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  • Forrest Gump

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    Même si sa mère n’a eu de cesse de lui dire le contraire, notre pote Forrest Gump (Michael Connor Humphreys / Tom Hanks) n’est pas un enfant comme les autres. Tout d’abord, pour pallier à des problèmes de dos, il fut obligé de porter une armature aux jambes ce qui lui a valu bon nombre de moqueries de la part de ses camarades de classe. Forrest avait aussi un esprit lent, il ne raisonnait pas comme les autres et d’ailleurs Jenny (Hanna R. Hall / Robin Wright) s’est même demandé s’il n’était pas stupide. Comme le dit si bien sa mère, n’est stupide que la stupidité et cet homme extraordinaire va traverser les années avec insouciance sans se rendre compte qu’il va marquer l’histoire. Que ce soit par sa rencontre avec le King Elvis Presley (Peter Dobson) ou ses différentes décorations remises par les Présidents des États-Unis, Forrest Gump n’est décidément pas un garçon comme les autres !

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    Je n’étais encore qu’un adolescent quand j’ai découvert ce personnage incroyable et terriblement attachant qu’est Forrest Gump et tout de suite j’avais été captivé par cette vie sensationnelle. Les années ont beau défiler, elles n’ont en rien altéré l’amour que l’on ressent envers ce héros né du roman de Winston Groom avec un Tom Hanks grandiose, certainement un de ses plus grands rôles. Il sera par ailleurs récompensé de l’Oscar du meilleur acteur en 1995, le long-métrage recevant 5 autres récompenses dont celui du meilleur film. A ceux qui ont envie de revoir ce film culte, vous reconnaitrez peut-être la bouille du garçon qui incarne Forrest Jr au cours du dénouement ; il s’agit d’Haley Joel Osment, celui qui allait devenir le héros de Sixième sens. Une œuvre pleine d’émotions où l’on passe du rire aux larmes, c’est indéniable Forrest restera dans nos cœurs.

     

    La scène à ne pas louper : Cours Forrest, cours !!

  • R.I.F. (Recherches dans l’intérêt des Familles)

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    Notre pote Stéphane (Yvan Attal) est certainement l’un des meilleurs éléments de sa brigade de police mais son travail est en train de ronger progressivement sa vie de famille. Les disputes avec sa femme Valérie (Valentina Cervi) se font de plus en plus fréquentes et c’est certainement leur fils Théo (Talid Ariss) qui en souffre le plus. Ils avaient donc décidé de partir en vacances, 1 semaine pour recoller les morceaux mais leur voyage va se transformer en un terrible cauchemar. Tout a commencé lorsque leur voiture est tombée en panne, on les avait alors déposés à une station-service où Stéphane a pu contacter une dépanneuse. Il retourne alors chercher son véhicule en compagnie de son fils mais lorsqu’il revient à la station, Valérie a disparu sans laisser de traces.

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    La 1ère scène donne l’illusion qu’on va avoir droit à un thriller haletant malheureusement, le reste du film ne se montre pas aussi intense et inutile de dire qu’on se sent légèrement frustré. A différentes reprises, on se dit que le film va réellement démarrer et puis tout redevient étrangement calme ; un faux rythme qui fait que R.I.F. (Recherches dans l’intérêt des Familles) nous laisse totalement sur notre faim. C’est d’autant plus regrettable qu’Yvan Attal se glisse parfaitement dans la peau de ce flic désabusé au point que les comédiens qui l’entourent feraient presque office de simples figurants. Une réalisation tout ce qu’il y a de plus correcte mais pas assez excitant pour Ravir l’intérêt des Fans de cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur ceux qui viennent présenter leur respect à votre femme !

  • Cadavres à la pelle

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    Edimbourg, Ecosse en 1828. Knox & Monroe (Tom Wilkinson & Tim Curry) sont 2 médecins spécialisés dans l’anatomie humaine et qui se livrent une guerre acharnée pour récupérer des cadavres, éléments indispensables pour leurs recherches. Malheureusement, cela devient chaque jour difficile de dénicher des corps à disséquer et c’est là qu’entrent en jeu Burke & Hare (Simon Pegg & Andy Serkis) qui connaissent actuellement quelques soucis d’ordre financier. Ils décident alors de se lancer dans cette nouvelle activité qui va vite s’avérer lucrative ; fournir des cadavres au Dr. Knox quitte à aider certaines personnes à passer de vie à trépas. Evidemment, leur discrétion n’étant pas vraiment leur fort ; ils vont rapidement se faire remarquer

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    Si l’humour noir vous fait pleurer de rire alors il semble bien que ce Cadavres à la pelle vous tende les bras puisque cette comédie anglaise va vous plonger dans une histoire drôlement macabre et inspirée d’un véritable fait-divers. Pour gagner leur vie, notre duo de potes d’enfance décident ainsi de devenir d’apprentis meurtriers ce qui réserve quelques bons moments saupoudrés de quelques piques adressés à nous français qu’on saura apprécier à leur juste valeur. Une comédie pas désagréable une fois qu’on est devant mais qui n’offre hélas rien de vraiment désopilant, on aurait pu s’attendre à plus d’irrévérence et donc ce n’est pas avec ça qu’on se retrouvera mort … de rire !

     

    Il faut le voir pour : Opter pour l’incinération pour vous éviter des problèmes.

  • Votre majesté

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    Thadeous (Kevin McBride) a toujours vécu dans l’ombre de son grand frère Fabious (James Franco) et lorsque ce dernier revient de sa dernière quête, c’est tout le royaume qui célèbre son retour. Des festivités qui vont se prolonger puisque le chevalier a rencontré le grand amour et il va ainsi épouser la magnifique et vierge Belladonna (Zooey Deschanel). Hélas, la cérémonie tourne au drame lorsque l’ignoble Leezar (Justin Theroux) apparait et enlève la jeune femme sous les yeux d’un Fabious totalement impuissant. Il va devoir partir pour sa 28ème quête mais cette fois il aura pour compagnon son frère Thadeous qui n’avait jusque là jamais quitté son royaume.

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    Acteur principal mais aussi scénariste du film, on connait assez peu Danny Mc Bride et je ne suis pas sur qu’après Votre majesté on soit tenté de faire davantage connaissance. Bon déjà on apprécie l’idée de placer une comédie à l’époque médiéval d’autant plus qu’on ne se prive pas pour y implémenter quelques effets spéciaux bien sentis. Si seulement le soin apporté à la mise en scène avait été pareil au niveau d’humour du film, on aurait été conquis ! Malheureusement, McBride multiplie les blagues en-dessous de la ceinture, redondantes et qui nous laissent le plus souvent impassibles. Potentiellement, cette comédie avait de quoi nous séduire d’autant plus qu’il compte des James Franco, Natalie Portman & Zooey Deschanel.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’il est impossible de couper la corne d’un minotaure par contre …

  • Goal III : Taking on the world

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    Leur rêve va bientôt devenir réalité, nos potes Liam Adams, Charlie Braithwaite & Santiago Munez (JJ Feild, Leo Gregory & Kuno Becker) sont à deux doigts de disputer la prochaine Coupe du monde de football qui se déroule en Allemagne. Avant cela, Charlie a appris une autre bonne nouvelle puisqu’on lui a proposé de participer à un film et le voilà parti en compagnie de ses 2 potes d’enfance pour un tournage qui promet d’être mémorable. Tout se passe bien jusqu’à cet accident de voiture où tout le monde sort indemne à part Santiago qui est gravement blessé et va devoir faire une croix sur sa participation à la Coupe du monde.

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    Au départ, Goal devait être la saga référence du football au cinéma, un projet ambitieux décliné en une trilogie. Après 2 épisodes peu enthousiasmants voilà donc venir le dernier volet … directement en DVD. Pire encore, le héros principal qu’était Santiago Munez devient un personnage totalement secondaire pour laisser place à des coéquipiers représentant l’équipe nationale d’Angleterre. Un revirement scénaristique qui laisse plus que perplexe et qui laisse deviner que le succès n’a pas été au rendez-vous avec les 2 premiers épisodes. D’ailleurs mieux vaut se contenter de ces films que de perdre votre temps avec Goal III : Taking on the world qui tient plus d’un mauvais téléfilm qu’autre chose.

     

    En savoir plus sur Goal, naissance d’un prodige ?

     

    En savoir plus sur Goal II La consécration ?

  • This must be the place

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    Il fut un temps où notre pote Cheyenne (Sean Penn) était une véritable rock star qui s’est même offert le luxe de chanter avec Mick Jagger ! Cette époque est désormais bien révolu, aujourd’hui il n’est plus que l’ombre de lui-même et se contente de gérer sa fortune investie en bourse. La musique est un lointain souvenir de sa vie, une passion enterrée par la disparition dramatique de 2 fans du chanteur ; un évènement qu’il ne s’est jamais pardonné. La vie de Cheyenne va de nouveau être bouleversée lorsqu’il apprend la mort de son père avec lequel il n’a pas parlé depuis près de 30 ans. Il se rend alors à New York pour lui rendre un dernier hommage et apprend à cette occasion que son père traquait un certain Aloise Lange (Heinz Lieven), un geôlier nazi.

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    Impossible de manquer le look de notre cher Sean Penn dans ce film à moins d’être myope comme une taupe. A l’image de l’apparence physique du personnage de Cheyenne, This must be the place inspire à la fois étonnement et perplexité. Certains parleront de la performance de l’acteur américain, cela ne saute pas forcément aux yeux car il ne se contente que d’arborer une tête de chien battu et de remettre en place sa mèche rebelle. En dehors de ça, pas grand-chose à retenir de ce road-movie sans grande consistance et qui laisse à penser que la place où vous devrez être n’est donc pas forcément devant ce film bien curieux et souvent fastidieux.

     

    Il faut le voir pour : Faire construire une grande piscine chez vous pour jouer au squash.

  • J - Men in black

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    J : Tu as vendu un carboniseur azimuté réverbérant à capacité accrue à un clandestin céphalopoïde, Jeebs. Espèce de trouduc !

  • Les bien-aimés

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    Aussi étonnant que cela puisse paraitre, une simple paire de chaussures aura transformé la vie de Madeleine (Ludivine Sagnier/Catherine Deneuve). Elle marchait tout simplement dans la rue lorsqu’on l’a confondu avec une prostituée mais notre pote ne s’est pas sentie plus offusquée que cela et y voyait une occasion de se faire de l’argent de poche ! C’est d’ailleurs à la suite de cela qu’elle a rencontré Jaromil (Rasha Bukvic/Milos Forman) avec qui elle allait partager sa vie ; une relation faite de rupture et de retrouvailles. De leur union est née Véra (Chiara Mastroianni) qui elle aussi va avoir une vie sentimentale plutôt tumultueuse.

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    Les bien-aimés nous invite à partager la vie dissolue d’une mère et de sa fille à travers les années, 2 femmes pour qui l’amour est loin d’être un long fleuve tranquille. Malgré la belle allure de son casting féminin à savoir les présences de Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier et celle qui va finir par devenir la muse du réalisateur Chiara Mastroianni ; on ne peut pas dire qu’on soit réellement emballé. Loin d’être un spectateur réfractaire aux comédies musicales, ces scènes ne resteront pas gravés dans les mémoires (comme c’était déjà le cas avec Les chansons d’amour) d’autant qu’on n’échappe pas à quelques longueurs sur les 2H10 !

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles chaussures à votre femme !

  • Pain noir

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    La tension règne dans le village depuis que le jeune Andreu (Francesc Colomer) a découvert les corps sans vie d’un garçon et de son père. Leur charrette a été retrouvée au bas d’une falaise complètement fracassée et si certains pensent qu’il s’agit là d’un accident, on en vient vite à la conclusion que quelqu’un a provoqué ce drame. Andreu lui en est d’autant plus sur qu’avant d’expirer son dernier souffle, le garçon a prononcé le nom de Pitorliua. Si l’on en croit les légendes, le Pitorliua serait un monstre ayant refuge dans la grotte et certains parlent même d’un fantôme difficile alors de croire qu’il s’agirait là de l’auteur des faits. Les soupçons se dirigent ensuite vers Farriol (Roger Casamajor), le père d’Andreu qui va être obligé de fuir laissant sa famille derrière lui.

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    Pain noir est une plongée dans l’Espagne rurale de l’après guerre civile. C’est au cœur de ce contexte particulier que surgit l’histoire d’Andreu qui va déterrer les reliques d’un passé trouble et violent. Impressionnant par son jeu, le jeune Francesc Colomer parvient sans peines à porter le film sur ses épaules et à ses cotés il y a également la non moins talentueuse Marina Comas tous deux étant très justement récompensés par le Goya 2011 des meilleurs espoirs. Cela n’empêche pas cette adaptation des œuvres d’Emili Teixidor de s’enliser parfois dans quelques longueurs nuancées néanmoins par une atmosphère perpétuellement très tendue. Séance découverte assurée pour les amateurs de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : S’estimer heureux de pouvoir manger du pain blanc !