Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rose bosch

  • Avis de mistral

    star 03.jpg

    aff.jpg

    C’est un début d’été mouvementé pour nos potes Léa, Adrien & Théo (Chloé Jouannet, Hugo Dessioux & Lukas Pelissier) puisqu’il y a un changement de programme pour leurs vacances. Alors que leurs parents sont en pleine instance de divorce, ils vont devoir passer 2 mois auprès de leurs grands-parents Irène (Anna Galiena) avec qui ils voyagent actuellement et surtout Paul (Jean Reno) qu’ils n’ont jamais vu en 17 ans ! Une nouvelle qui ne les réjouit pas car pour ces citadins, vivre à la campagne semble être un véritable calvaire mais peut-être avec le temps finiront-ils par s’y faire. Encore faut-il que Paul se montre aussi un peu plus accueillant lui qui s’était violemment disputé avec leur mère brisant depuis toute relation.

    01.jpg

    Quand des parisiens débarquent en Provence, les clichés pleuvent dans Avis de mistral. On a ainsi des jeunes arborant la dernière paire de Nike, qui se sentent défaillir lorsqu’ils ne trouvent pas de réseau pour leurs portables ou qui s’expriment en disant "No way". Avec tout ça, la comédie de Rose Bosch partait sur de mauvais rails mais elle se rattrape quelque peu par cet esprit "retour à la nature" et aux valeurs simples. On regrette aussi de n’avoir pas davantage vu l’adorable Lukas Pelissier d’autant que les histoires autour de son frère et de sa sœur se révèlent totalement futiles alimentant ainsi un scénario globalement basique et prévisible. Pas du grand cinéma mais on ça permet quand même de s’aérer la tête.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de boire de l’eau après avoir mangé des abricots !

  • La rafle

    aff1.jpg

    1942. La France est sous l’occupation allemande et le peuple juif est montré du doigt se voyant forcer d’arborer une étoile jaune comme s’ils étaient des pestiférés. Jo (Hugo Leverdez) et ses potes d’enfance sont encore bien trop jeunes pour comprendre tout ce qui leur arrive ; c’est donc plein d’inconscience qu’ils vont divertir des officiers allemands pour quelques sous ou encore récupérer le tabac trainant sur le sol. Jusqu’alors, rien ne laissait présager de l’horreur qui allait se passer, une énorme rafle frappe le pays avec pour objectif de mettre la main sur 25 000 juifs. Les familles sont envoyées au Vélodrome d’Hiver où ils vivent dans des conditions hygiéniques déplorables avant d’être envoyés dans les camps de Beaune-la-Rolande.

    02.jpg

    Lorsqu’on évoque l’occupation allemande durant la 2nde Guerre mondiale, on ne peut passer sous silence la tristement célèbre rafle du Vel d’hiv’. C’est une page sombre de notre histoire qu’ouvre la réalisatrice Roselyne Bosch rappelant, s’il le fallait encore, la responsabilité que le gouvernement français a eu dans ce drame. Le casting est juste et homogène ; chacun apporte sa sensibilité à ce scénario poignant qui a le bon gout de ne jamais tomber dans la larme facile. Le reproche qu’on peut faire à La rafle ; c’est que le film ne soit pas assez vindicatif quand on connait les horreurs qui ont accompagnées cet évènement. Il n’y a rien qui nous marque vraiment les esprits ce qui ne l’empêche pas d’être un film prenant et plein d’émotions.