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marek kasprzyk

  • Ida

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    Notre pote Anna (Agata Trzebuchowska) veut vouer sa vie à Dieu et dans quelques jours, elle devra prononcer ses vœux mais avant cela la Mère supérieure (Halina Skoczynska) l’invite à rendre visite à sa tante Wanda (Agata Kulesza). Cette dernière ne s’est jamais réellement souciée de sa nièce et les retrouvailles sont loin d’être chaleureuses. A peine le temps de lui montrer une photo, Anna apprendra tout de même qu’elle s’appelle en réalité Ida Lebenstein et qu’elle est juive. C’est sur cette révélation qu’Ida s’apprêtait à retourner au couvant mais Wanda va la faire revenir et surtout l’aider à retrouver la trace de ses parents morts durant la Seconde Guerre Mondiale.

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    A travers le portrait d’Ida, le réalisateur polonais Pawel Pawlikowski revient sur le traumatisme du peuple juif durant cette période sombre de l’Histoire qu’est la Seconde Guerre Mondiale. Si la principale héroïne reste bien Agata Trzebuchowska et sa volonté de dédier sa vie à Dieu, on sera également particulièrement touché par le cruel destin réservé à sa tante Agata Kulesza. Personnage qui apparait au premier abord assez froid et qui se dévoile tout au long de cette enquête. Un joli film porté par un magnifique duo de comédiennes même si le sujet risque d’en laisser plus d’un sur le bord de la route.

     

    Il faut le voir pour : Garder vos fenêtres fermées !