deux fois puisque la célèbre héroïne de conte de fée revient une nouvelle fois sur nos écrans avec une adaptation live. Après une Blanche-Neige rose bonbon, Blanche-Neige et le chasseur s’annonce bien plus sombre et de toute beauté réunissant au casting Charlize Theron, Kristen Stewart & Chris Hemsworth.

    Lire la suite

  • Couleur de peau : Miel

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Il s’appelle Jung, c’est un enfant coréen qui a été abandonné par ses parents et c’est à l’âge de 5 ans qu’il quitte son pays pour la Belgique où une famille l’a adopté. C’est une toute nouvelle vie qui commence pour notre pote ; il a désormais 4 frères et sœurs à ses cotés et bientôt 5 puisque ses nouveaux parents vont adopter par la suite une autre coréenne. Jung n’est pas vraiment un enfant modèle ; turbulent il allait exaspérer plus d’une fois une mère peu patiente et manquant aussi parfois de tact. Ses origines ont toujours été l’objet d’interrogations de sa part, il ne se reconnaissait pas en tant que coréen et ne s’est d’ailleurs jamais rapproché avec les autres enfants adoptés de son village.

    01.jpg

    Avant d’être adapté pour le grand écran ; Couleur de peau : Miel, œuvre autobiographique, est d’abord un roman graphique réparti en 3 volumes. C’est en toute logique qu’il a adopté la forme d’un film d’animation supervisé par son propre auteur Jung dans lequel il y insert quelques prises de vue réelles ainsi que des photos & vidéos personnelles. Un passé riche et chaotique qui met également en lumière ce mystérieux malaise entourant ces coréens adoptés et qui touchera personnellement l’auteur. Charmé visuellement parlant, on l’est également en découvrant son histoire mouvementée mais qui se conclura comme un émouvant hommage à sa mère.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais traiter votre enfant de "Pomme pourrie" !

  • Quand je serai petit

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Mathias (Jean-Paul Rouve) venait d’embarquer avec sa femme Ana (Arly Jover) pour une croisière des Fjords qui allait changer sa vie. Non pas que le voyage fut inoubliable mais sur le bateau, il croisa un enfant qui a immédiatement capté son attention car il a l’impression de se revoir à l’âge de 10 ans ! Intrigué par cette rencontre, il cherche à en savoir plus et découvre que ce garçon se nomme tout comme lui Mathias (Miljan Chatelain), né de Jacqueline & Jean Esnart (Lisa Martino & Benoit Poelvoorde) tout comme ses parents. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Mathias a sous ses propres yeux sa propre famille telle qu’elle était lorsqu’il était enfant et c’est l’occasion pour lui de retrouver un père qu’il a à peine eu le temps de connaitre.

    01.jpg

    Après avoir mis en scène et incarné le célèbre Albert Spaggiari, Jean-Paul Rouve reprend la caméra pour nous proposer une histoire extraordinaire empreinte d’une grande nostalgie. Il n’est pas évident de résumer Quand je serai petit puisqu’il s’agit d’un voyage dans le passé sans véritable voyage. Fort d’un impressionnant casting mené par Poelvoorde, Miou-Miou, Brasseur et sans oublier le talentueux Miljan Chatelain ; l’idée était séduisante mais dans la première demi-heure on a un peu de mal à entrer dans l’histoire en tentant de trouver une explication logique qui n’existe pas. L’émotion est au rendez-vous pour ce joli film caractérisé par une grande simplicité peut-être même trop grande.

     

    Il faut le voir pour : Recontacter toutes les filles qui n’ont pas répondu à vos déclarations d’amour parce que les filles c’est compliqué !

  • Des saumons dans le désert

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Au début notre pote Alfred Jones (Ewan McGregor) pensait qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Tout est parti d’un mail qu’il a reçu d’Harriet Chetwode-Talbot (Emily Blunt) lui demandant des renseignements dans le cadre d’un projet de pêche de saumon au Yémen ! Cette idée insensée va pourtant vite devenir une réalité grâce notamment au soutien du gouvernement britannique soucieux d’améliorer l’image de ses relations avec le Moyen-Orient. Il est nécessaire également de préciser qu’à l’initiative de ce projet il y a le richissime Cheikh Mohammed (Amr Waked) qui a d’ores et déjà engagé la somme de 50 millions de pounds. Alfred ne peut plus reculer et cela lui permettra d’oublier les soucis qu’il rencontre actuellement avec sa femme Mary (Rachael Stirling).

    01.jpg

    A la source de ce film de Lasse Hallström, on trouve le roman Partie de pêche au Yémen de Paul Torday. A moins d’être un adepte de Chasse et pêche, pas évident de mordre à l’hameçon de cette histoire à l’eau de rose saumon. On ne se passionne pas plus pour ce scénario singulier que pour des personnages transparents comme de l’eau de roche malgré un duo Blunt / McGregor assez séduisant. D’une profonde banalité, Des saumons dans le désert ne nous épargne pas en matière de guimauve à tel point que les spectateurs ont toutes les chances de s’y noyer. Il n’y a que les assoiffés de romance mielleuse qui y trouveront un certain plaisir, les autres vont vite prendre la mouche.

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre lancer de canne à pêche, ça peut sauver des vies !

  • La blonde contre-attaque

    star 01.jpg

    aff.jpg

    C’est officiel, notre pote Elle Woods (Reese Whiterspoon) va très prochainement célébrer son mariage avec Emmett (Luke Wilson) et elle est même parvenue à obtenir une place au Stade de Fenway de Boston. Pour cet évènement, elle a besoin de toute la famille autour d’elle et c’est pourquoi elle veut retrouver les parents biologiques de … Boxer, son chihuahua ! Après avoir engagé un détective privé, elle localise ainsi sa mère mais avec la mauvaise surprise d’apprendre qu’elle est le cobaye d’un laboratoire de tests pour produits cosmétiques. Un nouveau combat commencer alors pour Elle, direction Washington avec l’objectif de faire adopter un projet de loi visant à protéger les animaux de ces abominations.

    01.jpg

    Il ne faut pas sous-estimer une blonde et c’est peu dire qu’on n’attendait pas vraiment son retour et pourtant Elle Woods s’offre un nouveau film. On ne s’est pas beaucoup foulé au niveau de l’écriture du scénario ; la page Harvard étant tournée, on vise un peu plus haut avec le congrès américain. A quelques détails près, c’est la bonne vieille formule du copier/coller qui est reprise ; Reese Whiterspoon doit de nouveau faire ses preuves et rabattre le caquet de ceux qui ne croient pas en elle mais aussi user de ses connaissances pointues de la mode pour démontrer ses talents d’avocate. Déjà que le 1er épisode n’était pas une franche réussite, La blonde contre-attaque parvient à se montrer encore plus inintéressante.

     

    En savoir plus sur La revanche d'une blonde ?