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FIlm - Page 160

  • Kill list

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    Cela fait 8 mois que Jay (Neil Maskell) n’a pas travaillé et cette situation commence à peser sur sa vie de famille. Les disputes avec sa femme Shel (Myanna Buring) se font de plus en plus fréquentes comme en témoigne cette scène de ménage au cours d’un diner avec leurs amis Fiona & Gal (Emma Fryer & Michael Smiley). Alors que Jay a plus que jamais besoin d’argent, il se voir offrir l’occasion de remettre le pied à l’étrier ; son pote d’enfance Gal lui propose un job bien payé : une liste de personnes à tuer ! Alors que leur mission commence, des souvenirs du désastre qui s’est déroulé durant une opération à Kiev remontent à la surface et vont totalement transformer ce père de famille.

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    Tout d’abord Kill list restera dans les mémoires pour une scène particulièrement violente à vous rendre marteau ! Mieux vaut ne pas avoir le cœur trop sensible mais ce thriller britannique ne se résume pas qu’à ça, c’est d’abord l’ascension dans la folie d’un homme. Les contours du scénario ne sont pas toujours très clairs et la conclusion assez mystique n’est pas pour faciliter la compréhension des spectateurs. Difficile en effet de le catégoriser dans un genre précis, il nous amène sur différents tableaux au risque de larguer le spectateur. On finit alors par se demander si cette scène choc n’est pas simplement là pour faire un peu le buzz autour d’un film que vous risquez de vite rayer de votre liste.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de dire Merci quand un mec vous frappe avec un marteau !

  • Je me suis fait tout petit

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    Notre pote Yvan (Denis Ménochet) a la tête dans les cartons ; il prépare son prochain déménagement dans sa Bretagne natale. Depuis sa rupture avec Eve, cet homme n’est plus vraiment le même et a laissé ses 2 filles s’éloigner. Elles vivent avec leur tante Ariane (Léa Drucker) qui a d’ailleurs une nouvelle importante à annoncer à son frère : Zoé est revenue et lui a confié la garde de son fils Léo (David Carvalho-Jorge). Lorsqu’Yvan apprend cela, son sang ne fait qu’un tour  et il décide de récupérer le garçon pour le rendre à Claire (Valérie Karsenti), la sœur d'Eve qui ne peut malheureusement pas s’en occuper. Le voilà maintenant avec un enfant sur les bras, une situation qui est loin de le ravir !

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    Les apparences nous laissaient à penser que cette première réalisation de Cecilia Rouaud serait une énième comédie romantique sans caractère mais ce serait trop vite le cataloguer ! Je ne pense pas briser le moindre suspense puisqu'on s'attend tous à voir un couple se former dans le film cependant l’originalité de Je me suis fait tout petit provient essentiellement de sa galerie de personnages "bizarres". Léa Drucker est névrosée, Vanessa Paradis gaffeuse invétérée ou nous avons aussi un Laurent Capelluto profondément gentil. Ces portraits au final tellement humains donnent ainsi à ce film une atmosphère tout particulière à laquelle le plaisir est bel et bien au rendez-vous; une belle découverte !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir peur d'être bizarre !

  • L’esquive

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    Lydia (Sarah Forestier) est folle de joie. Elle vient de récupérer la robe qu’elle avait commandée, un magnifique costume d’époque qui va lui servir pour ses répétitions. Avec ses amis et dans le cadre des cours, elle a un des rôles principaux de la pièce de Marivaux ; Le jeu de l’amour et du hasard. Plus qu’une pièce, ce titre pourrait aussi bien convenir à la vie sentimentale de cette jeune fille. Son pote d’enfance Krimo (Osman Elkharraz) est tombé fou amoureux d’elle alors qu’il vient de se séparer de Magalie (Aurélie Ganito) qui croit encore à leur relation. Dans la cité, les rumeurs vont bon train et quand ça arrive aux oreilles de certaines personnes, c’est un nid à problèmes.

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    C’est un film marquant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a définitivement révélé au cinéma grand public Abdellatif Kechiche mais aussi parce qu’il marque les premiers pas de Sara Forestier. Reparti de la cérémonie des Césars 2005 avec 4 trophées sous les bras avec notamment ceux du Meilleur réalisateur et du Meilleur espoir féminin, L’esquive est ainsi devenu une référence dans le cinéma français. C’est l’authenticité qui prime dans cette histoire qui présente une bande de jeunes réunis autour d’un projet et permettant par la même occasion de diffuser une image enfin positive de la vie dans les banlieues. Si l’histoire peut laisser insensible, on ne peut toutefois pas passer à coté de la spontanéité qui accompagnait à l’époque ces jeunes comédiens.

  • Les sorties du 18 Juillet

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    Parce que ce sont les grandes vacances et qu’il faut bien trouver une occupation à vos marmots, un petit film d’animation fait toujours plaisir et cette semaine c’est Le Lorax qui va les attirer en salles. Au générique, on retrouve les créateurs de Moi, moche et méchant pour une jolie fable écologique présentée en Avant-Première Impression sur ce merveilleux blog !

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  • Ma bonne étoile

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    Beaucoup de choses ont changé lorsque notre pote Louise (Fleur Lise) a perdu sa mère ; l’activité de l’écurie dont s’occupe son père Pierre Barthélémy (Christophe Lambert) va de mal en pis à l’image de cet entraineur de chevaux. Le dernier lien que la jeune femme a encore avec sa mère était Gracieuse, une jument qui allait malheureusement elle aussi s’éteindre après avoir donné naissance à une pouliche baptisée Marquise. Les chances de survie de cette dernière étaient minces mais Louise est restée constamment à ses cotés et lui a ainsi permis de grandir entouré de beaucoup d’amour. Marquise va prendre une place d’autant plus importante qu’elle pourrait bien être la dernière chance pour les écuries de Pierre de régler ses difficultés financières.

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    Soyons franc, ça sentait le film bien mielleux et ça l’est néanmoins, je dois avouer que Ma bonne étoile, sans réussir à nous faire galoper, parvient à nous mener au petit trot. Evidemment, le thème abordé y joue beaucoup ; ce n’est pas tous les jours qu’on nous présente l’univers hippique surtout pour des gens comme moi pour qui cela se résume aux paris du PMU. Même mon pote Christophe Lambert, qui d’ordinaire me fait davantage rire, a réussi à me toucher malgré un scénario bien trop téléphoné. Malgré ses défauts apparents, ça reste une bonne surprise qui devrait pouvoir mettre en selle quelques spectateurs et ravir tous les amoureux des chevaux.

     

    Il faut le voir pour : Faire un tour à l’hippodrome !

  • Le Lorax

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    Rares sont ceux qui ont eu la chance de voir à quoi ressemblait un arbre et pour notre pote Audrey, c’est un rêve qu’elle aimerait un jour réaliser. Ce souhait elle va le confier à Ted, un jeune garçon fou amoureux d’elle et qui va ainsi tenter de trouver un arbre pour lui faire plaisir. Une mission loin d’être gagnée et c’est grâce aux conseils de sa mamie qu’il va pouvoir débuter sa recherche ; il doit trouver un certain Gash-pilleur qui vivrait en dehors de la ville. Prudence toutefois car il y a l’affreux O’hare qui voit d’un mauvais œil cette envie de faire revenir les arbres à Thneedville, cela mettrait en péril son commerce d’air pur !

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    En attendant le retour de Gru et de ses petites filles, les studios d’Illumination entertainment tentent de se trouver une petite place entre les Pixar, Blue Sky et autres Dreamworks. Projeté en plein cœur de Thneedville, cité futuriste tout en béton, Le Lorax donne l’occasion de sensibiliser les jeunes spectateurs de façon ludique à un message écologique issu d’une des œuvres du Dr. Seuss. Le film s’adressera prioritairement aux petits qui seront émerveillés par les graphismes colorés et des personnages mignons tout plein. Pour nous adultes, on sera certainement moins réceptif par un coté moralisateur un peu trop affirmé mais ça reste évidemment une bonne petite récréation.

     

    Il faut le voir pour : Protéger nos arbres !

  • Le retour du grand blond

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    Le plan mis en place par le Colonel Toulouse (Jean Rochefort) pour se débarrasser de Milan fut donc une réussite complète, une trop grande réussite même ! 3 mois après ces évènements, il est convoqué par Le ministre (Jean Bouise) qui a entendu parler des exploits de cet espion plus connu sous le nom du grand blond et aimerait lui confier une mission. Toulouse se trouve dans une situation inconfortable et va tenter d’étouffer cela en faisant éliminer le pauvre François Perrin (Pierre Richard) qui est actuellement en train de roucouler avec Christine (Mireille Darc) sous le soleil brésilien. Alors qu’on prépare déjà les funérailles de Perrin, le Capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy) s’intéresse de près à cette affaire convaincu que le grand blond est tout sauf un espion.

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    Il s’est fait passer bien malgré lui pour un super agent secret, notre pote François Perrin fait son come-back à peine 2 ans après Le grand blond avec une chaussure noire. Sa paire est toujours dépareillée si ce n’est que cette fois c’est une chaussure rouge (dont s’inspirera le remake américain) et on retrouve la plupart des personnages du précédent volet. On retrouve d’ailleurs bien d’autre chose comme le célèbre générique, un thème musical qui va être décliné à toutes les sauces mais aussi Maurice et son éternel survêtement bleu ou encore Christine avec sa robe échancrée dans le dos. Bref Le retour du grand blond sent le réchauffé mais on se laisse encore charmer par un Pierre Richard irrésistible quand il s’agit de jouer les faux agents !

     

    En savoir plus sur Le grand blond avec une chaussure noire ?

  • Holy Motors

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    C’est une longue journée qui débute pour M. Oscar (Denis Lavant) ; beaucoup de rendez-vous en perspective ! Il prend place dans sa somptueuse limousine blanche et c’est Céline (Edith Scob) qui va le conduire aux 4 coins de Paris où l’attendent de drôles d’aventures. Dans le véhicule, de nombreux accessoires et des produits de maquillages vont lui permettre de se transformer totalement. L’homme en costume laisse alors place à toute une galerie de personnages ; cela va de la séance de motion capture au rôle d’un simple père en passant par l’immanquable M. Merde qui va venir perturber une séance de photo.

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    Quelqu’un a dit ovni ? Et bien c’est exactement ce sur quoi vous allez tomber avec Holy Motors. Il y a différentes histoires mettant en scène divers héros mais tous incarnés par un Denis Lavant qui se voit offrir l’opportunité de nous dévoiler l’étendue de ses talents. Les cinéphiles reconnaitront avec un curieux plaisir le retour de M. Merde qui s’était illustré dans le film collectif Tokyo ! et qui joue ici un remake de La belle et la bête. C’est une expérience étrange que nous propose Leos Carax et il n’y a pas de mystères ; on accroche immédiatement au concept ou on zappe totalement et je ne vous cache pas que le temps peut paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Trouver l’inspiration pour vos prochains déguisements.

  • To Rome with love

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    Tous les chemins mènent à Rome dit-on, il est donc normal que naissent de nombreuses histoires au cœur de cette ville historique. Ce n’est pas notre pote Hayley (Alison Pill) qui vous dira le contraire, elle qui a rencontré l’homme de sa vie lors d’une promenade à la Fontaine de Trévi. Leur mariage sera bientôt célébré et à cette occasion Phyllis & Jerry (Judy Davis & Woody Allen), les parents de la jeune femme arrivent en Italie. Rome a également une place particulière pour notre pote John (Alec Baldwin), lui qui y a vécu durant sa jeunesse et pour qui ce retour est l’occasion de revivre une de ses plus belles mais également douloureuses expériences à travers Jack (Jesse Eisenberg). Et puis il y a Leopoldo (Roberto Benigni), romain pur souche et qui va passer du jour au lendemain de l’anonymat à la plus complète célébrité.

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    On y a droit chaque année, le nouveau Woody Allen et nous embarque cette fois dans la capitale romaine pour un voyage peu enthousiasmant. C’est qu’on a du mal à trouver l’osmose entre les différentes histoires ; autant celles de Roberto Benigni ou Fabio Armiliata sont amusantes autant celle de Jesse Eisenberg finit par agacer par le jeu souvent excessif de l’acteur. Avec Minuit à Paris, le célèbre réalisateur avait su dévoiler les charmes immergées de la capitale française, avec To Rome with love il se contente d’une carte postale peu chatoyante. Parce que c’est du Allen, le film trouvera sans difficulté aucune son habituel public mais il est bien loin d’avoir rendu sa meilleure copie.

     

    Il faut le voir pour : Continuer de chanter sous la douche, vous pourriez devenir la prochaine nouvelle star !

  • Summertime

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    Il n’a encore que 14 ans et pourtant notre pote Robbie (William Ruffin) doit déjà agir tel un chef de famille. Il vit avec son demi-frère Fess (John Alex Nunnery) et une grand-mère sur laquelle ils doivent veiller en espérant le retour prochain de leur mère. La fin du collège marque une nouvelle étape pour Robbie et cela pourrait bien mal commencer puisqu’il a été surpris en train de voler dans les casiers de ses camarades. Le principal du collège, M. Curtis (Lane Rodgers) lui propose un marché : il lui confie un cahier dans lequel il devra proposer une rédaction sur le sujet de son choix. Le garçon a bien d’autres préoccupations comme son grand frère Lucas (Patrick Rutherford) de retour à la maison mais qui ne semble pas vouloir lever le petit doigt pour apporter la moindre aide.

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    Si je vous dis que ce film de Matthew Gordon narre les vacances d’été d’un adolescent, vous allez vous projeter à la plage avec des fêtes alcoolisées détrompez-vous on est à mille lieux de là ! C’est dans un coin paumé des Etats-Unis que l’histoire prend place, dans une famille portée à bout de bras par le courageux William Ruffin, véritable révélation de ce film indépendant. Déjà impressionnant physiquement, le jeune garçon fait également preuve d’une maturité précoce et se rend très vite attachant auprès des spectateurs. Parfois arrogant, il est surtout un grand frère protecteur et qui maintient l’espoir de voir sa famille un jour réunie. Summertime propose donc un portrait brillant par son authenticité, une belle découverte qui nous réconcilie un peu avec le cinéma américain.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de frauder les distributeurs de boissons !