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samuel benchetrit

  • Asphalte

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    Les habitants de l’immeuble n’avaient plus le choix, il fallait remplacer l’ascenseur seulement notre pote M. Sternkowitz (Gustave Kervern) n’en a pas l’utilité puisqu’il habite au 1er étage. Finalement, il n’aura pas à le payer mais s’engage aussi à ne pas l’utiliser ce qui risque d’être difficile puisqu’il va se retrouver dans un fauteuil roulant ! Dans les étages supérieurs, Charly (Jules Benchetrit) va faire connaissance avec sa nouvelle voisine Jeanne Meyer (Isabelle Huppert) qui s’avère être une ancienne comédienne. De son coté, Mme Hamida (Tassadit Mandi) va recevoir une drôle de visite, pas une rencontre du 3ème type mais presque.

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    Entre 2005 et 2010, il avait écrit Les chroniques de l'asphalte et c'est notre pote Samuel Benchetrit himself qui s'est chargé de l'adaptation. On a d’abord une sorte de film choral à l’échelle d’un petit immeuble de cité avant que des duos aussi atypiques qu’attachants ne se forment. Il y aura une tendresse particulière à l’encontre de la formidable Tassadit Mandi (elle m’éclate quand elle sort son "mange" à l’américaine) et de l’astronaute Michael Pitt. On s’amuse aussi en compagnie des deux autres tandems avec notamment les débuts remarqués de Jules Benchetrit, fils du réalisateur. Décalé et drôle, Asphalte est sans conteste une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas hésiter à participer aux frais de l’ascenseur de votre immeuble !

  • Les gazelles

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    14 ans que notre pote Marie (Camille Chamoux) est en couple avec Eric (Franck Gastambide) et c’est au moment de signer le crédit pour l’achat de leur premier appartement  que les doutes ont commencé à l’assaillir. Elle a de plus en plus de mal à supporter son compagnon et ce soir, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ; la voilà donc dans la rue avec sa valise. Elle n’a pas d’autres choix que de s’incruster dans la soirée de sa collègue Sandra (Audrey Fleurot) ; une mère de famille célibataire qui sait profiter à fond de la vie avec ses potes d’enfance. Pour Marie, c’est une nouvelle étape de sa vie qui commence mais à terme ne va-t-elle pas regretter son choix ?

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    Voici ce qu’on pourrait appeler une comédie girly s’intéressant aux mésaventures de Camille Chamoux, fraiche célibataire. Devant cette bande de copines, on ne peut s’empêcher de penser à l’excellent Mes meilleures amies mis à part que Les gazelles ne galopent pas à la même vitesse en matière d’humour. D’accord on se sent plutôt en bonne compagnie avec ces femmes aux manières de bonhomme et pas les dernières à mettre un peu de folie aux soirées mais les rires manquent cruellement. Décevant surtout quand on sait qu’il y a au générique les compères du Palmashow Gérgoire Ludig & David Marsais ou encore Franck Gastambide et de voir ceux-ci si peu mis à profit.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de voir des employés du Pôle-emploi en robe de soirée !

  • Un enfant de toi

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    Ils se sont aimés et ont même donné naissance à Lina (Olga Milshtein) mais Aya & Louis (Lou Doillon & Samuel Benchetrit) se sont peu à peu éloignés. Depuis, chacun a refait sa vie ; elle a rencontré Victor (Malik Zidi) et lui fréquente actuellement Gaëlle (Marilyne Fontaine) mais une question se pose : et si leur histoire n’était pas complètement terminée ?  C’est Aya qui a pris l’initiative d’appeler Louis pour lui annoncer qu’elle s’apprêtait à sauter un pas important dans sa relation. Elle est prête à faire un nouvel enfant du moins le pensait-elle car les retrouvailles avec son ancien compagnon la perturbent au plus haut point d’autant plus qu’ils vont se revoir régulièrement.

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    Les histoires d’amour on sait quand ça commence mais on n’est jamais trop sur quand ça se finit et cela résume assez bien le scénario d’Un enfant de toi. Pendant 2H16, on est les témoins des vicissitudes amoureuses d’un couple ne sachant plus où en est leur relation au grand désarroi de leurs compagnons respectifs et aussi du notre. On ne va pas y aller par 4 chemins, c’est long mais long et même interminable à un moment donné. Le film se décompose en 3 parties et regorge de dialogues débités par des comédiens qui ne cessent d’avoir la bougeotte certainement pour éviter que l’on s’endorme. Ma seule consolation découvrir Marilyne Fontaine qui disparait hélas trop vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex.

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.

  • J'ai toujours rêvé d'être un gangster

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    Une petite cafétéria au bord d’une route nationale. Un endroit tout ce qu’il y a de plus banal et c’est là que notre pote (Edouard Baer) a décidé de faire son hold-up. Pas facile néanmoins de faire un casse sans flingue et surtout quand personne ne vous prête attention. Pendant ce temps, en un autre lieu, Paul & Léon (Serge Larivière & Bouli Lanners) sont en train de kidnapper Malaury (Selma El Mouissi). Pour eux le plan était simple, échanger la jeune adolescente contre la coquette somme de 500 000 € mais c’est moins évident avec une suicidaire sur les bras. Ils ont donné rendez-vous à son père sur le parking de la cafétéria mais à leur grande surprise, personne ne se présente.

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    Mêlant film choral et gangstérisme, voilà une comédie fort sympathique. A travers 4 petites histoires où l’on retrouve une cafétéria en tant que lieu commun, Samuel Benchetrit propose une vision décalée avec beaucoup d’humour. On s’amuse en compagnie de ces personnages davantage caractérisés par leur infortune que par leurs méfaits. Etrangement sur l’ensemble des histoires présentées, la brève confrontation entre Alain Bashung & Arno a du mal à trouver sa place. J'ai toujours rêvé d'être un gangster est un film atypique avec de bons moments qui propose un autre visage à l’approche français du film de gangster.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vous voyez à travers les collants avant de faire un casse.