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film - Page 77

  • Dancing in Jaffa

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    Sacré champion du monde de danse de salon à 4 reprises, notre pote Pierre Dulaine se lance aujourd’hui dans une nouvelle aventure qui lui tient particulièrement à cœur. Il revient en effet pour la première fois à Jaffa en Israël où il est né et a vécu pendant 4 ans. Il se sent comme investi d’une mission et veut absolument transmettre aux enfants son amour pour la danse et c’est ainsi qu’il entre en contact avec 5 écoles. Un projet pas si facile à mener lorsqu’on connait le passé mouvementé de cette ville et les tensions qui persistent entre les différentes communautés. Son souhait est en passe de se réaliser mais il sait aussi qu’il va rencontrer de nombreux obstacles sur sa route.

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    C’est évidemment un formidable projet que celui mené par Pierre Dulaine auquel il serait difficile de ne pas adhérer. On sera ainsi ému par certains portraits d’enfant et plus particulièrement celui de la petite Noor vraiment touchante. L’objectif est évidemment de planter les graines de la paix en renouant le contact social entre israéliens & palestiniens pour espérer qu’un jour ce conflit soit enterré. Dancing in Jaffa met surtout en lumière les difficultés et les doutes éprouvés par le champion de danse pour transmettre sa passion. Installer une compétition, apprendre le respect de l’autre et gagner en confiance, changer le regard sont autant d’objectifs faisant appel à un travail de longue haleine. Un documentaire porteur d’espoir et donc à ne pas manquer.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de danse !

  • Nebraska

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    Un million de dollars ! Voilà ce qu’a remporté notre pote Woody Grant (Bruce Dern) … du moins c’est ce qu’il croit puisqu’en fait cet homme âgé n’a plus vraiment toute sa tête. En fait, il s’agit d’un simple tract publicitaire mais Woody est lui convaincu que sa vie va désormais changer et qu’il va pouvoir se payer un compresseur et surtout un camion flambant neuf. C’est ainsi qu’il prend le chemin du Nebraska à pied. On aura beau essayer de le raisonner, il persiste à vouloir se rendre à Lincoln et finalement David (Will Forte), un de ses fils va tout simplement prendre un petit congé pour le conduire jusqu’à destination.

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    Après King of California ou encore The descendants, le réalisateur Alexander Payne nous offre un nouveau portrait de famille teinté de road-movie. Premier choix notable sur lequel on peut s’interroger ; c’est le noir & blanc qui à mon sens n’apporte rien, si ce n’est quelques belles images, à cette histoire centrée sur la relation Père / Fils entre Bruce Dern & Will Forte. Pour le reste, Nebraska séduit avec sa galerie de personnages atypiques et attachants avec une mention particulière pour la mère June Squibb drôle et délicieuse. S’il se montre plutôt sympathique, ce voyage n’est pas toujours passionnant et de ce fait, il a peu de chances de marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père ramasser le courrier.

  • La crème de la crème

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    Kelly (Alice Isaaz) vient de faire son entrée dans la plus prestigieuse Business School d’Europe, elle a de quoi être fière mais sa réussite va également se traduire dans un autre domaine. Tout commence avec sa rencontre avec ses nouveaux potes d’enfance Dan & Jaffar (Thomas Blumenthal & Karim Ait M'Hand) qui lui apprennent un peu le mode de fonctionnement de cet univers si particulier. Pour être populaire auprès des filles, il faut porter le bon polo et quand ce n’est pas le cas, vous êtes tout simplement invisible. Kelly va alors bousculer un peu les codes en payant une jolie femme pour accompagner Jaffar en soirée mais lorsque Louis (Jean-Baptiste Lafarge) se mêle à cette bande, ça se transforme en un vaste réseau de prostitution.

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    En seulement 2 longs-métrages, Kim Chapiron s’est imposé comme l’une des valeurs sures du cinéma français. Il nous revient avec un sujet fort ; la prostitution dans le milieu étudiant mais La crème de la crème laisse un petit gout amer de déception. On regrette en effet que le scénario n’ait pas été plus audacieux au point qu’on a l’impression que le réalisateur s’est presque assagi. Ce qui ne change pas en revanche c’est qu’il collabore toujours avec de grands acteurs et les présences d’Alice Isaaz, de Jean-Baptiste Lafarge, Thomas Blumenthal et du trop rare Karim Ait M'Hand sont là pour nous démontrer qu’il sait dénicher les talents. Un bon film mais qui ne réussit pas à nous marquer comme il l’avait fait avec Sheitan ou Dog pound.

     

    Il faut le voir pour : Sortir vos polos !

  • Rio 2

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    Blu, Perla et leurs 3 enfants croyaient être les derniers aras bleus de la planète mais ils viennent de voir à la télé qu’il y aurait d’autres oiseaux de leur espèce en Amazonie. C’est d’ailleurs leurs potes d’enfance Tulio & Linda qui ont fait cette incroyable découverte et la famille de Blu prend alors la décision folle de les rejoindre. Ils quittent ainsi Rio accompagnés de Rafael, Nico & Pedro et sans le savoir ils vont croiser sur leur chemin le cacatoès Hector qui n’a pas oublié ce qu’il a subi autrefois. Bien décidé à se venger, il se lance à leur poursuite jusque dans la jungle amazonienne où Perla va avoir une grande surprise !

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    Le Brésil ce n’est pas que le football, c’est aussi notre pote Blue qui revient pour de nouvelles aventures au cœur de l’Amazonie. Les studios Blue Sky nous régalent de nouveau visuellement avec un retour en pleine nature et le film d’animation prend même parfois des allures de spectacle musical. On ne s’ennuye pas avec Rio 2 cependant on peut pointer du doigt un scénario qui n’ose pas grand-chose et en dehors du héros principal les autres personnages ont beaucoup de mal à exister (comme dans le 1er épisode) mais cela les enfants ne devraient pas en tenir rigueur. S’il est loin d’atteindre les sommets du Corcovado, ça reste simplement une petite récréation sympathique et haute en couleurs pour réunir toute la famille.

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre GPS si vous souhaitez aller en Amazonie !

     

    En savoir plus sur Rio ?

  • 47 Ronin

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    Dans le Japon féodal. Le pays est divisé en provinces avec à leur tête des Seigneurs soumis à l’autorité du Shogun Lord Asano (Min Tanaka) est l’un d’entre eux. Il y a quelques années de cela, il n’a pas hésité à recueillir un jeune garçon appelé Kaï (Daniel Barber / Keanu Reeves) alors que beaucoup le considérait comme un démon. Les années passent et Kaï a grandi en compagnie de Mika (Arisa Maekawa / Kô Shibasaki), la fille d’Asano une relation laissant petit à petit place à l’amour mais du fait de son rang, ils ne peuvent laisser s’exprimer leur sentiment. La province d’Ako sera toutefois marquée par la disparition de Lord Asano qui a été victime d’un piège et Kuranosuke Oïshi (Hiroyuki Sanada) qui fut son samouraï se chargera de le venger !

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    Le Ronin, c’est le Samouraï qui se retrouve soudainement sans maitre et ce film s’inspire d’une ancienne histoire japonaise ; c’est la minute culturelle car en dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à tirer du film de Carl Erik Rinsch. Pour sa première réalisation, il a bénéficié d’une enveloppe incroyable de 175 millions de dollars et on se demande où est passé ce budget. Trop long à démarrer, des personnages transparents, des effets spéciaux perfectibles et des scènes d’action qui manquent de folie font que 47 Ronin se révèle bien loin d’être aussi fun qu’on ne l’aurait imaginé. Il aura beau se déplacer comme un fantôme ou manier les sabres avec habileté, ce n’est vraiment pas avec ce genre de rôle que notre pote Keanu Reeves signera son come-back. A oublier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la légende des 47 Ronin.

  • Scooby-doo et la folie du catch

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    C’est une merveilleuse nouvelle pour Sammy & Scooby-Doo. Ce dernier vient en effet de passer avec brio le niveau bonus du jeu de la World Wrestling Entertainment ce qui lui vaut comme récompense un joli séjour au village de la WWE et surtout la possibilité d’assister à l’évènement de l’année : Wrestlemania.  Après avoir convaincu leurs potes d’enfance Véra, Daphné & Fred ; ils arrivent au village et seront accueillis par rien moins que la star John "You can’t see me" Cena. Cependant au sein de la WWE, l’inquiétude grandit au fur et à mesure que Wrestlemania se rapproche puisqu’un ours effroyable sème la terreur depuis quelques jours. On dirait bien qu’une nouvelle enquête va commencer.

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    Dans le cadre de la 30ème édition de Wrestlemania, la WWE a décidé de faire plaisir aux jeunes fans en leur offrant ce crossover inimaginable entre les héros de Scooby-doo et les stars du catch. L’occasion ainsi de retrouver le populaire John Cena, l’intenable Sin Cara, le funky Brodus Clay tous impliqués dans une histoire totalement farfelue. Bien entendu, il ne faut pas nous prendre pour des billes, c’est surtout l’occasion de promouvoir l’évènement et d’attirer encore un peu plus les jeunes spectateurs. Scooby-doo et la folie du catch n’intéressera donc que les enfants de moins 7 ans (et encore pas tous !) qui pourront juste se montrer curieux de voir ces drôles de guest-stars.

  • Salaud, on t’aime

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    Il ne supporte plus Paris c’est pourquoi il a décidé d’acheter ce splendide domaine de l’aigle situé près de Megève. Jacques Kaminsky (Johnny Hallyday) s’est fait un nom comme photographe de guerre et reste aujourd’hui encore une référence. Une belle carrière qui s’est construite non sans sacrifices et cela ses 4 filles Automne, Printemps, Eté & Hiver (Sarah Kazemy, Irène Jacob, Pauline Lefèvre & Jenna Thiam) pourront en témoigner. Toutes nées de mères différentes, Jacques est un amoureux indécis et vient d’ailleurs de quitter Bianca (Agnès Soral) pour se jeter dans les bras de Nathalie (Sandrine Bonnaire). Installé dans son domaine, le bonheur est cependant incomplet car il souhaite plus que tout la présence de ses filles auprès de lui.

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    Mine de rien, ce nouveau long-métrage du taulier Claude Lelouch est un petit évènement puisqu’il réussit à réunir à l’écran deux monuments de la musique française. On parle évidemment d’Eddy Mitchell et de Johnny Hallyday mais les véritables vedettes ce sont surtout les 4 filles du photographe. Dans son ensemble, le casting est tout simplement séduisant. Salaud, on t’aime c’est aussi un film en forme de rédemption pour le réalisateur français ; ça commence comme une émouvante réunion familiale et ça conduit forcément à des règlements de compte. On sera même pris de surprise par un évènement inattendu qui dévie le film vers un thriller un peu trop vite évincé et qui avec plus de développement aurait pu donner un second souffle bienvenu.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les 4 saisons réunies !

  • Avis de mistral

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    C’est un début d’été mouvementé pour nos potes Léa, Adrien & Théo (Chloé Jouannet, Hugo Dessioux & Lukas Pelissier) puisqu’il y a un changement de programme pour leurs vacances. Alors que leurs parents sont en pleine instance de divorce, ils vont devoir passer 2 mois auprès de leurs grands-parents Irène (Anna Galiena) avec qui ils voyagent actuellement et surtout Paul (Jean Reno) qu’ils n’ont jamais vu en 17 ans ! Une nouvelle qui ne les réjouit pas car pour ces citadins, vivre à la campagne semble être un véritable calvaire mais peut-être avec le temps finiront-ils par s’y faire. Encore faut-il que Paul se montre aussi un peu plus accueillant lui qui s’était violemment disputé avec leur mère brisant depuis toute relation.

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    Quand des parisiens débarquent en Provence, les clichés pleuvent dans Avis de mistral. On a ainsi des jeunes arborant la dernière paire de Nike, qui se sentent défaillir lorsqu’ils ne trouvent pas de réseau pour leurs portables ou qui s’expriment en disant "No way". Avec tout ça, la comédie de Rose Bosch partait sur de mauvais rails mais elle se rattrape quelque peu par cet esprit "retour à la nature" et aux valeurs simples. On regrette aussi de n’avoir pas davantage vu l’adorable Lukas Pelissier d’autant que les histoires autour de son frère et de sa sœur se révèlent totalement futiles alimentant ainsi un scénario globalement basique et prévisible. Pas du grand cinéma mais on ça permet quand même de s’aérer la tête.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de boire de l’eau après avoir mangé des abricots !

  • Aimer, boire et chanter

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    Un jour du mois de Mai à York en Angleterre. Kathryn (Sabine Azéma) vient d’apprendre une terrible nouvelle ; George a un cancer et il ne lui resterait que 6 mois à vivre. Son mari Colin (Hippolyte Girardot) avait pourtant (presque) tout fait pour garder ce secret médical mais Kathryn a été plus maline et s’est empressée de prévenir Jack (Michel Vuillermoz), le pote d’enfance de George, qui est totalement dévasté. Tout ce beau monde va se réunir puisqu’ils doivent se voir pour la première répétition de leur pièce mais celle-ci n’aura finalement pas lieu car l’un des comédiens s’est désisté à la dernière minute. Ils ont alors l’idée de proposer ce rôle à leur ami George.

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    Pour son 20ème et dernier film Alain Resnais s’est lancé dans l’adaptation d’une pièce de théâtre anglaise à savoir The life of Riley. Enfin adaptation c’est vite dit car on a davantage l’impression d’être sur les planches (la convivialité en moins) que devant le grand écran avec ses décors fait maison et ses transitions assurées par les dessins de Bluth. Ce qui n’empêche pas d’avoir une belle brochette de comédiens devant nous mais ce qui est moins réjouissant dans Aimer, boire et chanter c’est cette histoire somme toute peu passionnante autour du personnage de George d’autant que les rires attendus ne sont pas vraiment au rendez-vous. Un film loin de rendre hommage à la carrière de ce grand réalisateur français.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier un secret médical à sa femme !

  • Les gazelles

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    14 ans que notre pote Marie (Camille Chamoux) est en couple avec Eric (Franck Gastambide) et c’est au moment de signer le crédit pour l’achat de leur premier appartement  que les doutes ont commencé à l’assaillir. Elle a de plus en plus de mal à supporter son compagnon et ce soir, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ; la voilà donc dans la rue avec sa valise. Elle n’a pas d’autres choix que de s’incruster dans la soirée de sa collègue Sandra (Audrey Fleurot) ; une mère de famille célibataire qui sait profiter à fond de la vie avec ses potes d’enfance. Pour Marie, c’est une nouvelle étape de sa vie qui commence mais à terme ne va-t-elle pas regretter son choix ?

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    Voici ce qu’on pourrait appeler une comédie girly s’intéressant aux mésaventures de Camille Chamoux, fraiche célibataire. Devant cette bande de copines, on ne peut s’empêcher de penser à l’excellent Mes meilleures amies mis à part que Les gazelles ne galopent pas à la même vitesse en matière d’humour. D’accord on se sent plutôt en bonne compagnie avec ces femmes aux manières de bonhomme et pas les dernières à mettre un peu de folie aux soirées mais les rires manquent cruellement. Décevant surtout quand on sait qu’il y a au générique les compères du Palmashow Gérgoire Ludig & David Marsais ou encore Franck Gastambide et de voir ceux-ci si peu mis à profit.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de voir des employés du Pôle-emploi en robe de soirée !