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eran riklis

  • Playoff

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    Double champion d’Europe avec l’équipe du Maccabi Tel-Aviv, la nomination de Max Stoller (Danny Huston) à la tête de la sélection allemande de basket-ball fait grand bruit. Cet homme revient dans un pays qu’il a du fuir en compagnie de sa mère des années auparavant parce qu’ils étaient juifs et ce retour attire la curiosité des médias. Alors qu’on s’interroge sur ses réelles motivations, au sein de l’équipe on l’accueille avec une certaine frilosité à commencer par Thomas (Max Riemelt) qui va vite entrer en conflit avec lui. Pendant ce temps, Max remonte les années en se rendant dans le quartier où il a grandit et où il a vu son père pour la dernière fois ; il va également visiter ce qui était son appartement où vivent désormais Deniz (Amira Casar) et sa fille Sema (Selen Savas).

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    Inspiré de la vie de l’entraineur de basket Ralph Klein, on s’attendait à entendre beaucoup de crissements de chaussures et voir quelques dunks mais que nenni ! Le sport ne joue ici qu’un rôle mineur et ça aurait pu être une équipe de cricket ou de pétanque que ça n’y aurait rien changé, le fil conducteur de Playoff c’est l’image du père. A travers 3 personnages est évoquée l’absence paternelle qui est resté un vrai traumatisme pour chacun d’entre eux. En dépit de la bonne prestation des comédiens, on est vraiment peu enthousiasmé par un scénario qui manque totalement de rebonds. Son rythme plutôt lent a toutes les chances de vous rendre la partie ennuyeuse !

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une nouvelle montre !

  • Le voyage du Directeur des Ressources Humaines

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    2002. Une certaine Yulia Petracké a commis un attentat suicide près d’un marché de Jérusalem. Son corps est resté à la morgue sans que personne ne s’intéresse à son sort jusqu’à ce qu’un journaliste se met à enquêter sur le sujet. Les seuls effets personnels qu’on ait trouvés sur elle était un bulletin de salaire d’une boulangerie où elle ne travaillait pourtant plus. Malgré les efforts du Directeur des Ressources Humaines (Mark Ivanir), l’affaire est déballée dans la presse mais pour éviter d’envenimer les choses ; la boulangerie décide de rapatrier le corps de Yulia en Roumanie, son pays d’origine. C’est le DRH, en tant que représentant de la boulangerie, qui est désigné pour accompagner le cercueil.

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    Le voyage du Directeur des Ressources Humaines est une invitation pour un road-trip pour le moins atypique. A commencer par son contexte particulier ; une employée s’est fait sauter durant un attentat suicide. Difficile après ça d’oublier la teneur dramaturgique du scénario pourtant petit à petit, on sent que le tout se décrispe laissant entrevoir la facette jusqu’alors immergée du DRH. L’histoire est aussi celle de Yulia Petracké, seule personne véritablement nommée par ailleurs, une femme à la double identité au centre de cette expédition. C’est la séance découverte du moment peut-être pas à faire sur le grand écran mais dans quelques mois ça ne vous fera pas de mal !

     

    Il faut le voir pour : Si vous n’avez pas de pneus neige alors adopter le tank c’est tout aussi pratique !