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nicolas briançon

  • Le guetteur

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    Chargé d’une grosse affaire, le Commissaire Mattéi (Daniel Auteuil) et son équipe sont sur le point de résoudre leur enquête. Ils savent qu’un braquage va avoir lieu au Crédit Général de France et sont en planque attendant que les criminels fassent leur apparition. Dès que ceux-ci sortent de la banque, l’ordre est donné de les arrêter ; ils sont pris au piège mais reçoivent l’aide inattendue d’un sniper. L’opération est un échec total, les bandits parviennent à s’enfuir mais l’un d’eux est gravement blessé toutefois peu de temps après un évènement inattendu relance l’enquête. Un coup de fil anonyme les informe de la planque du sniper et effectivement ils parviennent à appréhender un certain Vincent Kaminski (Matthieu Kassovitz) ; reste maintenant à mettre la main sur ses complices.

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    Sur le papier, Le guetteur s’annonçait plutôt alléchant puisque la caméra est dirigée par l’italien Michele Placido dont L’ange du mal était des plus séduisants. En plus de ça, il y a le face à face entre Daniel Auteuil et Matthieu Kassovitz auquel vient s’ajouter Olivier Gourmet mais qui, au final, nous laisse franchement sur notre faim. Principalement en cause, un scénario qui part parfois en roue libre et qui implique des protagonistes pas ou trop peu développés. Il était évident que les projecteurs allaient se braquer sur le trio de comédiens, le reste du casting n’est ni plus ni moins que de la chaire à canon pour tenter de faire avancer un polar bien loin de tenir ses promesses.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les toits de Paris !

  • La disparue de Deauville

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    Après la mort de sa femme Chloé, Jacques Renard (Christophe Lambert) a vécu une véritable dépression au point d’avoir voulu en finir avec la vie. Ce lieutenant de police s’est même retrouvé hospitalisé en psychiatrie et il n’a retrouvé la liberté qu’à la seule condition de suivre un traitement strict. Un jour, il découvre une femme mystérieuse assise dans sa voiture et celle-ci l’invite à s’intéresser à une disparition. La victime se nomme Antoine Bérangère (Robert Hossein) et dans son entourage, personne ne comprend pourquoi ni comment il s’est volatilisé. Jacques découvre alors une piste inattendue ; il y a 36 ans jour pour jour disparaissait Victoria Bénutti (Sophie Marceau), une actrice dont s’était entiché Antoine et à qui il a voué un véritable culte.

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    Si en tant qu’actrice Sophie Marceau n’a plus rien à prouver à personne, en ce qui concerne la réalisation il va falloir encore fournir des efforts. La première épreuve de La disparue de Deauville consiste à considérer Christophe Lambert comme un héros crédible, ce qui n’est pas du tout gagné ! Pour l’occasion on a transformé son personnage de flic en veuf psychologiquement atteint qui se retrouve impliqué dans une histoire invraisemblable. Au niveau de l’histoire, le suspense est au rendez-vous mais c’est surtout la confusion qui l’emporte avec ces séquences de flashbacks pas toujours opportunes. Cette troisième réalisation de la môme Marceau ne restera donc pas dans les mémoires !

  • Mutants

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    L’épidémie s’est propagée en un clin d’œil, chaque victime se voit transformé en un monstre affamé de chair humaine. En tant que médecin urgentiste, Sonia (Hélène De Fougerolles) a été appelée à intervenir pour soigner les personnes blessés mais comme tout le monde elle est dépassée par les évènements. Alors qu’elle faisait route avec son compagnon Marco (Francis Renaud) vers Noé, une base militaire où ils seraient à l’abri ; ils sont forcés de se réfugier dans une bâtisse laissée à l’abandon. Marco lui est mal en point car il a été infecté et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il ne se transforme à son tour.

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    Parce que c’est un genre sous-exploité dans le paysage cinématographique français, Mutants dispose de bons arguments pour attiser notre curiosité. On retiendra surtout des zombies-mutants sacrément bien fichu mais qu’on n’a malheureusement pas le temps d’apprécier. Sous couvert de vouloir rendre le film vivant, David Morley agite trop sa caméra et finit par nous donner le mal de mer. Le gros point faible reste toutefois le casting peu convaincant avec une Hélène De Fougerolles pas top dans son rôle de survivante et le ponpon revenant à Nicolas Briançon qui réunit tous les stéréotypes du bad guy à deux francs six sous. Décevant et rarement effrayant, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’on fera de bons films de zombies.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur ceux qui perdent leurs cheveux, ils ont peut-être été infectés !