Les rayures du zèbre
La Côte-d’Ivoire, c’est une destination que notre pote José Stockman (Benoit Poelvoorde) connait par cœur. Ce recruteur a en effet ramené de nombreux joueurs de football jusqu’en Belgique et à l’entendre il a le nez et surtout le flair pour repérer les futurs talents. Son regard s’est arrêté cette fois sur Yaya Koné (Marc Zinga) à qui il promet une grande carrière avec comme première expérience une place chez les zèbres de Charleroi. Une fois en Belgique, les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu ; le jour du test sur le terrain, Yaya n’est pas au top de sa forme et puis le rapport rédigé par un observateur qui s’est rendu expressément à Abidjan n’arrange pas vraiment les choses.
Qu’on se rassure tout de suite, pas besoin d’être un grand passionné du ballon rond pour apprécier Les rayures du zèbre. Ici on s’intéresse surtout aux coulisses et notamment au rôle prépondérant du recruteur incarné par Benoit Poelvoorde ayant son terrain de chasse en Afrique connu pour être un vivier de jeunes footballeurs talentueux. C’est l’occasion de découvrir un monde cruel où les joueurs sont surtout considérés comme de vulgaires marchandises avec tout de même quelques notes d’humour. Pas grand-chose à retenir de ce film ; un portrait acerbe mais quand même pas appuyé suffisamment pour marquer l’esprit des spectateurs si bien qu’on finira par l’oublier assez vite.
Il faut le voir pour : Faire attention quand vous faites une marche arrière en voiture !