La solitude des nombres premiers
Alice & Mattia (Alba Rohrwacher/ Arianna Nastro/ Martina Albano & Luca Marinelli / Vittorio Lomartire / Tommaso Neri) se sont rencontrés au lycée en 1991 et à cette époque, ils étaient en proie à une grande solitude chacun de leur coté. Alice était raillée par ses camarades de classe à cause de son handicap ; elle boitait à la suite d’un grave accident de ski. Elle pensait s’être fait une pote d’enfance en la personne de Viola (Aurora Ruffino) mais s’apercevra bien malgré elle que cette amitié ne fut qu’éphémère. Mattia lui est un garçon très discret qui a vécu un terrible drame familial qui le marquera à jamais. Ces blessures personnelles finissent ainsi par les réunir mais leur relation est elle aussi soumise aux tumultes de la vie.
Drôle de titre pour un film, c’est sur La solitude des nombres premiers ne ressemble en rien à ce qu’on a l’habitude de voir. La réalisation de Saverio Costanzo (adaptée d’un roman de Paolo Girodano) s’intéresse à la vie de 2 individus dont les chemins se sont croisés, 2 personnages abimés psychologiquement et physiquement par les méandres de l’existence. Leur histoire se décompose en 3 périodes auxquelles il faut ajouter une dernière partie assez perturbante, déjà que durant tout le film nous avons droit à de nombreux flashbacks pour comprendre leur itinéraire respectif. Pas forcément facile d’accès, on se laisse toutefois porter par ces portraits vifs et par l’hypnotisante Alba Rohrwacher.
Il faut le voir pour : Réviser vos maths.