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  • Argo

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    1979. Après avoir été chassé du pouvoir par son peuple, le Shah a trouvé refuge aux Etats-Unis mais les iraniens veulent le juger. Pour se faire entendre, des manifestations sont organisées et l’une d’entre elles va dégénérer en une prise d’otage. Le 04 Novembre, l’ambassade américaine est prise d’assaut mais 6 diplomates parviennent à s’enfuir et à trouver refuge auprès de l’ambassade canadienne. A tout moment ils sont susceptibles d’être découverts et d’être confondus comme des espions aussi envisage-t-on leur extradition. Il faudra attendre plus de 2 mois  avant qu’un plan ne soit mis en œuvre à travers le projet insensé de Tony Mendez (Ben Affleck) : faire passer ces diplomates pour une équipe de cinéma.

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    Ce n’est vraiment plus une surprise, dès que notre pote Ben Affleck passe derrière la caméra ça donne un bon film ! Inspiré de la véritable aventure de l’agent de la CIA Tony Mendez, une histoire rendue publique en 1997, qui est tout bonnement incroyable. Coté réalisation, on est admiratif devant le soin apporté à la reconstitution des évènements et le générique de fin est là pour finir de nous en convaincre. Un bémol tout de même, les faits historiques sont réduits en un simple résumé dans l’introduction du film et il aurait été bien appréciable que cet aspect soit un peu plus développé. On passera aussi sous silence son dénouement tellement évident pour ne retenir d’Argo qu’un divertissement réussi.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à monter un faux film mais qui inspirera plus tard un vrai film !

  • Paranormal Activity 4

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    En 2006, Katie (Katie Featherston) assassina sa sœur ainsi que le mari de celle-ci et s’était enfuie avec leur fils Hunter (William Juan Prieto) dans les bras. Depuis ce sanglant fait-divers, on n’a plus jamais retrouvé leurs traces du moins jusqu’en 2011 dans le Nevada. C’est là que vivent Holly & Doug (Alexondra Lee &  Stephen Dunham) et leurs 2 enfants Alex & Wyatt (Kathryn Newton & Aiden Lovekamp). Une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire et qui va accueillir sur leur toit le jeune Robbie (Brady Allen). Celui-ci se retrouve en effet seul depuis que sa mère a été hospitalisée et c’est tout naturellement qu’en bons voisins Holly & Doug se sont proposé de l’héberger. Le garçon se comporte de façon étrange mais le plus inquiétant c’est que d’inquiétants phénomènes apparaissent dans la maison.

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    Saga évidemment très rentable Paranormal Activity va remplir un peu plus les poches de ses producteurs d’autant qu’un 5ème épisode se profile déjà à l’horizon d’Halloween 2013. Si l’épisode précédent jouait la carte du prequel, celui-ci reprend la suite du 2ème et c’est auprès d’une nouvelle famille que les esprits vont frapper. Les caméras de surveillance laissent place aux vidéos enregistrés par ordinateur ou encore d’une X-Box allumée toute la journée (bonjour les économies d’énergie). Plus les années passent et plus les "qualités" de cette franchise s’effondrent et cela est encore plus flagrant avec ce Paranormal Activity 4 loin de nous offrir les frissons promis. Ce n’est pas le clin d’œil à Shining qui va nous faire oublier l’ennui perpétuel dans lequel on est plongé attendant vainement que le film ne démarre réellement.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment fonctionne le Kinect de votre X-box 360.

     

    En savoir plus sur Paranormal Activity ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 2 ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 3 ?

    En savoir plus sur Paranormal Activity 5 : Ghost dimensions ?

    En savoir plus sur Paranormal activity : The marked ones ?

  • Les sorties du 07 Novembre

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    Après les dégâts provoqués par Sandy, on va pouvoir évoquer New York de façon plus joyeuse. C’est dans cette extraordinaire ville que le tandem Géraldine Nakache & Hervé Mimram ont posé leurs caméras accompagnés de Leila Bekhti, Manu Payet ou encore Baptiste Lecaplain. Nous York fête ainsi les retrouvailles de potes d’enfance au cœur de Big Apple et évidemment l’espoir est grand pour réitérer le succès qu’avait connu Tout ce qui brille.

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  • Looper

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    En 2074, le voyage dans le temps est devenu possible mais fut aussi immédiatement déclaré comme illégal compte tenu des menaces qu’il peut engendrer. Seules les mafias utilisent ses machines lorsqu’ils veulent se débarrasser de quelqu’un de gênant ; ils l’expédient 30 ans en arrière et c’est un looper qui est chargé de l’exécution. C’est justement le lot quotidien de notre pote Joe (Joseph-Gordon Levitt), un job qui lui permet de s’offrir pas de mal de bon temps mais il arrive un moment où un looper se retrouve face à lui-même. On appelle cela "Boucler sa boucle" et à partir de ce moment-là, il ne lui reste donc plus que 30 ans à vivre et c’est ce que le destin réserve à Joe.

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    Un scénario alléchant, le plaisir de revoir notre pote Bruce " Yipee-Ki-Yay" Willis et un nouveau monde futuriste qui s’ouvre à nous ; il y a avait effectivement de quoi nous donner l’eau à la bouche. Si le résultat final est plutôt convaincant, il y a quand même quelques zones d’ombre pour ne pas dire d’incohérences dans le scénario. Difficile de croire que seule la mafia puisse profiter de cette technologie aussi pointue qu’est le voyage dans le temps … Looper prend aussi le parti de ne pas s’abandonner dans un flot d’action, intention louable mais à double tranchant puisque vient un petit creux au milieu du film. Un univers riche qui ne demande qu’à être davantage exploré dans une éventuelle suite ?

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous mettre des gouttes dans les yeux !

  • Frankenweenie

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    Notre pote Victor Frankenstein est un enfant assez solitaire ; la seule compagnie qu’il accepte c’est celle de son chien Sparky. Inséparables jusqu’au jour où un grand malheur frappe le jeune maitre ; son chien se lance à la poursuite d’une balle de baseball et va mourir heurté par une voiture. Pour Victor, c’est une disparition déchirante dont il a du mal à se remettre et il va alors envisager une idée insensée : le ressusciter ! New Holland est une ville où la foudre frappe en abondance et c’est en mettant en application quelques cours qu’il souhaite utiliser l’incroyable énergie déployée pour redonner vie à Sparky et le plus beau dans tout ça c’est que ça marche. Il est vivant, il est vivant !!

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    Retour à l’animation pour notre pote Tim Burton 8 ans après Les noces funèbres et il s’intéresse cette fois à la jeunesse d’un certain Victor Frankenstein. Dans l’esprit, ça rappelle un peu le récent L’étrange pouvoir de Norman sur la forme aussi puisqu’on est devant du stop-motion mais ce Frankenweenie tire davantage son inspiration des films des années 1930 d’où le choix audacieux du noir et blanc. On ne s’y trompe pas lorsqu’on voit débarquer cette belle galerie de monstres qui nous rappellent les plus grandes œuvres de l’époque. On retrouve enfin le génie du réalisateur américain qui nous embarque pour une excellente récréation et le coup de foudre n’est pas loin.

     

    Il faut le voir pour : Être plus attentif aux cours de science !

  • Le jour des Corneilles

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    Son père l’ogre Courge n’a cessé de lui répéter qu’il n’y avait rien au-delà de la forêt et notre pote avait fini par le croire. Pourtant, il va devoir s’y aventurer car la nuit dernière Courge a fait une violente chute et s’est gravement blessé au pied. Encouragé par les animaux, le fils découvre ainsi qu’il y a une vie en dehors de la forêt et il se retrouve dans le village où il ne tarde pas à se faire remarquer. Il est pris en charge par le Docteur qui va s’occuper de la jambe de son père tandis que le garçon est confié aux bons soins de Manon, la fille du médecin. Alors que l’ogre se remet de sa blessure, quelques villageois ont du mal à accepter sa présence et celle de son fils.

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    Adaptation du roman de Jean-François Beauchemin, Le jour des Corneilles est pourvu d’un héros assez atypique ; un garçon sauvage élevé dans une forêt et qui va découvrir l’existence d’un monde extérieur. Techniquement, on peut apprécier de retrouver un film d’animation "à l’ancienne" mais les dessins tout comme l’animation sont juste convenables pour ne pas dire quelconques. Bien sur, l’esthétique n’est qu’un pan de l’œuvre mais l’histoire manque elle aussi de rythme, les personnages sont peu attachants comme ces animaux aux corps humains assez déconcertants avant l’explication dans la conclusion qui donne une certaine note poétique. Loin d’être inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire parler les corneilles.

  • Amour

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    C’est une retraite paisible que vivent nos potes Anne & Georges (Emmanuelle Riva & Jean-Louis Trintignant) mais du jour au lendemain, leur quotidien ne sera plus jamais le même. Tout a commencé un matin alors qu’ils prenaient leur petit-déjeuner ; sans s’en rendre compte Anne est resté figée imperméable aux interpellations de son mari. Le verdict tombe implacablement quelques jours plus tard, elle est atteinte d’un cancer et la maladie ne cessera d’empirer. Conséquence de ce mal, elle est entièrement paralysée du coté droit et doit désormais se déplacer dans un fauteuil roulant et avec l’aide de Georges. Ce dernier assiste impuissant aux souffrances de sa femme.

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    Paré de sa Palme d’or glanée au Festival de Cannes 2012, ce film de Michael Haneke divisera une fois encore les critiques. D’un coté, il faut bien se dire qu’il ne se passe quasiment rien au niveau de l’histoire ; on est les témoins du parcours difficile d’un couple de retraités au cœur d’un combat contre la maladie. Là où on pourra trouver un point d’accord c’est concernant les prestations conjuguées d’Emmanuelle Riva et de Jean-Louis Trintignant qui sont tous deux poignants dans leurs rôles. Cet Amour ne frappera donc pas tout le monde de la même façon ; on pourra aussi bien le considérer comme une longue agonie cinématographique ou comme le chef d’œuvre annoncé.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les pigeons entrer chez vous.