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cinéma - Page 134

  • Chimpanzés

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    C’est au cœur d’une foret tropicale africaine que l’on vous invite aujourd’hui, un environnement majestueux, vierge de toute influence humaine. Vit ici une tribu de chimpanzés et parmi eux se trouve Oscar âgé de 3 mois qui découvre le monde dans les bras de sa mère. C’est elle qui subvient à ses besoins en cherchant notamment la nourriture tandis que son petit s’amuse à grimper aux arbres avec ses potes d’enfance. Méfiance toutefois car dans la jungle il n’y a pas que des amis et il y a un autre groupe de chimpanzés mené par Scar qui entend imposer sa loi. Un soir, la confrontation tant redoutée a lieu et laisse place à un terrible malheur qui affectera directement le pauvre Oscar.

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    Au même titre que les films d’animation chez Pixar, le documentaire est devenu une vraie tradition chez Disney sous l’estampille de sa filiale Disneynature. Après Félins, on plonge cette fois au cœur d’une foret avec d’attachants chimpanzés et notamment le héros Oscar dont on va suivre les aventures heureuses et malheureuses. On y est habitué ; il y a de magnifiques images qui nous laissent souvent béat d’admiration mais encore une fois difficile de retenir quelque chose de Chimpanzés. Si on s’amuse de certaines situations (il faut dire que la voix off est là pour ça !), on aurait apprécié de découvrir un peu plus le quotidien de ces animaux plutôt que cette pseudo-guerre qui sert de fil conducteur.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à casser des noix !

  • Les sorties du 27 février

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    C’était il y a quelques jours, les Césars et les Oscars ont donc rendu leur verdict parmi les grands gagnants on retiendra Amour de Michael Haneke ou Argo de Ben Affleck mais personnellement je retiendrais surtout l’Oscar du meilleur film documentaire pour Sugar Man amplement mérité ! Passons maintenant à ce qui vous intéresse à savoir les sorties de la semaine avec d’abord l’adaptation d’une célèbre bande-dessinée. 54 ans qu’on lit leurs aventures nées de l’imagination de Jean Roba, Boule & Bill arrive au cinéma pour ce qui sera à n’en pas douter le rendez-vous familial de la semaine. Le petit Charles Crombez est sur le point d’adopter un cocker du nom de Bill et ils vont ainsi devenir d’inséparables potes d’enfance tout ça sous la supervision des parents Marina Foïs & Franck Dubosc.

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  • Vive la France

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    Savez-vous qui a inventé la recette du taboulé ? Non, ce n’est certainement pas le Liban mais un petit pays d’Asie centrale appelé le Taboulistan. Personne n’en a jamais entendu parler et c’est pourquoi ce pays a décidé de se faire connaitre aux yeux du monde entier en planifiant un attentat contre la Tour Eiffel. Ce sont Feruz & Muzafar (Michaël Youn & José Garcia) qui ont été choisi pour accomplir cette mission divine et ils s’apprêtaient à détourner leur avion lorsqu’une grève des contrôleurs aériens est venu perturber leur plan. Ils se retrouvent ainsi à Figari, en Corse et cherchent à rejoindre Paris mais le chemin jusqu’à la capitale est long et leur réserve pas mal de surprises !

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    Michaël Youn s’est inspiré d’un véritable fait-divers où 2 terroristes ont atterri sans le couloir en Italie pour pondre son 2nd film. Pour l’occasion, il occupe la double casquette de réalisateur et de comédien en partageant l’affiche avec José Garcia ; un tandem qui s’annonçait explosif mais qui nous laisse clairement sur notre faim. Vive la France, c’est d’abord un road-trip de la Corse à Paris en passant par Marseille, l’occasion de proclamer l’amour de Youn envers son pays. Reste que si le voyage est plutôt plaisant, il manque franchement de folie pour prétendre nous éclater ; le trublion qu’on avait tant aimé à la télévision semble vraiment devenir tristement raisonnable avec le poids des années.

     

    Il faut le voir pour : Demander à faire le ménage à trois chez vous !

  • Die Hard : Belle journée pour mourir

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    Bien que cela fasse des années qu’ils ne se parlent plus, dès qu’il a retrouvé la trace de Jack (Jai Courtney), notre pote John McClane (Bruce Willis) a sauté dans un avion pour la Russie. Son fils est retenu prisonnier après avoir assassiné un homme dans une boite de nuit mais derrière ce banal fait-divers se cache en fait un plan minutieusement préparé. Jack a fait tout cela pour se retrouver après d’un autre prisonnier ; Yuri Komorov (Sebastian Koch) qui détient une information capitale concernant le ministre Chagarin (Sergey Kolesnikov). Bien sur, John ignore tout de cette histoire et va se retrouver une nouvelle fois embarqué dans de nouvelles aventures qui le conduiront jusqu’aux portes de Tchernobyl.

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    Pas de vacances pour John McClane et malgré les 57 printemps de Bruce Willis, il y a toujours un certain émoi chez les fans de revoir ce héros légendaire. Sur le papier, la réalisation de Die Hard : Belle journée pour mourir confiée à John Moore (Max Payne) n’était vraiment pas fait pour nous rassurer et il s’en est fallu d’un rien qu’on plonge la saga dans le navet. On ne peut pas dire non plus qu’il s’en tire bien heureusement le spectacle est assuré avec une monstrueuse course-poursuite (de laquelle McClane ressort de 2 tonneaux sans la moindre égratignure) mais ça ne suit pas derrière et ce n’est pas le frêle Jai Courtney qui va rattraper le coup. Parce que c’est John McClane, on se sent presque obligé d’aller le voir mais on préférera vite l’oublier. Yipee-Ki … oui mais non là l’enthousiasme n’y est pas !

     

    Il faut le voir pour : Laisser votre chauffeur de taxi chanter !


    En savoir plus sur Piège de cristal (Die Hard) ?


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    En savoir plus sur Une journée en enfer (Die Hard 3) ?

    En savoir plus sur Die Hard 4 - Retour en enfer ?


  • Antiviral

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    Glorifiés par leurs fans, certaines stars sont devenues de véritables icones au point qu’un nouveau marché s’est crée tout en soulevant de vives polémiques. Désormais, vous pouvez vous offrir les maladies contractées par n’importe quel acteur, mannequin ou chanteur et la Clinique Lucas profite de ce nouveau phénomène loin de s’essouffler. Preuve en est ce contrat d’exclusivité signé avec Hannah Geist (Sarah Gadon) et aujourd’hui encore notre pote Syd March (Caleb Landry Jones) est parvenu à vendre un de ses herpès ! Alors que ce nouveau business se trouve être hautement réglementé, Syd s’amuse à cultiver clandestinement ses virus en se les injectant directement dans le corps mais cela n’est pas sans risques.

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    Déjà, le sujet d'Antiviral ne peut qu’interpeller. On se retrouve dans un monde où le fan pousse sa passion jusqu’à partager la maladie de sa star ou encore à déguster un steak de cellules (après tout il y a bien des lasagnes fait de cheval …). Rendez-vous avec l’étrange donc et au générique, on retrouve un nom connu celui de Cronenberg mais attention il s’agit ici du fils Brandon qui signe sa première réalisation. Si dans un premier temps on est dans une phase de découverte dans cet environnement épuré, très vite c’est une bonne dose d’ennui qui nous est administré et qui se propage à vitesse grand V dans ce thriller au scénario peu élaboré.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vendre vos maladies, c’est la crise après tout !

  • Les misérables

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    Pour avoir volé du pain dans le simple but de nourrir son neveu, notre pote Jean Valjean (Hugh Jackman) fut emprisonné 19 ans durant. S’il peut de nouveau gouter aux joies de la liberté, il a bien du mal à retrouver une place dans une société qui ne cesse de le rejeter. Un homme lui tendra toutefois la main et cette rencontre changera à jamais sa vie même si son ancien geôlier, l’impitoyable Javert (Russel Crowe) peine à y croire. 8 ans plus tard, sous l’identité de M. Le Maire, Jean Valjean va recueillir la petite Cosette (Isabelle Allen/ Amanda Seyfried), une promesse qu’il avait faite à Fantine (Anne Hathaway), la mère de la jeune fille.

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    Monument littéraire français, Les misérables version Tom Hooper c’est avant tout l’adaptation de la comédie musicale anglaise inspirée du roman de Victor Hugo. De toute façon, il n’y a pas moyen de se tromper car ce film est composé à 99,29 % de séquences chantées et autant dire que sur 2H30, ça risque de vous saouler ! C’est bien là le principal défaut, contrairement à un spectacle sur scène, ici on n’a pas droit au moindre entracte et c’est carrément lourd à digérer. Pour le reste pas grand-chose à redire si ce n’est que les séquences chantées sont dispensées de postsynchronisation ce qui crée une certaine proximité entre le film et le spectateur mais il faut aussi un certain temps d’adaptation.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une pièce de théâtre au cinéma !

  • Turf

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    Potes d’enfance depuis plus de 20 ans Freddy, Nikos, Fortuné & Fifi (Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean-Baptiste & Philippe Duquesne) se retrouvent régulièrement au bar Le Balto. Autour d’un verre, ils parient sur les courses de chevaux en espérant un jour décrocher le gros lot mais jusqu’à présent ils n’ont pas eu beaucoup de chance. La roue va peut-être tourner puisqu’on leur propose une affaire en or : l’acquisition d’un cheval, une vraie flèche du moins c’est comme ça que le vend Monsieur Paul (Gérard Depardieu). En réalité, Torpille est un cheval qui n’intéresse personne et c’est donc avec beaucoup de naïveté que notre quatuor va en devenir les propriétaires. Un beau projet mais cela n’est pas donné et il va donc falloir le faire courir rapidement et les premiers résultats sont loin d’être encourageants.

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    Sachez déjà que je fais partie de ceux qui apprécient le cinéma de Fabien Onteniente donc il n’y avait vraiment aucun à-priori avant de fouler l’hippodrome de Turf. Les courses de chevaux étant en plus pour moi aussi passionnant qu’un tournoi de curling, on ne peut pas dire que cette comédie m’emballait particulièrement et ce n’est pas près de changer ! En dehors d’une bande assez sympathique et le fait que le réalisateur ait réussi à convier de nombreux guests, l’histoire avance au petit trot et on se demande bien où est passé l’humour dans tout ça. Si vous avez vu la bande-annonce avec la blague sur Banette, j’ai envie de vous dire que vous avez déjà eu droit au meilleur donc si vous souhaitez parier sur le bon cheval évitez ce film !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer votre mec au PMU du coin !

  • Les sorties du 20 Février

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    Scandale toujours autour de la viande de cheval, la polémique ne cesse d’enfler et je me demande si ça ne va pas convaincre certains à devenir végétariens ! Au moins, au cinéma, on sait ce qu’on nous propose surtout si vous consultez régulièrement Ciné2909. Alors débutons la semaine avec La vraie vie des profs, le premier film live d’Emmanuel Klotz & Albert Pereira Lazaro à qui l’on doit Les lascars. Une bande de potes d’enfance cherche à découvrir la face cachée de leurs professeurs et ils ne sont pas au bout de leurs surprises ! Ce qui est moins surprenant c’est que le film est déjà passé dans L’avant-première impression.

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  • La vraie vie des profs

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    Profanation au collège Emile Zola de Marseille ! Bon, le mot est un peu fort mais une statue a été taguée et le Directeur (Lucien Jean-Baptiste) n’a pas eu de mal à trouver les coupables ! Albert & Jean-Mohamed (Emir Seghir & Sami Bouzid). Niant être les auteurs de ce méfait et réclamant un peu plus de liberté d’expression, les 2 compères se retrouvent propulsés dans l’équipe du journal du collège composée de Sissi, Juju (Victoire Poupon, Maëva Arnoux) et de Mousse (Enzo Vallejos-Celotto) qui n’est autre que le petit frère d’Albert. Après un léger incident et 4 heures de colle, ils découvrent que Mme De Grémont (Catherine Hosmalin) cache bien son jeu et vient alors l’idée d’enquêter sur la vraie vie des profs !

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    "Ba quoi, ça te fait pas marrer ?" Il s’agit là d’une ligne de dialogue de cette soi-disant comédie et la réponse sera bien claire : NON !! Soulignons que les profs vont en prendre pour leur grade cette année puisqu’en avril prochain suivra aussi l’adaptation de la bande dessinée par Pierre-François Martin Laval. La vraie vie des profs a donc l’avantage de lancer les hostilités sous la supervision du duo Emmanuel Klotz / Albert Pereira Lazaro que l’on connait pour avoir adapté Les lascars au cinéma. Sur le papier c’était prometteur mais au final c’est surjoué, on cherche vainement les gags et l’ensemble vaut guère mieux qu’une copie blanche. C’est quoi le plan ? Ils voulaient tout balancer et bien je crois que c’est le film qu’on va balancer !

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de sortir les poubelles plutôt que de les ramener !

  • Shadow dancer

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    Londres, 1993. Les services secrets viennent d’appréhender Colette (Andrea Riseborough), membre de l’IRA et qui a tenté de poser une bombe dans le métro. Mac (Clive Owen) se charge de son interrogatoire avec un objectif précis : faire d’elle une taupe qui pourrait leur apporter d’importantes informations sur un certain Gerry (Aidan Gillen). Afin de rallier Colette à eux, il menace de la séparer de son fils et elle n’a donc d’autres choix que d’accepter leur proposition. La voilà obligée de trahir les siens, sa famille mais elle devra rester sur ses gardes car sa rapide libération éveille déjà certains soupçons.

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    Face à face entre Andrea Riseborough & Clive Owen sur fonds d’espionnage du coté de l’IRA dans les années 1990, ce film de James Marsh affiche un certain lien de parenté avec l’excellent La taupe. La comparaison est plutôt flatteuse car Shadow dancer est loin de se hisser à la hauteur de la réalisation de Tomas Alfredson mais on y retrouve une atmosphère identique à savoir assez glacial. Ici l’intrigue se construit de manière beaucoup plus simple, trop même pour réussir à étonner le spectateur malgré son irréprochable duo de comédiens. Les fans d’X-files trouveront un intérêt à y jeter un œil puisque cela vous permettra de revoir la toujours très belle Gillian Anderson.

     

    Il faut le voir pour : Ne faire confiance à personne (Trust no one) !