Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

romance - Page 8

  • Yossi

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    Yossi (Ohad Knoller) est déprimé et cela se voit sur le visage de ce médecin aussi son collègue et pote d’enfance Moti (Lior Ashkenazi) tente t-il de le dérider un peu mais sans véritable succès. Solitaire et introverti, il ressent également une énorme frustration de devoir cacher aux autres son homosexualité. Un jour, une patiente se présente à l’hôpital. Elle ne le reconnait pas, contrairement à lui, il s’agit de la mère de Lior, un homme que Yossi a côtoyé à l’armée mais surtout quelqu’un qu’il a profondément aimé. Il aura longtemps hésité avant de sauter le pas ; il décide de révéler aux parents de Lior la relation qu’il entretenait avec leur fils.

    01.jpg

    Ce film israélien dresse le portrait d’un homme à la vie sentimentale bridée par son homosexualité et la crainte du jugement d’autrui. Son visage est marqué par une profonde blessure ; la disparition d’un être cher dont il n’a pu véritablement faire le deuil ; Yossi est un héros qui provoque chez le spectateur une empathie presque instantanée. A noter qu’il s’agit ici d’une séquelle puisque le personnage avait déjà été introduit dans Yossi & Jagger. Teinté d’une belle pudeur, le film d’Eytan Fox nous présente un héros discret peut-être même trop pour réussir à nous captiver sur la longueur. Au final, s’il n’a rien de rédhibitoire il est loin également de marquer les esprits.

     

    Il faut le voir pour : Revendiquer votre amour des massages

  • Par amour

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Angelo (Jean-Paul Muel) est professeur de théâtre et donne des cours à des amateurs. Cette année, il a décidé de monter Roméo & Juliette pour une représentation qui aura lieu dans 6 mois ; d’ici là cette joyeuse troupe va devoir travailler dur et répéter régulièrement. Parmi eux se trouve Didier (Frédéric Bouraly) qui est au chômage et qui veut absolument percer dans le métier malgré les réticences de sa femme. Pour Morgane (Sofiia Manousha), ce cours lui a permis de rencontrer Reza (Fahd Acloque), un beau jeune homme issu d’une famille aisée qui ne la laisse pas indifférente et va même l’inciter à se convertir à l’Islam tout en reniant sa mère.

    01.jpg

    Le titre parle de lui-même et c’est à travers un film choral que notre pote Laurent Tirode nous propose ses variations sur le thème de l’amour. Coup de foudre, l’amour d’une mère envers sa fille ou encore une relation intergénérationnelle ; les histoires évoquées sont assez diversifiées mais toutes ne passionnent pas. Si on est plutôt amusé par la recherche d’un géniteur d’Elisabeth ou l’obstination de Rémi en amoureux transi, le reste de Par amour a bien du mal à convaincre et se révèle de l’ordre de l’anecdotique. Personnages légers et récits sans véritable relief, difficile alors de nous enchanter et si l’amour rend aveugle alors c’est qu’on est encore (très) loin de l’amour fou !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mec s’il est prêt à se battre en duel pour vous !

  • L’homme qui rit

    star 02.jpg

    2167860595.83.jpg

    Abandonné à son propre sort, notre pote Gwynplaine (Romain Morelli/ Marc-André Grondin) erre dans la neige et sous un vent glacial. Sur son chemin, il trouve Déa (Fanie Zanini / Christa Theret) emmitouflée dans les bras d’une mère morte de froid et seule la porte d’Ursus (Gérard Depardieu) s’ouvrira à eux. Alors que la jeune fille a perdue la vue, le garçon arbore sur son visage un sourire monstrueux ; une cicatrice dont il a honte mais qui va le conduire sur le chemin du succès. Jusqu’alors marchand ambulant, Ursus va créer un spectacle autour de ses 2 enfants et après avoir écumé avec réussite la campagne, les voilà qui s’apprêtent à conquérir la ville !

    01.jpg

    Adaptation d’une œuvre de Victor Hugo, L’homme qui rit c’est notre pote Marc-André Grondin qui affiche un look digne du Joker dans The Dark Knight. Le scénario s’intéresse donc à son drôle de destin puisque d’enfant abandonné il passe aux plus hautes sphères de la société. Coté interprétation, c’est plutôt irréprochable ; Théret & Grondin forment un joli couple et on préfère nettement évoquer Depardieu en tant que comédien que contribuable. Reste ensuite que la réalisation de Jean-Pierre Améris, qui nous avait conquis avec Les émotifs anonymes, ne nous transporte pas outre-mesure et on pourrait même la qualifier de fade puisqu’elle n’arrive pas à susciter la moindre émotion.

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire en toutes circonstances !

  • Love is all you need

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Pendant longtemps notre pote Ida (Trine Dyrholm) a combattu son cancer et elle pourrait très bientôt voir le bout du tunnel. C’est une nouvelle rassurante mais une mauvaise surprise l’attend puisqu’en rentrant des courses, elle surprend son mari en compagnie d’une autre femme et qui plus est une de ses collègues de travail. Sacré choc qu’il va falloir rapidement mettre de coté puisqu’ils doivent partir en Italie afin de célébrer le mariage de leur fille Astrid (Molly Blixt Egelind) avec Patrick (Sebastian Jessen). Tout naturellement, Ida s’apprête à prendre l’avion seule ce qui est loin de la rassurer mais un léger accrochage va lui permettre de rencontrer Philip (Pierce Brosnan) qui s’avère être le père de Patrick.

    01.jpg

    Derrière ce titre un peu ronflant se dissimule une comédie dramatique qui met un peu de temps à démarrer mais finalement assez sympathique. La cadre enchanteur dans lequel nous amène l’histoire y est aussi pour beaucoup puisqu’au fil des minutes on finit par s’évader à travers cette ambiance qui sent bon les vacances. Sans compter la présence de convives plus ou moins bienvenus apportant également un peu d’animation dans cette somptueuse propriété où les couples se font et se défont. N’oublions pas enfin la comédienne Trine Dyrholm dont le charme agir aussi bien sur Pierce Brosnan que sur les spectateurs qui passeront un bon moment avec Love is all you need et c’est déjà pas mal !

     

    Il faut le voir pour : Acheter des citrons pour la maison.

  • Tango libre

    star 01.jpg

    aff.jpg

    Depuis qu’il a rencontré cette femme à son cours de Tango, notre pote JC (François Damiens) ne cesse de penser à elle. Quelle surprise lorsqu’il l’aperçoit à la prison où il travaille comme gardien, Alice (Anne Paulicevich) se présente au parloir pour voir son mari … mais aussi son amant ! Fernand & Dominic (Sergi López & Jan Hammenecker) se sont retrouvés derrière les barreaux après un braquage qui a mal tourné et ils se rendent vite compte qu’Alice ne laisse pas insensible leur maton. Apprenant cela, Fernand se met en tête de prendre lui aussi des cours de malgré le fait qu’il soit enfermé dans une prison ; il part à la recherche d’un argentin.

    01.jpg

    On en a eu des films sur la prison mais c’est bien la première fois qu’on y intègre de la danse et en l’occurrence du Tango ! Pas sur qu’il s’agisse là d’une bonne inspiration car le film de Frédéric Fonteyne risque de vous donner rapidement envie de quitter la piste voire même de ne pas y entrer. Sur un scénario écrit par la comédienne et compagne du réalisateur Anne Paulicevich, on entre dans une drôle de danse dans un ménage pour le moins hors-normes. On n’est pas plus séduit par des personnages sans profondeur que par le triste spectacle offert par ce Tango libre qui pour le coup risque d’atterrir droit au trou.

     

    Il faut le voir pour : Noter qu’on peut prendre des cours de danse même en prison !

  • Royal affair

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Fin du 18ème siècle. Alors qu’elle n’a jamais eu l’occasion de quitter l’Angleterre, Caroline Mathilde (Alicia Vikander) est devenue souveraine du Danemark. On a en effet arrangé son mariage avec le roi Christian VII (Mikkel Boe Folsgaard) et si elle avait au départ l’espoir de rencontrer un homme d’exception, la réalité la ramène vite sur terre. Il est vrai que Christian est un drôle d’énergumène et certains diraient même qu’il est fou. C’est pour cela qu’on lui adjoint un médecin personnel et son choix va se porter sur Johann Struensee (Mads Mikkelsen) qui deviendra également un vrai pote d’enfance. Son influence sur le roi est telle qu’elle va permettre au Danemark d’entrer de plein pied dans une nouvelle ère mais le médecin va également se faire remarquer en entretenant une relation avec Caroline.

    01.jpg

    L’histoire de la monarchie danoise ne figure pas forcément dans nos centres d’intérêts mais cette reconstitution historique mérite bien un coup d’œil. Déjà la présence de Mads Mikkelsen est un gage de qualité d’autant plus qu’il est en charmante compagnie avec la belle Alicia Vikander mais tous deux se font voler la vedette par Mikkel Boe Folsgaard dans le rôle de ce roi excentrique. Que ce soit à travers ses actions ou bien même sa façon de s’exprimer, on croirait ce personnage tout droit sorti d’une comédie ce qui fait donne à Royal affair une vraie identité. Une belle distribution, une histoire captivante mais aussi drôle ; c’est vraiment une bonne découverte qui nous change des reconstitutions trop souvent poussiéreuses.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à s’intéresser à l’Histoire du Danemark !

  • Rengaine

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Sabrina & Dorcy (Sabrina Hamida & Stephane Soo Mongo) s’aiment et veulent célébrer leur union par un mariage mais la vie n’est pas aussi simple. Elle est musulmane et est entourée de rien moins que 40 frères, lui est noir et chrétien à cause de tout cela leurs familles respectives n’accepteront jamais leur amour. Slimane (Slimane Dazi), l’un des frères de Sabrina, entend parler de ce mariage qu’il considère non seulement comme une terrible erreur mais également comme une profonde humiliation pour sa famille. Il répand la nouvelle auprès de la fratrie et cherche dans le même temps à rencontrer Dorcy ; il apprend en outre que celui-ci est un comédien dont la carrière peine à décoller.

    01.jpg

    Apparu dans quelques seconds rôles, Rachid Djaïdani s’essaie dans le rôle du réalisateur avec ce premier long-métrage. L’histoire est assez simple ; un amour impossible faisant ressurgir les clivages raciaux & religieux qui n’ont de cesse de perdurer. C’est au-delà de ce scénario commun qu’il faut aller pour trouver les magnifiques interprétations de Sabrina Hamida et surtout de Stephane Soo Mongo (la scène de la chaise risque de vous scotcher !). N’oublions pas non plus une réalisation qu’on qualifiera de dynamique même si on aurait bien apprécié qu’elle nous évite quelques maux de tête. Loin de la Rengaine cinématographique, c’est sans aucun doute la séance découverte du moment.

     

    Il faut le voir pour : Epouser quelqu’un qui est fils ou fille unique, ça vous facilitera les choses !

  • Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2ème partie

    cinéma, film, romance, fantastique,  Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2ème partie, Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner, Billy Burke, Peter Facinelli, Elizabeth Reaser, Kellan Lutz, Nikki Reed, Bill Condon

    2167860595.86.jpg

    Belle (Kristen Stewart) est désormais un vampire et puis surtout sa fille Renesmée (Mackenzie Foy) se porte à merveille seulement sa croissance est exceptionnelle. En un rien de temps, le nourrisson a laissé place à une fille pleine de vie et lorsqu’Irina (Maggie Grace) l’aperçoit, elle la confond avec une enfant immortelle. Convaincue de cela, elle s’empresse de dénoncer les Cullen aux Volturi et Alice (Ashley Green) pressent ainsi une grande guerre se profiler. Les Volturi vont venir chercher l’affrontement et si c’est le cas, l’entourage de Bella et d’Edward ne suffira pas à les stopper aussi partent-ils à la recherche de témoins pour démontrer que leur fille n’a rien d’une immortelle.

    01.jpg

    Voilà c’est la fin et pour être honnête, ce n’est pas trop tôt ! Ce Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2ème partie résume assez bien la saga ; durant une heure on est servi par les roucoulades de Bella et d’Edward (trop bien, ils emménagent dans leur propre maison) ponctuées par une pseudo quête de témoins. Il faut ensuite attendre que quelques têtes tombent avant de pouvoir trouver un certain plaisir à l’écran (manque quand même du sang, le comble pour un film de vampires !) avant un incroyable retournement de situations qui vient tout gâcher. A l’image des épisodes précédents, on est face à un scénario semblable aux personnages à savoir totalement creux et il n’y a que les fans qui ne trouveront pas le temps long. Allez on va se quitter sang rancune !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les vampires aussi peuvent perdre la tête !


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 1 : Fascination ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 2 : Tentation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 3 : Hésitation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 4 : Révélation 1ère Partie ?

  • Elle s’appelle Ruby

    star 03.jpg

    2535282206.19.jpg

    Il y a 10 ans, notre pote Calvin Weir-Fields (Paul Dano) se faisait connaitre en tant qu’écrivain et le succès fut immédiatement au rendez-vous. Le temps passe et s’il a bien écrit quelques nouvelles depuis, il cherche toujours l’inspiration pour sa nouvelle œuvre. A l’image de sa vie professionnelle, ses amours ne sont pas vraiment au beau fixe puisqu’il sort d’une rupture qu’il a encore du mal à digérer. Et puis un jour, en promenant son chien il fait la rencontre de Ruby Sparks (Zoe Kazan), une jeune femme qui apparait comme parfaite à ses yeux et pour cause il s’agit de l’héroïne de son roman ! Est-il devenu fou ? Il semblait le penser au départ mais doit admettre l’incroyable ; le personnage qu’il a crée a pris vie !

    01.jpg

    La femme de vos rêves existe, il vous suffit de la créer ! Scénario malicieux réinterprétant le mythe de Frankenstein avec Elle s’appelle Ruby où notre pote Paul Dano a le don exceptionnel de donner vie à son personnage. La tentation est donc trop grande pour lui de faire de Zoe Kazan, une campagne idéale (et ça tombe plutôt bien pour ce couple réuni aussi bien devant que derrière la caméra). Les 2 comédiens sont attachants et font digérer une histoire qui finit par être bien trop prévisible n’oubliant pas de nous asséner une petite leçon de moralité selon laquelle la perfection n’est pas de ce monde et ne fait pas le bonheur.

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire à la femme de vos rêves !

  • Alyah

    star 03.jpg

    3502058702.90.jpg

    Notre pote Alex (Pio Marmaï) veut plus que tout changer de vie ; il en a plus qu’assez de dealer et de voir son frère Isaac (Cédric Kahn) lui taxer de l’argent. S’il n’a jusqu’à présent pas vraiment réfléchi à sa reconversion, il se montre intéressé par le projet de son cousin Nathan (David Geselson) d’ouvrir un restaurant à Tel-Aviv. Décidé à l’accompagner en Israël, Alex ne ménage pas ses efforts en prenant des cours d’hébreu mais surtout en commençant à vendre de l’héroïne. En effet, s’il veut participer au projet, il doit rapidement réunir 15 000 euros et il se voit donc obliger de prendre plus de risques. Au même moment, il fait la connaissance de Jeanne (Adèle Haenel) avec qui il entame une relation mais cela pourrait-il remettre en cause son départ ?

    01.jpg

    L’Alyah désigne dans la communauté juive le fait de se rendre en Terre sainte, c’est par cet acte que notre pote Pio Marmaï espère remettre les compteurs à zéro et se reconstruire une nouvelle vie en Israël mais il y a bien sur quelques obstacles qui vont se dresser sur son chemin. Pourvu d’une histoire banale qui reprend le thème du nouveau départ, le premier film d’Elie Wajeman peut néanmoins compter sur une brochette de jeunes talents. Adèle Haenel & Guillaume Gouix viennent en effet compléter le casting sans oublier les débuts d’acteur du réalisateur Cédric Khan et tout ce beau monde donne une belle énergie à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prêter d’argent à votre frère !