Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2013 - Page 18

  • Né quelque part

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Parce que son père vient de faire un malaise et qu’il doit être hospitalisé, notre pote Rachid (Tewfik Jallab) a le devoir de se rendre en Algérie. Sa famille vient en effet d’apprendre que la maison familiale construite pierre par pierre par son père est sur le point d’être saisie et démolie par l’Etat. C’est d’ailleurs en apprenant cela que le père s’est senti mal et a chargé Rachid de faire tout son possible pour préserver cette maison. Pas évident pour ce jeune homme qui découvre pour la première fois le pays où a grandit ses parents et c’est avec quelques réticences qu’il a fait ce voyage. Il se met même à regretter d’être venu lorsque son cousin (Jamel Debbouze) lui vole ses papiers et qu’il se retrouve coincé au bled !

    01.jpg

    Puisant dans sa propre expérience, Mohamed Hamidi se lance dans le cinéma et signe avec Né quelque part, un premier film touchant. On aurait pu craindre à un moment que cela tourne à la banale comédie en compagnie de Jamel Debbouze (que le réalisateur connait bien pour avoir mis en scène un de ses spectacles) et de sa troupe mais ceux-ci s’effacent au profit de l’excellent Tewfik Jallab. C’est assurément la bonne surprise de ce film ; pour son premier grand rôle il donne vraiment corps à ce personnage partagé par sa vie en France et un héritage culturel dont il n’avait pas encore pris conscience. Une belle dose d’émotions donc même si elle ne suffit pas pour emporte totalement le spectateur mais c’est prometteur et ça mérite qu’on y jette un œil.

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre intimité quand vous irez en Algérie !

  • Joséphine

    star 02.jpg

    aff.jpg

    A 29 ans et quatre quart, notre pote Joséphine (Marilou Berry) n’a pas encore trouvé le prince charmant et pourtant elle fait tout pour. Forcément, quand sa petite sœur Diane (Alice Pol) lui apprend qu’elle va prochainement se marier, elle se sent un peu vexée et ça va la pousser à faire une grosse bêtise. Pour éviter de se faire voler la vedette, Joséphine annonce ainsi devant toute sa famille qu’elle va elle aussi se marier avec un chirurgien et qu’elle par vivre au Brésil. C’est exactement là que la galère commence pour elle puisqu’elle va s’empêtrer dans le mensonge jusqu’à se retrouver en salle d’embarquement pour le Brésil !

    01.jpg

    On pourrait croire que Joséphine est une lointaine cousine de Bridget Jones mais c’est avant tout une héroïne de bande-dessinée. Née sous la plume de Pénélope Bagieu, elle a donc droit à une adaptation cinématographique peu passionnante puisque la réalisatrice Agnès Obadia essaie tant bien que mal de faire du neuf avec du vieux. La bonne bande de potes (avec évidemment dans le tas un mec gay car il faut qu’un mec soit gay pour être le pote d’une femme), l’homme idéal qui est planté juste devant son nez et bien sur une héroïne qui n’a pas son pareil pour se retrouver embarquée dans des situations ahurissantes. C’est de la comédie romantique en conserve qu’on nous sert.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mec aller promener le chien !

  • A very englishman

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Paul Raymond (Paul Coogan) aime le spectacle et il en a fait son métier en proposant des shows très particuliers. Les belles femmes attirent les regards et encore plus lorsqu’elles sont nues et ça il l’a bien compris ; c’est ce qui va faire son succès et sa richesse. Bien que mariée avec Jean (Anna Friel) et père de 2 enfants, sa libido débordante l’amène à collectionner les conquêtes néanmoins avec le consentement de sa femme. Sa relation avec Fiona (Tamsin Egerton) sera différente puisqu’il quittera le foyer familial avant de demander le divorce afin de vivre avec cette rousse flamboyante et star de ses productions.

    01.jpg

    Si les Etats-Unis ont Hugh Hefner avec Playboy, l’Angleterre a Paul Raymond une des plus grandes fortunes du pays qui a construit lui aussi un véritable empire du charme. Il est plus que probable que vous ne connaissiez pas ce personnage (ou que vous feignez de ne pas connaitre) avant ce film de Michael Winterbottom qui vous permet ainsi de découvrir son ascension professionnelle. Difficile de ne pas s’intéresser à la vie dissolue de ce beau parleur toujours en galante compagnie d’autant plus que Steve Coogan livre une belle performance pour ce biopic divertissant sans réussir à rendre A very englishman incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à être un bon père et fournir de la bonne drogue à vos enfants !

  • L’inconnu du lac

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Cela faisait quelques temps que Franck (Pierre Deladonchamps) n’était pas revenu auprès de ce lac très particulier. C’est en effet le lieu de rendez-vous de nombreux hommes qui peuvent s’adonner au naturisme et même laisser s’exprimer leurs envies dans les bois environnants. Après une petite baignade, il aperçoit Henri (Patrick d'Assumçao), venu chercher un peu de tranquillité et qui va devenir son nouveau pote d’enfance. Par la suite il remarque Michel (Christophe Paou), un excellent nageur et bel homme avec ça dont il va tomber amoureux malgré un terrible évènement. Alors que la journée se terminait Franck a aperçu Michel noyer délibérément un de ses amants.

    01.jpg

    Son affiche a déjà fait beaucoup parler de lui et vous n’avez vraiment rien vu ! Avec L’inconnu du lac, on découvre ainsi un lieu insolite où se retrouvent les hommes homosexuels qui cherchent à bronzer et plus si affinités. Pour les affinités, il suffira alors d’aller dans les bois avec des images alternant des étreintes de corps habillés par les ombres des feuillages ou de pratiques sexuelles qui n’ont rien à envier à un film pornographique. Au milieu de cet étalage de chair plutôt gratuit, surgit alors un scénario à peine habillé avec une petite intrigue qui se révèle vite secondaire. Autant on peut être séduit par les prestations de Pierre Deladonchamps & Christophe Paou, autant l’histoire est superflue.

     

    Il faut le voir pour : Faire gaffe aux silures lorsque vous vous baignez !

  • The bling ring

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Premier jour de cours dans son nouveau lycée en Californie et Marc (Israel Broussard) n’est pas vraiment surpris par l’accueil qu’on lui a réservé. Heureusement, il se trouve une vraie pote d’enfance en la personne de Rebecca (Katie Chang) avec qui il va faire les 400 coups jusqu’à faire l’actualité dans les médias. Cela avait commencé par le vol d’affaires dans des voitures et puis très vite ils en sont venus à fouiller des maisons vides mais pas n’importe lesquelles ! Ils visent en effet les demeures des stars comme Paris Hilton ou Miranda Kerr car ils sont sur d’y trouver bijoux et vêtements de marques. Le gang des Bling Ring va se créer lorsqu’ils seront rejoints par Nicki, Sam & Chloé (Emma Watson, Taissa Farmiga & Claire Julien).

    01.jpg

    C’était un fait-divers qui a fait trembler tout Hollywood et on se demande encore comment Sofia Coppola a eu l’idée d’en faire un film. En fait, si The bling ring avait l’intention de se mettre en diapason avec son sujet à savoir un concentré de superficialité alors dans ce cas c’est réussi mais moi le vide ça m’ennuie. Sérieusement, à moins de s’émerveiller devant la collection de chaussures et les robes de Paris Hilton ou de baver devant la collection de Rolex d’Orlando Bloom ; il ne se passe rien et la seule scène intéressante reste le procès (oui je sais ça ne dure qu’1 seconde). Bling bling c’était aussi bien comme titre et il faut vraiment aimer tout ce qui brille pour trouver un quelconque plaisir devant l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais porter du zèbre et du léopard en même temps voyons !

  • Star Trek Into Darkness

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Il s’en est fallu de peu que Spock (Zachary Quinto) ne perde la vie heureusement il a pu compter sur son pote d’enfance James Kirk (Chris Pine) qui n’a pas hésité à violer la Directive Première pour le sauver mais cette décision va lui couter cher. On décide en effet de lui retirer l’Enterprise au profit de son ancien mentor Christopher Pike (Bruce Greenwood) tandis que Spock va assister un autre capitaine seulement un évènement va tout changer. Starfleet vient d’essuyer une première attaque à Londres et alors que les capitaines et leurs seconds sont en pleine réunion de crise, ils sont victimes d’une nouvelle offensive menée par un certain John Harrison (Benedict Cumberbatch). Ce dernier parviendra à s’enfuir sur la planète Kronos située dans le territoire des Klingons.

    01.jpg

    Vu le succès du premier épisode, il paraissait évident de voir débarquer cette suite toujours sous la houlette de J. J. Abrams et Star Trek Into Darkness tient ses promesses. On retrouve également le même casting tout en accueillant l’excellent Timothy Cumberbatch qui vient incarner le méchant de service et puis il y a même l’inévitable guest pour les fans de la série. Le scénario ne vous fera pas bondir de votre siège, par contre niveau effets spéciaux et action là le plaisir est bel et bien au rendez-vous peut-être parfois en peu trop. Ok les effets de lumière ça donne de belles images mais de là à en mettre à chaque plan ça devient vite gavant. Un pop-corn movie réussi à l’image de son prédécesseur, la surprise en moins mais qui mérite quand même son Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’énerver un Vulcain !

  • La grande boucle

    star 02.jpg

    aff.jpg

    Passionné de vélo depuis toujours, notre pote Francçois Nouel (Clovis Cornillac) se voit proposer une offre qu’il ne peut pas refuser : conduire la voiture de Sport 2000 durant le Tour de France. Le seul problème c’est qu’il avait prévu des vacances avec sa femme Sylvie (Elodie Bouchez) et son fils Thomas (Paul Granier) ce qui va provoquer une violente dispute. Non seulement il est viré de Sport 2000 mais Sylvie & Paul n’ont pas l’intention de sacrifier leurs vacances et décident de partir sans lui. Totalement désorienté, François noie son chagrin jusqu’à ce qu’une idée folle germe dans son esprit : faire le Tour de France avec un jour d’avance sur la véritable compétition.

    01.jpg

    Sachant que le Tour de France déchaine toujours autant les passions, une petite comédie autour du cyclisme paraissait être un bon moyen pour se détendre mais attention la pente descendante est très raide ! Personnages sans saveur, humour grotesque (le dopage à ce niveau aurait été apprécie) ; La grande boucle accumule les handicaps (et accessoirement aussi les placements de produits) surtout si, comme moi, vous n’êtes pas du tout client de ce sport. Une maigre consolation sera de voir la présence de quelques guests comme Nelson Montfort ou les champions français que sont Laurent Jalabert & Bernard Hinault sinon, c’est un film que vous risquez de voir à l’insu de votre plein gré !

     

    Il faut le voir pour : Profiter d’un Tour de France sans dopage !

  • Shokuzai - Celles qui voulaient oublier

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Pour notre pote Akiko (Sakura Andô), la mort d’Emili (Hazuki Kimura) sonnait comme une véritable sanction pour avoir porté cette magnifique robe que lui avait offerte sa tante. Depuis ce tragique évènement, elle a bien compris qu’elle devait vivre comme un ours et c’est ainsi qu’elle s’est refermée sur elle-même 15 ans durant. De son coté, Yuka (Chizuru Ikewaki) semble avoir tourné la page puisqu’elle vient d’ouvrir sa propre boutique de fleurs et elle a beaucoup donné de sa personne pour cela. Coté vie sentimentale, elle pourrait bien avoir trouvé son prince charmant en la personne de Keita (Tomoharu Hasegawa) mais le seul souci c’est qu’il s’agit du mari de sa sœur ! Kyôko Koizumi (Asako Adachi) est toujours à la recherche de la vérité sur ce qui est arrivé à sa fille et s’apprête à découvrir l’effroyable vérité. 

    01.jpg

    Suite et fin avec Shokuzai - Celles qui voulaient oublier qui reprend un schéma identique à son prédécesseur à savoir 2 portraits et même 3 puisque la conclusion attendue est en fait un moyen de découvrir davantage le personnage de Kyôko. Là où il y a un peu de déception c’est que j’espérais une intrigue plus alambiquée où chaque portrait aurait fourni un élément de réponse sur les circonstances de la mort d’Emili. Ce second épisode traine aussi parfois en longueur notamment dans son ultime partie si bien qu’on se demande si cette version cinématographique est vraiment adapté (pour rappel il s’agit en fait d’une série japonaise de 5 épisodes). Malgré tout, l’ensemble constitue quand même une excellente œuvre où se mêle humour, drame ou encore fantaisie.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas présenter votre mec à votre sœur, surtout s’il est policier !


    En savoir plus sur Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir ?

  • After earth

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Ça devait finir par arriver : l’homme a été obligé de quitter la Terre et a trouvé refuge sur Nova Prime. Sur cette nouvelle planète, ils doivent affronter une nouvelle menace ; des créatures extraterrestres capables de ressentir nos peurs appelés Ursas. Pour les combattre, les Rangers s’entrainent chaque jour et parmi eux il y a le légendaire Cypher Raige (Will Smith) connu pour avoir vaincu sa peur. Son fils Kitai (Jaden Smith) aimerait lui aussi devenir un Ranger et malgré ses qualités exceptionnelles,  il lui faudra encore être patient. Ses preuves il va devoir les faire lorsque le vaisseau où il a pris place s’écrase sur une planète terriblement menaçante : la Terre !

    01.jpg

    Tu seras un homme mon fils ! Après A la recherche du bonheur, les Smith sont de nouveau de retour dans ce film futuriste et même si le scénario ne présente rien d’éblouissant (on laissera de coté la polémique sur l’influence scientologue), After earth est plutôt efficace avec son lot d’action et d’effets spéciaux. La déception vient surtout de la réalisation puisqu’avec Night Shyamalan, on s’attendait à quelque chose d’autre que ce simple parcours initiatique. Lui dont la signature était l’incroyable twist dans le dénouement de l’histoire nous sert un film sans véritable caractère agréable donc pour l’œil mais qui est bien loin de laisser une empreinte dans nos esprits.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un genou à terre lorsque vous avez besoin de faire le point.

  • Pop redemption

    star 01.jpg

    aff.jpg

    Avez-vous déjà entendu parler des Dead Makabés ? Non, c’est normal car le groupe de Black Metal de notre pote Alex (Julien Doré) se fait plutôt discret bien malgré lui. Pourtant ils vont se voir offrir une opportunité incroyable en participation au célèbre festival de musique le Hellfest. Profitant d’un désistement de dernière minute, ils vont pouvoir révéler leur talent au grand public, enfin il faut le dire vite. C’est vrai que JP, Pascal & Erik (Grégory Gadebois, Jonathan Cohen & Yacine Belhousse) ne partagent plus vraiment le même enthousiasme qu’avant car beaucoup de choses ont changé ; des enfants, des responsabilités font que leur priorité n’est plus forcément la musique. Ils vont pourtant vite devoir retrouver une cohésion puisqu’ils vont avoir sur les bras la mort accidentelle d’un homme !

    01.jpg

    C’est bien connu ; les métalleux sont tatoués, s’habillent en noir et ont les cheveux longs. A contrario, les amateurs de pop arborent des couleurs flashies et pourraient participer à un concours de sosies des Beatles. Oui Pop redemption ne manque pas de clichés par contre il y a beaucoup d’autres choses qui manquent à cette comédie et en premier lieu de l’humour. C’est à peine si j’ai esquissé un sourire (cette brève scène où Yue-You répond au téléphone d’abord avec l’accent asiatique qui a fait son effet) devant les mésaventures de ce quatuor de garçons qui luttent plus qu’ils ne sont portés par le vent et si la musique adoucit les mœurs ça ne nous rend pas moins impatient. Une comédie qui procure autant de plaisir que le Hellfest pour un amateur de Mozart.

     

    Il faut le voir pour : Participer à la prochaine fête de la fraise !