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Film - Page 45

  • Cold in July

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    Au beau milieu de la nuit, nos potes Ann & Richard Dane (Vinessa Shaw & Michael C. Hall) sont soudainement réveillés par des bruits suspects ; quelqu’un s’est introduit dans leur maison. C’est avec une grande fébrilité que Richard se saisit d’une arme à feu et va tuer accidentellement l’intrus. Alors qu’il est encore sous le choc de ce qui vient de se passer, il apprend que l’homme qu’il a abattu s’appelait Freddy Russel. Très vite, la nouvelle de ce drame se propage et arrive jusqu’aux oreilles de Ben (Sam Shepard), un père qui promet des représailles. C’est désormais la famille Dane qui court un danger mais les choses vont se révéler plus complexes qu’il n’y parait.

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    Adaptation du roman Juillet de sang de Joe R. Lansdale, Cold in July révèle une histoire pleine de tension et qui ne manque pas de rebondissements. Cela est vrai au départ mais le hic c’est qu’à partir d’un moment, les révélations qui nous sont faites deviennent de moins en moins crédibles ce qui rend le film tout de suite moins captivant. Les fans du petit écran seront ravis de revoir Michael "Dexter" C. Hall même s’il est assez ironique de le voir incarner un homme traumatisé par cet accident mortel. Il est entouré de vétérans avec un Sam Shepard diablement efficace et un Don Johnson qui se fait surtout remarquer par sa dégaine. A découvrir pour cette atmosphère particulière.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas toujours croire la police !

  • Blu - Rio 2

    Salut !

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    01.jpgEst-ce que par hasard vous sauriez où se trouve l’Amazonie ? J’ai l’impression que mon GPS ne fonctionne pas très bien et peut-être même que je suis un peu perdu. Oh pardonnez-moi, je me présente, je m’appelle Blu et voici ma famille.

     

    On était à Rio quand on a appris à la télévision que nos potes d’enfance Linda & Tulio ont fait une incroyable découverte au cœur de l’Amazonie. Il y aurait d’autres aras bleus que nous et ça c’est une sacrée nouvelle alors on a décidé de les rejoindre.

     

    02.jpgJe ne sais pas trop ce qui nous attend mais ce qui est sur c’est que ce voyage va être une véritable aventure pour tout le monde et surtout pour moi ! Par contre, j’ai une drôle d’impression comme si nous étions suivis … ba je dois me faire des idées.

     

    En savoir plus sur Rio 2 ?

  • Pasolini

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    Après son voyage à Stockholm où il est allé promouvoir son dernier livre Les cendres de Gramsci, notre pote Pier Paolo Pasolini (Willem Dafoe) est de retour à Rome. Cet homme aux multiples talents est un personnage qui fascine par son sens de la provocation et il ne compte pas s’arrêter là ! Après avoir travaillé sur son prochain livre, il a également développé le scénario d’un nouveau film qu’il souhaite tourner au plus vite. Il a d’ailleurs l’occasion de présenter le scénario à Ninetto Davoli (Riccardo Scamarcio) où l’histoire suivrait Epifanio (Ninetto Davoli) partant à la chasse d’une comète annonçant la naissance du messie et le conduisant ainsi jusqu’à une fête assez particulière.

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    Au risque de paraitre inculte (ce qui n’est pas vraiment un scoop), j’ignorais tout de Pier Paolo Pasolini jusqu’à ce film de notre pote Abel Ferrara. La question qui se pose alors est de savoir si connaitre l’œuvre cet artiste italien n’est pas déjà une condition sine qua non pour pouvoir réellement aborder ce "biopic". Il faut aussi dire que le réalisateur prend un malin plaisir pour tenter de nous déstabiliser en imbriquant des histoires dans l’histoire de Pasolini. Ceci d’autant plus qu’on ne revient que sur la dernière journée de sa vie ce qui n’est pas la meilleure façon de le découvrir. On ne sait pas réellement où le réalisateur veut nous emmener mais ce qui est sur c’est qu’il y en a plus d’un qui sera tenté d’aller voir ailleurs.

     

    Il faut le voir pour : Toujours suivre une comète, vous pourriez avoir une surprise ...

  • Zombeavers

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    C’était censé être un week-end entre filles ; Mary & Zoe (Rachel Melvin & Cortney Palm) avaient la lourde charge de remonter le moral de leur pote d’enfance Jen (Lexi Atkins). Celle-ci est encore sous le choc d’avoir appris que son petit-ami Sam (Hutch Dano) a embrassé une autre fille lors d’une soirée et se pose désormais des questions sur leur couple. Pour le moment, les 3 filles vont tenter de se changer les idées en squattant cette magnifique maison au bord du lac situé à Ashwood. Entre séances de bronzage et baignades, elles sont loin de se douter du danger qui les attend car de dangereux castors mutants vont bientôt faire leur apparition.

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    Des castors zombies, en trois mots vous avez là un concept du tonnerre et il va sans dire que ce Zombeavers est un petit régal de nanar ! Statut totalement assumé avec tout d’abord un trio de belles jeunes femmes court-vêtues qu’on retrouve aussi parfois dans des poses suggestives. Et puis arrive ce bonheur suprême de découvrir les fameux castors zombifiés animés grâce à des effets spéciaux dernier cri (#ironie) et on a même droit à une surprise dans les dernières minutes. Non vraiment, si vous avez envie de vous marrer avec vos potes d’enfance, ce film tient toutes ses promesses et fera certainement le malheur de vos pires ennemis !

  • Une heure de tranquillité

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    C’était jusqu’à présent une journée totalement ordinaire et puis un heureux hasard va permettre à Michel Leproux (Christian Clavier) de dénicher un disque qu’il cherchait depuis longtemps. Dans l’excitation du moment, il ne pense maintenant qu’à une chose : rentrer chez lui et écouter cet album seulement il va y avoir quelques imprévus. Ça a d’abord commencé avec Elsa (Valérie Bonneton) avec qui il a une liaison et qui se trouve être la pote d’enfance de sa femme Nathalie (Carole Bouquet). En plus de ça, les travaux dans l’appartement ont déjà commencé et dans l’immeuble il va y avoir aussi de l’animation puisque c’est la fête des voisins !

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    Après la pièce de théâtre, l’évolution naturelle a porté Une heure de tranquillité à s’inviter au cinéma sous la direction de Patrice Leconte. Dans la peau de notre mélomane en quête de sérénité, on retrouve un Christian Clavier qui comme souvent fait dans l’excès. Accompagné de Carole Bouquet, Valérie Bonneton et Rossy De Palma, on regrette que ces actrices n’aient pas réellement le loisir de s’exprimer ce qui aurait pu égayer davantage cette comédie. Au lieu de ça, on a droit à une galerie de personnages bâtis sur des clichés (Maria, Sébastien, Léo, …) et donc sans saveur. Même la conclusion qui est censée être un beau moment d’émotions ne réussit pas à faire son effet, un film mené trop tranquillement.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de rentre chez vous pour être tranquille !

  • Cours sans te retourner

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    Hiver 1942-43 en Pologne. Le paysage est d’un blanc immaculé, la neige est abondante et notre pote Srulik (Andrzej & Kamil Tkacz) lutte chaque jour pour sa survie ; cet enfant juif est désormais seul au monde. Le froid va finir par l’épuiser et il va alors s’écrouler devant la maison de Magda Janczyk (Elisabeth Duda) qui n’hésite pas une seconde pour lui venir en aide. Après 3 jours de sommeil, il reprend des forces mais doit aussi partir rapidement car les allemands pourraient arriver à tout moment. En se faisant passer pour un petit polonais orphelin du nom de Jurek, il réussit à trouver du travail et ainsi à se nourrir mais tout le monde ne se montrera pas aussi bienveillant à son égard.

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    Ce biopic revient sur la courageuse aventure de notre pote Yoram Fridman, rescapé de la Seconde Guerre Mondiale. Même si la réalisation tente dans un premier temps de briser linéarité de l’histoire en faisant intervenir des rémanences du passé, elle redevient rapidement très classique. On accompagne alors l’attachant Jurek dans sa fuite et, aspect plus intéressant, dans sa remise en question de sa religion. Cours sans te retourner parvient aussi à retranscrire avec une belle justesse ses rencontres, ses rares bouffées d’oxygène toujours éphémères rythmant un parcours mouvementé. Un film qui ne se démarque pas vraiment mais qui constitue toutefois un bel hommage mérité pour cet homme.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de désinfecter votre plaie après l’avoir nettoyé et si vous n’avez pas de désinfectant …

  • Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

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    Parce qu’il a désespérément besoin d’argent, notre pote Eddie Valiant (Bob Hoskins) a accepté le travail proposé par R.K. Maroon (Alan Tilvern). Ce dernier dirige les studios Maroon Cartoons et depuis quelques temps sa star, le lapin Roger Rabbit, est préoccupée par les rumeurs qui prétendent que sa femme Jessica le trompe. Eddie est donc engagé pour mettre au clair cette histoire et ramener des preuves de cet adultère mais il rechigne un peu à la tache. Il faut dire qu’il ne peut plus supporter d’être entouré par ces personnages de dessins animés depuis la mort tragique de son frère. Toujours est-il qu’il na pas le choix et il va vite comprendre que les choses sont bien plus compliquées qu’il ne l’aurait pensé.

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    Vous qui avez pendant votre enfance (et peut-être encore maintenant ?) dormi avec votre peluche Mickey et/ou Minnie, qui passiez des heures devant les aventures de Titi & Gros minet ; n’avez-vous jamais rêvé d’entrer dans leurs univers ? C’est chose faite avec Qui veut la peau de Roger Rabbit ? qui mélange animation et personnages réels, un mariage détonnant qui fait que ce film est vraiment à part. Comment ne pas être nostalgique quand Bob Hoskins côtoie à la fois Donald, Betty Boop, Droopy ou encore Bugs Bunny, comment résister à la généreuse Jessica Rabbit ? Coté effets spéciaux, c’est de la vieille école mais le résultat reste encore de bonne facture et c’est donc un véritable plaisir que de voir et revoir les aventures de ce lapin déjanté. Et si un jour on le voyait revenir ?

  • Whiplash

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    Si notre pote Andrew Neiman (Miles Teller) s’est inscrit au Conservatoire de Shaffer c’est parce qu’il sait qu’il s’agit là de la meilleur école de musique du pays. Son rêve est de devenir un jour un grand batteur, que son nom soit aussi connu que celui de son idole Buddy Rich. Avoir du talent est une chose, le cultiver par le travail en est une autre et Andrew va devoir redoubler d’efforts lorsqu’il intègre le groupe de Terence Fletcher (J.K. Simmons). Ce professeur est hautement respecté par ses élèves et si c’est un honneur de travailler avec lui, il faut aussi admettre qu’il a des méthodes d’apprentissage plutôt musclées !

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    Voilà un film qui donne une toute autre vision des batteurs ! Si la bande-originale (qui va certainement faire l’objet de nombreux téléchargements) est assurément le principal point fort de Whiplash, il ne faudrait pas non plus oublier J.K. Simmons qui se lâche totalement dans son rôle à travers ses (nombreux) coups de gueule. On aurait pu craindre à un moment que le scénario se contente de suivre le schéma classique du jeune prodige accompagné par le professeur bienveillant mais c’est là qu’on découvre des personnages qui ne manquent pas de nuances. Un faux feel-good movie rythmé par d’excellents morceaux de jazz duquel on ressort avec un certain panache, à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire à quelqu’un qu’il a fait du bon boulot !

  • Captives

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    Comme chaque semaine, notre pote Matthew Lane (Ryan Reynolds) ramène sa fille Cassandra (Peyton Kennedy / Alexia Fast) de son entrainement de patinage. Ce jour-là, il s’est arrêté quelques minutes afin d’acheter une tarte mais lorsqu’il est retourné à sa voiture, sa fille s’était volatilisée. La panique puis le désespoir s’emparent de Matthew et de sa femme Tina (Mireille Enos), des parents qui souffriront huit années durant. Un jour, l’espoir renait lorsque l’équipe de l’inspectrice Nicole Dunlop (Rosario Dawnson) chargée de l’enquête leur annonce qu’ils ont retrouvé Cassandra.

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    Si le sujet abordé nous évoque le Prisoners de Denis Villeneuve, le réalisateur canadien Atom Egoyan offre un tout autre déroulement à cette affaire d’enlèvement d’enfant. Usant ellipses et flashbacks, l’histoire se dévoile à nous avec une certaine confusion contribuant également à ôter toute tension à Captives. Ne reste alors plus qu’au spectateur à suivre sans grande passion la détresse de notre pote Ryan Reynolds avec même quelques situations qui paraissent peu crédibles. Loin de se montrer captivant, c’est un thriller au rythme proche de la somnolence et la frontière avec l’ennui est mince !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre enfant seul dans la voiture !

  • Exodus : Gods and kings

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    1300 avant notre ère. L’Égypte se pare de pyramides et d’édifices majestueux qui sont l’œuvre des esclaves hébreux mais la révolte est proche. Élevés comme des frères, nos potes Moïse et Ramsès (Christian Bale & Joel Edgerton) vont voir leurs destins prendre des chemins différents. A la mort du Pharaon Séthi (John Turturro), son fils Ramsès succède naturellement au trône mais apprend les véritables origines de Moïse qui serait hébreux. Décision est alors prise de le chasser de Memphis mais 9 ans plus tard il réapparaitra guidé par une apparition divine et la prophétie qu’on lui avait raconté va s’accomplir ; il sera le sauveur des hébreux.

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    Retour au Péplum pour notre pote Ridley Scott 14 ans après son Gladiator et cette fois il adapte un chapitre important de la Bible en revenant sur la vie du prophète Moïse. Niveau spectacle Exodus : Gods and kings se montre généreux avec nous avec des décors alternant entre le superbe et le grandiose renforcés par des effets spéciaux donnant ainsi des scènes impressionnantes. Seulement les deux personnages principaux se retrouvent un peu noyés dans tout ça ; l’opposition entre Moïse et Ramsès est trop superflue pour donner au film une véritable intensité. Une superproduction clinquante mais à laquelle il manque une âme.

     

    Il faut le voir pour : Répondre à quelques questions avant de "poursuivre" avec votre femme !