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FIlm - Page 195

  • La haine

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    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

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    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • Les géants

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    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

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    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !

  • Forces spéciales

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    La nouvelle vient de tomber : la journaliste Elsa Casanova (Diane Kruger) vient d’être enlevée par les Talibans sous le commandement de Zaief (Raz Degan) et est désormais prisonnière dans la zone tribale du Pakistan. Le gouvernement français réagit immédiatement et décide d’intervenir dans les plus brefs délais ; les forces spéciales sont déployés et ce sont 6 hommes qui vont être parachutés au Pakistan. La mission de sauvetage est une réussite malheureusement leur évacuation est rendue impossible par la réplique des Talibans et le groupe est obligé de s’enfuir à pieds. Commence alors une longue marche dans l’espoir de rejoindre l’Afghanistan mais ils devront rester extrêmement méfiants car Zaief est sur leurs talons.

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    Pour ce premier film de Stéphane Rybojad, ce réalisateur de reportages télévisés a voulu rendre un hommage aux reporters de guerre mais surtout à ces soldats qui risquent chaque jour leur vie. On pointera le doigt sur un scénario relativement basique pour ne pas dire naïf : une journaliste française enlevée et ce sont les Forces spéciales qui entrent en jeu. Malgré cela, ça reste un divertissement plutôt honorable grâce à un bon casting même si Djimon Hounsou se fait trop discret mais où Raphael Personnaz réussit à tirer son épingle du jeu. Si vous êtes du genre à pouvoir vous contenter de quelques bonnes scènes d’action pour vous évader alors vous saurez apprécier ce qu’offre ce film.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de vous évader des Talibans !

  • Mortal Kombat Destrution Finale

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    Liu Kang (Robin Shou) a vaincu le tyran Shang Tsung et remporté ainsi le Mortal Kombat assurant la paix sur terre pour au moins une génération. A peine sorti de son combat ; Il doit faire face à une nouvelle menace personnifiée par le terrible Shao Khan (Brian Thompson), venu tout droit d’Outre-monde et violant ainsi les lois édictées par les dieux anciens. Il a l’intention de faire fusionner son monde avec la Terre ; ses généraux vont ainsi pouvoir s’en donner à cœur joie et répandre la terreur. En compagnie de ses potes Rayden (James Remar), Sonya Blade (Sandra Hess) ou encore la princesse Kitana (Talisa Soto) ; Liu Kang va de nouveau combattre pour sauver le destin des humains.

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    Après un premier épisode plus ou moins réussi, le célèbre de baston sanglant se voit offrir une suite ; une nouvelle qui aurait pu ravir les fans mais ce n’est pas vraiment le cas. Dieu sait ce qui a traversé l’esprit du réalisateur John R. Leonetti qui nous inflige une terrible Fatality avec ce gigantesque navet. Dès les premières minutes, il est bien difficile de se retenir d’exploser de rire devant le ridicule de certaines situations. A cela s’ajoute le jeu branlant des comédiens, les décors en carton-pâte et le scénario bien évidemment inexistant. Mortal Kombat Destrution Finale a davantage les allures d’un téléfilm qu’autre chose et s’impose comme l’une des pires adaptations de jeux vidéos !

     

    En savoir plus sur Mortal Kombat ?

  • La source des femmes

    cinéma, film, comédie dramatique, la source des femmes, Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, BiyounaLeïla Bekhti, Hafsia Herzi, Biyouna, Sabrina Ouazani, Saleh Bakri, Hiam Abbass, Madj Mohamed, Amal Atrach, Radu Mihaileanu

    Un village quelque part dans le Maghreb. Les femmes sont chargées de ramener l’eau de la source qui se trouve en amont du village et doivent pour cela emprunter un chemin difficile. Bon nombre d’entre elles ont ainsi chuté et perdu l’enfant qu’elles portaient, des drames sur lesquels le village a appris à fermer les yeux mais pour Leïla (Leïla Bekhti), cette situation est devenue intolérable. Soutenue par Vieux fusil (Biyouna), elle va exhorter toutes les femmes à faire entendre leur voix et lance ainsi la grève de l’amour tant que les hommes ne réagiront pas. Il faudra du temps avant que les villageoises se rassemblent autour de cette idée d’autant plus que les maris n’ont pas l’intention de les laisser faire.

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    Même s’il ne rejoint pas complètement les récents mouvements du Printemps arabe, La source des femmes est en quelque sorte une prolongation puisqu’il y aborde le thème de la libération féminine. C’est un joli conte que nous sert là le réalisateur Radu Mihaileanu encore auréolé du beau succès rencontré avec Le concert, rehaussé par un charmant casting. C’est d’ailleurs aussi ce qui pourrait constituer la faiblesse du film, il y a un déséquilibre terrible des personnages ; Leïla Bekhti & Biyouna écrasent littéralement Hafsia Herzi & Sabrina Ouazani. A part ce reproche, on est ravi de participer à la révolution de ce village, une histoire inspirée par des faits réels qui se sont déroulés en Turquie.

     

    Il faut le voir pour : Ramener un pack d’eau à votre femme ce soir.

  • Incognito

    Salut !

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    01.jpgOui, c’est bien moi Luka (Bénabar) le célèbre chanteur mais s’il vous plait ne me faites pas remarquer ! Je vais vous expliquer, vous voyez le mec là-bas ; il s’appelle Thomas (Jocelyn Quivrin) c’est un pote d’enfance et je pensais qu’il était mort.

     

    Entre-temps, j’ai trouvé dans mes affaires un carnet lui appartenant où il y avait toutes les chansons qui ont fait de moi la star d’aujourd’hui. Bon évidemment, je n’ai pas encore eu le courage de lui révéler la vérité mais comme il n’est de passage que pour quelques jours, je me suis dit que ce n’était peut-être pas nécessaire de l’embêter avec des détails.

     

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    Donc pendant quelques jours je dois faire profil bas et passer incognito auprès du grand public mais ça ne va pas être facile !

     

     

     

    En savoir plus sur Incognito ?

     

  • Intouchables

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    Notre pote Driss (Omar Sy) s’était présenté à l’entretien avec comme seul objectif d’obtenir une signature de refus pour toucher ainsi ses allocations mais sans le savoir il a tapé dans l’œil de Philippe (François Cluzet). Ce dernier est paraplégique et cherche quelqu’un pour l’accompagner au quotidien et il est curieusement intrigué par ce jeune homme qu’il décide de prendre à l’essai pour 2 mois. Alors que tout les oppose, leur entente est presque instantanée ; Driss apporte avec lui une spontanéité qui fait un bien fou à Philippe qui ne supportait plus qu’on voit en lui l’handicapé plutôt que l’homme. C’est la naissance d’une grande amitié qui se dévoile devant nous !

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    Si vous ne l’avez pas encore vu alors courez-y car c’est le succès et aussi le Coup de cœur Ciné2909 du moment ! Le duo Toledano / Nakache nous avait déjà fait beaucoup marré avec Nos jours heureux et Tellement proches et ils récidivent avec Intouchables en mêlant le rire avec une belle dose d’émotions. On ne peut évidemment pas passer à coté de la présence d’Omar Sy rayonnant accompagné d’un tout aussi formidable François Cluzet, une complémentarité qui ne sautait pas aux yeux mais qui s’impose très vite. Si ne veut faire la fine bouche, on pourra toujours reprocher les clichés inhérents aux jeunes de cité plongés dans les embrouilles et la famille aisée coincée mais c’est oublier que cela s’inspire de la véritable histoire de Philippe Pozzo di Borgo.

     

    Il faut le voir pour : Se mettre à la peinture, ça paie bien !

  • L’incroyable histoire de Winter le dauphin

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    C’est une période difficile pour notre pote Sawyer (Nathan Gamble) ; son cousin Kyle (Austin Stowell) dont il était si proche a été appelé par l’armée américaine et le jeune garçon orphelin de père ne s’est jamais senti aussi seul. Un jour alors qu’il était sur le chemin de l’école, il est interpellé par un pêcheur paniqué ; ils découvrent en effet un dauphin échoué sur la plage enroulé dans des cordes. L’animal est alors conduit au Clearwater Marine Hospital où il sera soigné mais ses blessures sont vraiment graves. Sawyer décide de rendre visite au dauphin qu’on a entretemps baptisé Winter et sa présence semble lui faire du bien mais une mauvaise nouvelle arrive : on doit lui amputer la queue pour qu’il puisse continuer à vivre.

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    S’il y a bien un animal marin qui sait séduire petits et grands c’est bien le dauphin ! Qui n’a jamais rêvé un jour d’aller nager en compagnie de ces cétacés ? L’incroyable histoire de Winter le dauphin réunit donc tout ce qu’il faut pour prétendre au titre de film familial du moment ; un scénario basé sur une histoire vraie, de l’émotion et du rire. En dehors de l’amitié entre l’animal et le garçon, c’est aussi l’occasion d’évoquer succinctement le sort des personnes handicapés. Il faut donc être très conciliant pour apprécier ce film et ne pas s’offusquer devant la naïveté pour ne pas dire la mièvrerie qui s’en dégage dans laquelle s’invitent tout de même Morgan Freeman, Ashley Judd & Harry Connick Jr.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser une fille piloter votre hélicoptère !

     

    En savoir plus sur L'incroyable histoire de Winter le dauphin 2 ?

  • L’exercice de l’Etat

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    C’est un fait-divers désastreux ; un bus scolaire a quitté accidentellement la route et le bilan est lourd puisqu’on dénombre déjà 9 morts tandis que les autres enfants sont dans un état grave. Bertrand Saint-Jean (Olivier Gourmet), Ministre des transports n’a pas tardé à réagir mais c’est une toute autre actualité qui va lui causer des soucis. Alors qu’il venait de réaffirmer à la radio qu’il ne procéderait en aucun cas à une privatisation des gares ferroviaires, un de ses collègues dévoile que le gouvernement travaillerait au contraire à ce projet. C’est le branle-bas de combat à Matignon et un démenti officiel est rapidement publié mais l’affaire va rapidement se compliquer.

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    On s’attendait à une radiographie du gouvernement français mais L’exercice de l’Etat se focalise essentiellement sur le personnage de Bertrand Saint-Jean, Ministre soucieux de son image mais qui devra certainement renoncer à ses principes s’il veut conserver son poste au gouvernement. Difficile de ne pas apprécier la belle prestation d’Olivier Gourmet appuyé par les impeccables Michel Blanc, Zabou Breitman ou Laurent Stocker. Description des arcanes du pouvoir français, le film de Pierre Schoeller est certes passionnant mais manque de peps au point qu’on a parfois l’impression de découvrir un très bon téléfilm du dimanche après-midi plutôt qu’une véritable œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les coulisses du pouvoir politique.

  • La tour infernale

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    La nuit s’annonce longue à San Francisco où l’on s’apprête à inaugurer la Tour de verre, le plus haut immeuble jamais construit dans le monde entier. C’est notre pote Doug Roberts (Paul Newman) qui est à l’origine de ce prodige et il n’en est pas peu fier cependant il va rapidement déchanter. Alors que l’on attend plus de 300 invités pour cette soirée exceptionnelle, il découvre en effet que le matériel et notamment l’installation électrique de cet immeuble n’est pas celui qu’il avait demandé. Le responsable n’est autre que Simmons (Richard Chamberlain) qui est également le gendre du promoteur Jim Duncan (William Holden) et qui a agit ainsi dans le simple but d’alléger les dépenses. Un acte irresponsable qui va leur couter très cher puisqu’un incendie se déclare et va tout ravager.

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    Tout d’abord un petit tour d’horizon du casting pour mieux se rendre compte de ce film immense en tous points : Paul Newman, Steve McQueen, Faye Dunaway, William Holden, Fred Astaire ou encore Richard Chamberlain. La tour infernale c’est simplement le film catastrophe par excellence, si par certains aspects on peut le considérer comme une perle du kitsch (ah ces fameux bureaux oranges !), au niveau des scènes d’action on ne peut qu’être admiratif. Pas d’effets spéciaux à tire-larigot ici, on a droit à du vrai cinéma à l’ancienne et ça donne des séquences dantesques accompagné d’un suspense intense. Un film qui fait évidemment parmi des classiques pour tout amateur du 7ème art.

     

    La scène à ne pas louper : L’explosion des réservoirs d’eau.