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  • White bird

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    Alors que notre pote Kat Connors (Shailene Woodley) allait bientôt célébrer ses 18 ans, sa mère Eve (Eva Green) a soudainement disparu. Au début, elle pensait qu’il ne s’agissait que d’un malentendu et que son père Brock (Christopher Meloni) dramatisait la situation mais il a bien fallu qu’elle se rende à l’évidence. Dans le même temps, ce départ ne surprend pas vraiment Kat puisqu’entre ses parents s’était immiscé une certaine indifférence et ce couple avait finit par dépérir. Reste à savoir pourquoi Eve est réellement partie. Certains disent qu’elle avait un amant et qu’elle aurait tout quitté pour refaire sa vie ailleurs.

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    Notre pote Gregg Araki continue son petit bonhomme de chemin et se charge de l’adaptation sur grand écran du roman de Laura Kasischke. Le point de départ est donc la disparition mystérieuse de la mère incarnée par Eva Green et ses répercussions. S’en suit alors un manège incessant entre passé et présent où se dévoilent au compte-gouttes les indices conduisant à cette conclusion. L’intérêt de White bird réside dans la personnalité de l’héroïne, jeune femme loin d’être traumatisée par la disparition de sa mère jusqu’au jour où éclate la vérité. Si le dénouement réserve une petite surprise, c’est loin d’être suffisant pour emballer le spectateur et finalement on se retrouve avec un film assez insipide.

     

    Il faut le voir pour : Remplacer votre frigo !

  • Le sel de la Terre

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    Poussé par son père à faire de longues études, notre pote Sebastião Salgado s’est ainsi spécialisé dans l’économie avant de changer radicalement de profession. C’est au moment où sa femme Lélia Wanick achète un appareil photo que la révélation va se faire. Sebastião se rend ainsi compte du plaisir incommensurable que lui procure le fait de capter les images mais surtout de vivre des expériences uniques. Commence alors pour lui d’innombrables voyages dans les 4 coins du monde qui vont lui permettre de réaliser de splendides clichés qui construiront sa formidable réputation.

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    Voilà un excellent portrait qui va vous permettre soit de découvrir l’artiste Sebastião Salgado soit de le connaitre davantage. Le sel de la Terre est une biographie captée par les proches à savoir son pote d’enfance le réalisateur Wim Wenders et le fils du photographe Juliano Ribeiro Salgado qui l’ont accompagné sur certaines de ses séances photos. A l’écran cela se traduit par des images d’une puissance prodigieuse, des rencontres uniques ou encore par des témoignages poignants des atrocités vécues. C’est là un Coup de cœur Ciné2909 et l’occasion d’une très belle séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Piquer l’appareil photo de votre femme !

  • Geronimo

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    La tension règne dans le quartier depuis que la jeune Nil (Nailia Harzoune) s’est enfuie de son mariage afin de rejoindre Lucky (David Murgia), l’homme qu’elle aime réellement. Auprès de leurs familles respectives ceci est vécue comme une trahison et notamment pour les Turcs qui entendent bien laver leur honneur. Au milieu de tout ça, notre pote Geronimo (Celine Salette) tente tout ce qu’elle peut pour maintenir la paix comme sa mère l’avait fait avant elle. Elle a grandi ici et connaît tout le monde mais a bien conscience que Nil & Lucky courent un grave danger et que les choses pourraient vite dégénérer.

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    On n’est pas loin d’une version moderne et gitane de Roméo & Juliette puisqu’un couple tente de s’unir malgré la désapprobation de leurs communautés respectives. Ce qui se dégage très vite de Geronimo c’est l’énergie qui est insufflée par les interprètes et la mise en scène de Tony Gatlif s'illustrant parfois avec des phases de comédies musicales. Si Céline Salette est fidèle au talent qu’on lui connaît, il faut également rendre hommage au reste du casting composé en grande partie de comédiens amateurs donnant ainsi un cachet on ne peut plus authentique à l’histoire. Un film original et donc une belle découverte qui mérite qu’on lui porte attention !

     
    Il faut le voir pour : Apprendre à parler correctement à une dame sinon gare au coup de boule !

  • #Chef

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    Derrière ses fourneaux, notre pote Carl Casper (Jon Favreau) s’épanouit totalement au point qu’il en oublierait certaines priorités comme son fils Percy (Emjay Anthony). Chef du restaurant les Gauloises, il est particulièrement à cran car il sait que le critique gastronomique Ramsey Michel (Oliver Platt) est attendu ce soir. Carl avait l’intention de lui préparer un menu spécial à cette occasion mais Riva (Dustin Hoffman), le propriétaire du restaurant lui demande de rester sur le menu traditionnel. Malgré les efforts en cuisine, la critique est cinglante et va amener notre chef à se remettre en question toutefois travailler aux Gauloises ne lui offre pas beaucoup de libertés.

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    Si vous n’en aviez pas assez soupé avec les multiples émissions télévisées, vous pourrez prendre du rab avec #Chef. Comédie dédiée à la cuisine, c’est un projet dans lequel s’est grandement investi Jon Favreau à la fois réalisateur, producteur, scénariste et acteur. Dans cette dernière fonction, on ne peut pas dire qu’il soit très fédérateur et c’est pourquoi il s’est bien entouré avec des seconds rôles tenus par Scarlett Johansson, Dustin Hoffman & Robert Downey Jr. Même si le film parvient à travers quelques images à nous donner l’eau à la bouche, lorsqu’il s’agit de nous faire rire ça tombe toujours à plat. Ça aurait pu être un délicieux feel-good movie mais à la place on a un film sans saveurs au dénouement ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père se servir de Twitter !

  • Le labyrinthe

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    Une cage d’ascenseur s’élève à toute allure. A l’intérieur se trouve un garçon désorienté qui ne parvient même pas à se souvenir de son prénom. Lorsque la lumière du jour se dévoile, il est accueilli par tout un groupe ; ce sont ainsi ses premiers pas dans le Bloc. Par la suite sa mémoire revient ; il s’appelle Thomas (Dylan O’Brien) mais ignore tout comme ses nouveaux potes d’enfance ce qu’il fait en ses lieux. Le Bloc est cerné par de hauts murs derrière lesquels se cache un immense labyrinthe. Tous les mois, le groupe accueille un nouveau membre, Alby (Aml Ameen) fut le premier arrivé et cela fait déjà plus de 3 ans qu’il est prisonnier ici.

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    Nouvelle adaptation d’une saga romanesque que l’on doit à James Dashner, Le labyrinthe tente de se faire sa petite place. Le scénario se dévoile progressivement et réserve quelques rebondissements même s’il est loin de nous emballer tant il emprunte ses éléments à d’autres œuvres comme Cube ou Sa majesté des mouches. Néanmoins, contrairement à des sagas comme Hunger games ou Divergente, le film démarre vite puisqu’on rentre rapidement au cœur de l’action et qu’il réussit surtout à conserver ce rythme au fil des minutes. On appréciera également le casting réussi, voilà le début d’une saga plutôt prometteuse dont on attend avec curiosité la suite !

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre vitesse de course !

  • Gone girl

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    C’était leur anniversaire de mariage et notre pote Nick Dunne (Ben Affleck) s’attendait à tout sauf à la disparition soudaine de sa femme Amy (Rosamund Pike). A son retour, il découvre en effet une maison vide et surtout une table brisée dans le salon qui laisse présager le pire. La police est immédiatement alertée ; il s’agit là d’une affaire inquiétante que va prendre en charge l’inspectrice Rhonda Boney (Kim Dickens) et son premier suspect est évidemment Nick. Il faut dire que le mari adopte un comportement étrange depuis la disparition d’Amy et il cache en effet un secret qui pourrait le pousser à commettre l’irréparable.

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    Amy Dunne. Retenez bien ce nom car ce personnage va obligatoirement entrer dans l’histoire du Cinéma ! Au départ, Gone girl c’est donc l’adaptation du best seller Les apparences de Gillian Flynn où l’on découvre un fait-divers tristement banal mais qui va prendre une autre dimension. Dans sa première partie, ce thriller s’amorce doucement et nous amène vers une enquête policière très fluide, trop facile et c’est à ce moment précis qu’on se prend une petit claque et où tout bascule. Si la prestation de Ben Affleck nous laisse plutôt de marbre, on ne peut que saluer la performance d’une excellente Rosamund Pike. Parce que notre pote David Fincher nous sort encore un grand film, c’est le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Se dire que le célibat ce n’est pas si mal !

  • Le paradis

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    Notre pote Alain Cavalier a traversé des « minis dépressions de bonheur » et en attendant la prochaine il nous livre un moment de sa vie. Au pied d’un arbre repose le corps d’un petit paon sans vie. Quelques heures plus tard, il a disparu sans que l’on sache précisément ce qui lui est arrivé. On décide alors de placer à ce même endroit un caillou qui constituera le tombeau de l’oiseau et afin qu’il ne s’envole pas, il est fixé par 3 clous (qu’on a préalablement trempé dans du Coca). Le temps passe et on prend grand soin de ce caillou et on peut même apercevoir un nouvel arbre qui est en train de se faire sa place.

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    C’était un titre prometteur mais une fois devant l’écran, on se demande si ce n’est pas plutôt l’enfer qui nous attend. Le paradis est un film expérimental et par extension un ovni qui m’a un peu fait penser à l’Adieu au langage de Godard c’est-à-dire un film auquel il y a de fortes chances de passer à coté ! Des plans fixes, des citations sorties de nulle part, une oie (ou un jars) en plastique et un robot rouge en guise de héros ; il y a vraiment de quoi se sentir décontenancer à condition de ne pas sombrer dans le sommeil. Tout simplement une œuvre beaucoup trop abstraite à mon gout, les curieux pourraient s’y intéresser mais le résultat risque de vous rester en travers de la gorge.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser le Coca pour enlever la rouille !

  • La légende de Manolo

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    En ce jour des morts, la Muerte et Xibalba trouvent le temps long et décident de se lancer un pari. L’enjeu ce sont leurs royaumes respectifs à savoir le pays des âmes chéries et celui des oubliés, pour les départager il faudra attendre de savoir qui emportera le cœur de la belle Maria. Cette dernière a en effet deux prétendants avec d’abord le courageux Joaquin et le brave Manolo mais alors que ce trio était inséparable, la petite fille est soudainement envoyée en Espagne. Après plusieurs années, elle fait son retour à San Angel et elle retombe petit à petit sous le charme de Manolo ce qui n’arrange pas les affaires du fourbe Xibalba.

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    Puisant dans les traditions et croyances mexicaines, La légende de Manolo brille d’abord visuellement avec cet incroyable  festival de couleurs. Comment ne pas être émerveillé lors des premiers pas dans le Pays des âmes chéries ? Les studios de Reel FX Animation ont aussi pris le parti de proposer un graphisme particulier en mettant en scène des héros sous la forme de marionnettes articulées en bois. Ajoutez à ça des personnages attachants, des séquences musicales et une dose d’humour et ça donne un film d’animation spectaculaire où on s’amuse comme des petits fous quel que soit notre âge et c’est donc un joli Coup de cœur Ciné2909 qu’on a là !

     

    Il faut le voir pour : Porter la moustache !

  • Annabelle

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    Installés dans une belle maison à Santa Monica en Californie, nos potes Mia & John (Annabelle Wallis & Ward Horton) semblent destinés au bonheur surtout avec la prochaine naissance de leur enfant. Un soir tout bascule ; leurs voisins sont brutalement assassinés et ils échappent eux aussi à une mort certain. Le plus horrible dans cette histoire reste que c’est Annabelle Higgins (Tree O’Toole / Keira Daniels), la fille des voisins embrigadée par une secte qui est responsable de ce bain de sang. On ne saura pas exactement pourquoi elle a agi ainsi puisqu’on la retrouve la gorge tranchée avec dans ses bras une des poupées de Mia. Une poupée qui va provoquer de drôles de phénomènes !

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    Même s’il n’avait pas laissé une trace indélébile, le Conjuring : Les dossiers Warren de James Wan séduisait par son atmosphère angoissante. C’est là qu’on y a vu pour la première fois la petite frimousse d’Annabelle, poupée maudite qui a désormais droit à son spin-off. Il y avait un certain potentiel pour ce personnage mais le réalisateur John R. Leonetti (déjà géniteur des adaptations ciné du jeu Mortal Kombat) gâche tout en nous proposant un vulgaire Jump scare. Vous aurez donc l’occasion de sursauter à 2-3 moments entre de longues plages d’ennui où vous pourrez vous endormir le temps d’oublier un scénario totalement aberrant.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus offrir de poupées !

     

    En savoir plus sur Conjuring : Les dossiers Warren ?

  • Horns

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    La vie d’Iggy (Daniel Radcliffe) est passée du rêve au cauchemar. Il est en effet accusé d’avoir tué sauvagement sa petite-amie Merrin (Juno Temple) qu’il connait depuis son enfance et peu de gens croient à son innocence. Jusqu’à présent, il est parvenu à échapper à la prison grâce notamment à son pote d’enfance Lee (Max Minghella) et il cherche désormais à découvrir la vérité sur cette affaire. Un matin, à son réveil il se rend compte que des cornes ont poussé sur sa tête. Preuve s’il en fallait encore pour ses détracteurs que c’est le diable qui se manifeste mais cela va également lui offrir un don exceptionnel auprès des gens qui l’approchent.

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    En voilà une drôle d’idée que d’aller coller des cornes à notre pote Daniel Radcliffe et on peut dire que c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce film adapté du roman de Joe Hill (fils de Stephen King !). Thriller avec des accents fantastiques, les nouvelles capacités du héros offre aussi l’occasion d’insérer un peu d’humour allant parfois jusqu’à des situations cocasses. Alexandre Aja déroule son bagage de réalisateur expérimenté même si on peut reprocher quelques flashbacks qui trainent en longueur et qui cassent un peu la dynamique du film. Même si le dénouement part un peu en vrille, on passe clairement un bon moment devant Horns.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller attentivement votre front !