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romance - Page 9

  • Un automne à New York

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    Même s’il approche de la cinquantaine, Will (Richard Gere) ne ressent pas le besoin de fonder une famille. Mieux encore, il enchaine les conquêtes comme un vrai Don Juan ce qui parfois amène à briser quelques cœurs. A peine vient-il de retrouver son célibat qu’il tombe sous le charme de Charlotte (Winona Ryder), une jolie jeune femme venue célébrer son 22ème anniversaire dans son restaurant. Plus charmeur que jamais, il réussit très vite à la séduire et le voilà de nouveau en couple mais leur relation ne sera pas éternelle. Si Will tient à garder sa liberté c’est surtout le triste sort de Charlotte qui condamne leur amour puisqu’elle est atteinte d’une grave maladie du cœur.

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    Certains mettront peut-être ça sur le compte de la jalousie (et c’est même pas vrai !), il n’empêche que Richard Gere n’est plus le playboy d’antan ! Il a davantage les allures de grand-père (ce qui est d’ailleurs confirmé dans le film) que du tombeur qui sa soudainement prendre conscience du vide qui comble sa vie. Heureusement pour nous, la fraicheur de Winona Ryder vient un peu équilibrer les choses mais Un automne à New York reste un drame sentimentale très sirupeux qui ne trouvera un public que parmi les amateurs du genre. Si votre trip est de passer une soirée dans votre canapé avec une petite boite de mouchoirs alors vous avez trouvé de quoi faire votre bonheur.

  • Ce que le jour doit à la nuit

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    Algérie dans les années 1930. Avec sa prochaine récolte, notre pote Issa (Tayeb Belmihoub) pourra enfin régler toutes ses dettes malheureusement un incendie a consumé tous ses espoirs. Ruiné et obligé de vendre ses terres familiales, il part s’installer à Oran où il peine à faire vivre les siens. Malgré tous ses efforts, il se rend à l’évidence et décide de confier son fils Younès (Iyad Bouchi/ Fu'ad Ait Aattou) et à sa femme Madeleine (Anne Consigny). Rebaptisé Jonas, le jeune garçon découvre une toute autre vie mais n’en oublie pas pour autant ses parents et sa petite sœur. C’est à cette même époque qu’il rencontre pour la première fois Emilie (Nova-Louna Castano/ Nora Arnezeder), celle qui sera la femme de sa vie mais qu’il ne pourra jamais aimer librement.

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    C’est une grande épopée que nous propose Alexandre Arcady avec cette adaptation du roman de Yasmina Khadra. Au cœur de l’Algérie française, nait une belle histoire d’amour impossible mais avant cela, c’est un héros déchiré Younès dont la belle vie est néanmoins rythmée par de terribles tragédies, la plus grande étant cet amour impossible. Malgré sa durée (2H39), Ce que le jour doit à la nuit réussit à garder toute notre attention même si certains passages bien superficiels lorsqu’ils ne sont pas creux. Dans l’ensemble, l’interprétation est correcte mais la justesse n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit du couple vedette Arnezeder / Fu'ad Ait Aattou. Notamment chez ce dernier, il y a peu de nuances dans son jeu tandis que la révélation de Faubourg 36 a la larme un peu facile.

     

    Il faut le voir pour : Demander à rencontrer la mère de votre copine avant de vous engager !

  • How she move

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    Pour quitter son quartier, il n’y avait pas 36 solutions ; il fallait travailler et avoir de bons résultats scolaires. Hélas, tous les efforts de Raya (Rutina Wesley) tombent à néant lorsque sa grande sœur meurt d’une overdose. Une tragédie qui l’oblige à revenir vivre auprès de ses parents et de retrouver ses potes d’enfance du quartier pourtant, elle ne perd pas tout espoir car un concours approche et si elle veut intégrer les grandes écoles il faut absolument le réussir. Hélas, à la sortie de l’examen, elle est convaincue d’avoir raté et commence à perdre tout espoir mais une dernière chance s’offre à elle ; la compétition de step !

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    Ce n’est pas pour jouer les rabat-joies mais une fois encore le scénario de How she move manque cruellement d’originalité ! Pour vous résumer le tout, prenez un(e) jeune danseur(se) à la vie pas très facile et qui va voir son destin chambouler grâce à ses nombreux talents. Au programme donc du step avec bien entendu quelques battles pour s’échauffer avant le grand show de clôture et entre tout ça on tisse une pseudo histoire avec quelques amourettes. Une formule qui a déjà été utilisé à maintes reprises mais qui continue d’être recyclée ; la seule chose qu’on retiendra de ce film c’est la participation de Rutina Wesley qui s’est fait un nom avec le rôle de Tara dans la série True blood.

  • Sexy Dance 4 - Miami heat

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    Ils ont encore frappé et vous pouvez d’ailleurs admirer leurs exploits sur Youtube : The mob crée le buzz après leur nouveau coup d’éclat qui a paralysé temporairement Ocean drive. Ce groupe de danseurs et d’artistes de Miami espère pouvoir atteindre les 10 millions de vues et remporter ainsi le concours organisé par le site Internet et ils sont plutôt bien parti ! A la tête de ce crew, il y a Sean & Eddy (Ryan Guzman & Misha Gabriel) et ils s’apprêtent à accueillir un nouveau membre en la personne d’Emily (Kathryn McCormick). Si tout semble bien se passer au départ, les choses deviennent un peu plus compliqué lorsque le groupe apprend que le père de la jeune danseuse n’est autre que Bill Anderson (Peter Gallagher), un promoteur qui menace de raser leur quartier.

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    Heureux soient les scénaristes de ce Sexy Dance 4 - Miami heat qui pour une fous nous évite le traditionnel concours de danse … mais on n’échappe pas à un scénario torché en 29 secondes ! Ici, un riche homme d’affaires vient jouer les méchants et embête les habitants des quartiers populaires de Miami ; il n’y a donc rien de mieux pour protester que de danser. Coté spectacle, il y a de belles choses à voir rythmé sur une bande originale assez marquée électro associé à des cascades en trampolines. C’était assez pertinent d’utiliser le phénomène du Flasmob mais le film ne réussit pas vraiment à exploiter l’idée en dehors de la scène du musée. Les critiques sont toujours les mêmes mais ici au moins c’est plutôt divertissant pours nos yeux !

     

    Il faut le voir pour : Oublier les règles !

     

    En savoir plus sur Sexy Dance ?

    En savoir plus sur Sexy Dance 2 ?

    En savoir plus sur Sexy Dance 3 - The battle ?

    En savoir plus sur Sexy Dance 5 - All in Vegas ?

  • 5 ans de réflexion

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    Alors qu’une nouvelle année est sur le point de démarrer, notre pote Tom (Jason Segel) s’apprête à demander Violet (Emily Blunt) en mariage. Bon, la surprise qu’il avait préparé est un peu tombé à l’eau mais l’essentiel est que la jeune femme a dit oui et qu’ils vont pouvoir commencer les préparatifs jusqu’au moment où Violet reçoit une lettre. L’université du Michigan lui propose un contrat et le couple décide alors de mettre de coté leur union et de quitter San Francisco, après tout 2 ans sont vite passés ! Alors que sa compagne s’épanouit avec un éminent professeur, Tom a lui plus de mal à se faire une nouvelle vie d’autant plus qu’il a quitté un job de sous-chef de restaurant pour devenir préparateur de sandwichs.

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    On ne peut pas dire que la comédie romantique soit un genre en carence au cinéma et parmi la pléthore de films dont nous sommes abreuvés chaque année, 5 ans de réflexion va avoir du mal à se faire sa place. Il y a quand même de bonnes idées comme lorsqu'on s’engouffre dans un humour doucement trash (le chef qui se coupe le doigt ou cette chère Emily Blunt piquée au vif par une arbalète). De l’autre coté le couple Blunt/Segel n’est pas forcément le plus glamour et ils peinent à s’imposer à l’écran se faisant parfois même souffler la vedette par l’autre duo Alison Brie/Chris Pratt. Si on est pas totalement emballé, on passe plutôt un bon moment en dehors d’un dénouement qui traine un peu.

     

    Il faut le voir pour : Penser à vos grands-parents et vous marier rapidement !

  • Jane Eyre

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    C’est devant la porte de sa demeure que notre pote St. John Rivers (Jamie Bell) a trouvé cette femme complètement hagarde et désemparée. Elle s’appelle Jane Eyre (Amelia Clarkson / Mia Wasikowska) et vient de vivre un énorme choc, elle qui n’a pas été épargnée par les malheurs. Orpheline, elle fut élevée par sa tante Mme Reed (Sally Hawkins), une femme qui ne la porta jamais dans son cœur allant jusqu’à l’envoyer à l’internat de Lowood pour s’en débarrasser. Des années plus tard, Jane s’est trouvé une place en tant que gouvernante à Thornfield-Hall où elle s’occupera de la petite Adèle (Romy Settbon Moore) et c’est aussi là qu’elle allait rencontrer l’amour. Cet homme n’est autre que le maitre des lieux ; Edward Rochester (Michael Fassbender), une relation à priori improbable et pourtant …

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    Soyons honnête, Jane Eyre je connais de nom mais je ne connais ni le roman de Charlotte Brontë ni les nombreuses adaptations ; je me disais que ce n’était pas trop ma came. Les miracles existent parfois mais en l’occurrence ce film de Cary Fukunaga (auteur du passionnant Sin nombre) ne fait que confirmer mon ressenti bien qu’ayant apprécié à sa juste valeur le couple Mia Wasikowska /Fassbender. Tout le monde ne peut pas être touché par ce scénario assez fleur bleue d’autant plus que cela s’accompagne d’une réalisation étonnamment sobre mais pas dans le meilleur sens du terme. Les spectateurs qui connaissent sur le bout des doigts le livre se jetteront certainement dessus, les autres risquent de trouver le temps souvent long.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas hésiter à dire à certaines petites filles qu’elles n’ont pas le talent pour chanter !

  • Paris-Manhattan

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    Célibataire bien malgré elle, notre pote Alice (Alice Taglioni) est encore à la recherche du grand amour mais les désillusions sont nombreuses. Lorsqu’il faut se consoler, elle a un remède miracle : se plonger dans une des grandes œuvres de son mentor Woody Allen. Parfois même, ils conversent ensemble lorsqu’elle se retrouve seule dans sa chambre et ses conseils éclairés vont finir par payer. Au cours d’une soirée, Alice va faire la connaissance de Victor (Patrick Bruel), un homme charmant et pourtant c’est avec Vincent (Yannick Soulier) qu’elle débute une relation. Celui-ci semble parfait pour elle mais est-il réellement le mouton qu’elle attendait ?

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    Ne tirez pas de conclusions trop hâtives en découvrant le nom de la réalisatrice Sophie Lellouche qui n’a aucun lien de parenté avec le dénommé Claude. L’ombre de Woody Allen plane sur ce film et plutôt deux fois qu’une puisque notre héroïne en est une fan inconditionnelle et que Paris-Manhattan arbore la même légèreté. Des personnages incongrus aux situations les plus cocasses, le parcours de cette célibataire coaché par Allen est amusant à défaut d’afficher une quelconque originalité. Après un documentaire qui lui était consacré, cette petite comédie divertissante orchestre à sa façon un nouvel hommage au réalisateur de Brooklyn.

     

    Il faut le voir pour : Demander conseil à votre pharmacien pour vos prochaines locations vidéo.

  • Je me suis fait tout petit

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    Notre pote Yvan (Denis Ménochet) a la tête dans les cartons ; il prépare son prochain déménagement dans sa Bretagne natale. Depuis sa rupture avec Eve, cet homme n’est plus vraiment le même et a laissé ses 2 filles s’éloigner. Elles vivent avec leur tante Ariane (Léa Drucker) qui a d’ailleurs une nouvelle importante à annoncer à son frère : Zoé est revenue et lui a confié la garde de son fils Léo (David Carvalho-Jorge). Lorsqu’Yvan apprend cela, son sang ne fait qu’un tour  et il décide de récupérer le garçon pour le rendre à Claire (Valérie Karsenti), la sœur d'Eve qui ne peut malheureusement pas s’en occuper. Le voilà maintenant avec un enfant sur les bras, une situation qui est loin de le ravir !

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    Les apparences nous laissaient à penser que cette première réalisation de Cecilia Rouaud serait une énième comédie romantique sans caractère mais ce serait trop vite le cataloguer ! Je ne pense pas briser le moindre suspense puisqu'on s'attend tous à voir un couple se former dans le film cependant l’originalité de Je me suis fait tout petit provient essentiellement de sa galerie de personnages "bizarres". Léa Drucker est névrosée, Vanessa Paradis gaffeuse invétérée ou nous avons aussi un Laurent Capelluto profondément gentil. Ces portraits au final tellement humains donnent ainsi à ce film une atmosphère tout particulière à laquelle le plaisir est bel et bien au rendez-vous; une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir peur d'être bizarre !

  • The deep blue sea

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    Londres dans les années 1950. Notre pote Esther (Rachel Weisz) vient de tenter de se suicider et sans l’intervention de Madame Elton & Monsieur Miller (Ann Mitchell & Karl Johnson) elle ne serait peut-être plus de ce monde. Qu’est ce qui a bien pu pousser cette femme à commettre un tel acte, elle qui a une situation confortable puisque mariée à William (Simon Russell Beale), un juge respectable ? L’amour tout simplement. Esther a en effet découvert le véritable amour et il s’appelle Freddie (Tom Hiddleston), elle s’épanouit totalement en sa compagnie mais son époux va finir par découvrir la vérité. Ayant déjà perdu sa femme, William refuse toutefois de perdre son honneur et refuse de divorcer mais dans le même temps ne veut plus la voir.

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    A l’origine, il s’agit d’une pièce de théâtre qu’a entrepris d’adapter sur le grand écran notre pote Terence Davies. L’histoire tourne autour d’un triangle amoureux entre Weisz, Hiddleston & Beale mis en scène de façon assez sobre pour mieux privilégier de longs échanges verbaux où l’ennui risque de vous gagner tôt ou tard. Le temps semble figé - tout comme notre intérêt - à l’image de ses scènes qui s’attardent sur une Esther fumant sa cigarette et certains spectateurs risquent de se précipiter vers la sortie pour s’en griller une (voire le paquet). The deep blue sea a donc l’art de nous entrainer dans des profondeurs d’où on aura bien du mal à remonter.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus oublier l’anniversaire de votre femme !

  • La petite Venise

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    Ouvrière, notre pote Shun Li (Zhao Tao) travaille énormément et cela dans le seul but de faire venir le plus vite possible son fils auprès d’elle en Italie. Elle ne ménage pas ses efforts et on décide alors de l’envoyer dans la ville de Chioggia située dans la lagune de Venise où elle s’occupera d’un bar : l’Osteria Paradiso. Fréquenté par les pécheurs du coin, elle va rapidement sympathiser avec ses clients et plus particulièrement avec Bepi (Rade Serbedzija). Cet homme veuf, vit seul et se sent très bien comme ça ! En fréquentant le bar, il va finir par se rapprocher de Shun Li seulement dans leur entourage respectif on supporte mal le fait la relation qui en train de naitre entre eux.

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    La petite Venise c’est l’histoire d’un amour impossible derrière laquelle est évoquée de façon assez élémentaire l’immigration chinoise en Italie. Les pêcheurs parlent de Mafia, c’est surtout une communauté très bien organisée et qui a comme mot d’ordre la discrétion la plus absolue. Pas de véritable réflexion sur le sujet, juste un bon prétexte pour mettre quelques bâtons dans les roues du couple Shun Li / Bepi et de garnir une histoire linéaire. Un défaut qui est atténué par le jeu des comédiens et notamment la prestation pleine de délicatesse de Zhao Tao qui en séduira plus d’un. Un film qui sait tirer parti de sa simplicité bien que celle-ci soit utilisé parfois avec excès.

     

    Il faut le voir pour : Pouvoir prendre un jour un verre au bar avec les pieds dans l’eau !