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Catherine Frot

  • Qui m’aime me suive !

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    Non seulement elle a vu son voisin - et aussi amant - Etienne (Bernard Lecoq) déménager mais notre pote Simone (Catherine Frot) vient aussi de recevoir la visite des huissiers. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase si bien qu’une énième dispute a éclaté avec Gilbert (Daniel Auteuil) à qui elle est mariée depuis 35 ans. Outre leurs problèmes d’argent récurrent, elle lui reproche également son caractère et sa fierté mal placée. Pour preuve, cela fait des années que celui-ci ne parle plus à sa fille. Du jour au lendemain, Simone décide ainsi de l’abandonner afin de rejoindre Etienne. A peine Gilbert a t-il le temps de constater ce départ que le téléphone sonne et au bout du fil se trouve sa fille qui est dans une situation désespérée.

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    Si l’on doit appliquer à la lettre le titre du film, il ne risque pas d’y avoir grand monde dans les salles ! Commençons par le point fort car oui il n’y en a qu’un seul c’est bien entendu la présence du trio constitué par Catherine Frot, Daniel Auteuil & Bernard Le Coq. Ce triangle amoureux tente tant bien que mal d’impulser un peu de vie dans cette comédie au scénario convenu. Un long-métrage qui doit aussi faire avec une réalisation de José Alcala s’enfonçant dans la banalité sans compter des personnages secondaires inintéressants au possible. On a quand même envie de se montrer magnanime envers le jeune Solam Dejean-Lacréole en dehors de cela, Qui m’aime me suive ! ne mérite vraiment pas le déplacement.


    Il faut le voir pour : Être plus sympa avec votre voisin !

  • Marguerite

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    Septembre 1920. C’est une voix que personne ne peut oublier ; oui c’est certain que notre pote Marguerite Dumont (Catherine Frot) ne manque pas de provoquer des réactions ! Passionnée par le chant, la comtesse est persuadée d’être dotée d’une voix en or mais sans le savoir elle provoque moqueries et complaintes. Son mari Georges (André Marcon) qui préfère désormais s’épargner ces concerts fait cependant tout pour la protéger et entretenir l’image qu’elle a d’elle-même. Un jour Marguerite découvre un article dithyrambique sur sa prestation et décide alors d’aller à la rencontre de ce journaliste ; un certain Lucien Beaumont (Sylvain Dieuaide) qui a une idée derrière la tête.

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    Inspirée par la véritable histoire de Florence Foster Jenkins, ce film de Xavier Giannoli donne ainsi l’occasion d’une rencontre avec une artiste hors du commun qui chante … horriblement faux ! On ne peut pas résister à la voix stridente de Marguerite mais aussi à l'innocence qui se dégage de cette femme. A l'écran, le choix de Catherine Frot apparaît comme une véritable évidence ; la comédienne nous régale dans ce rôle. On apportera juste un petit bémol concernant le personnage d'Hazel incarnée par Christa Théret qui aurait mérité un peu plus de présence dans l'histoire ce qui n’empêchera ce Coup de cœur Ciné2909 de vous casser les oreilles !

     

    Il faut le voir pour : Demander des avis autres qu’à votre entourage avant de tenter le casting de La nouvelle star !

  • Le dîner de cons

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    La date fatidique du dîner approche et Pierre Brochand (Thierry Lhermitte) n’a toujours pas trouvé son invité. Ce dîner est en fait un rituel qu’il a mis en place avec certains de ses potes d’enfance ; le but est de ramener l’invité le plus con possible et de le laisser parler. Heureusement pour Pierre, les amis sont là et on lui a repéré quelqu’un qui fera sensation, il s’appelle François Pignon (Jacques VIlleret) et a pour passion les constructions en allumettes. C’est exactement la personne qu’il recherchait  mais Pierre pourrait bien être contraint d’annuler le dîner après le tour de rein qu’il s’est fait au golf. Il est encore loin d’imaginer la soirée mouvementée qu’il va vivre !

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    Qui ne connait pas Le dîner de cons ? Que ce soit sur les planches du théâtre ou bien à travers cette adaptation signée Francis Veber, cette comédie est devenue un classique pour beaucoup. C’est sur que ce n’est pas au niveau de la réalisation sobre pour ne pas dire sommaire que le spectateur sera emballé mais l’essentiel réside dans les personnages et des dialogues devenus cultes. Comment résister à l’hilarant Jacques Villeret à coup sur la plus belle incarnation de François Pignon et aux malheurs de ce pauvre Thierry Lhermitte. C’est con et c’est bon, à voir et à revoir sans aucune modération !

     

    La scène culte à ne pas louper : L’appel de François à Juste Leblanc.

  • Les saveurs du palais

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    C’est par un coup de téléphone que notre pote Hortense Laborie (Catherine Frot) a appris qu’un haut fonctionnaire du gouvernement a fait appel à elle pour devenir sa cuisinière. Déjà surprise d’une telle demande, elle n’en revient pas lorsqu’elle découvre qu’il s’agit en fait du Président de la République (Jean D’Ormesson) en personne qui cherche à l’engager. Hortense quitte ainsi le Périgord pour s’installer à Paris et œuvrer dans les cuisines de l’Elysée mais son arrivée soudaine n’est pas vraiment appréciée. Si le Président se régale des magnifiques plats gourmands concoctés par sa cuisinière, certaines de ses initiatives ont du mal à être acceptées.

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    Si vous n’étiez pas encore rassasiés par les émissions télévisées sur le sujet alors vous reprendrez bien une louche d’art culinaire au cinéma. Inspiré par la véritable histoire de Danièle Delpeuch qui a offert ses services à François Mitterrand durant sa présidence à l’Elysée, Les saveurs du palais vous donnera à coup sur l’eau à la bouche. Il faut bien sur avoir l’œil gourmand pour se repaitre des brouillade de cèpes, chou farci, Saint-honoré et autres truffes finement coupées qu’on a envie de gouter. Délicieux au regard, on ne pourra reprocher au film qu’un manque de créativité se contentant d’un personnage principal sympathique mais qui aurait gagné à être plus approfondi.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une sauce aux légumes reste une sauce !

  • Associés contre le crime

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    Alors que son mari Bélisaire Beresford (André Dussolier) assure la promotion de son dernier livre, notre pote Prudence (Catherine Frot) s’ennuie à mourir ! Heureusement le Général (Bernard Verley) va lui confier une agence de détective privée, de quoi pimenter un peu son quotidien. Ainsi né Prudence & Cie et le premier client ne tarde pas à se manifester en la personne de James Van Luydekerke (Vania Plemiannikov). Inquiet de la disparition de sa promise, il cherche à découvrir la vérité et compte sur le talent de Prudence pour retrouver celle qu’il doit épouser. Une nouvelle aventure attend notre duo préféré avec une première piste les menant à la Clinique du Phoenix où serait prodigué un extraordinaire traitement de rajeunissement.

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    Après Mon petit doigt m’a dit & Le crime est notre affaire, c’est donc la troisième fois qu’on a l’occasion de suivre les enquêtes du couple formé par Prudence & Bélisaire. Lui aussi fidèle à la barre de la réalisation, Pascal Thomas mène cette adaptation de The case of the missing lady d’Agatha Christie sans volonté de changer une formule qui fonctionne mais qui pourrait finir par lasser. Associés contre le crime attirera sans conteste les fidèles de la première heure qui ont au fond d’eux le bon souvenir des aventures de Catherine Frot & André Dussolier. Une complicité acquise et inébranlable aux yeux des spectateurs mais qui dans le même temps laisse les autres personnages dans l’ombre. On passe encore un bon moment mais leurs prochaines aventures devront faire preuve d’un peu nouveauté !

     

    Il faut le voir pour : Stimuler votre mémoire mais ça risque de vous faire mal aux fesses !


    En savoir plus sur Le crime est notre affaire ?

  • Bowling

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    Un hôpital situé à Carhaix en Bretagne, c’est là que Catherine (Catherine Frot) vient d’être nommée DRH. Elle est venue pour dresser un bilan et le directeur de l’établissement souhaiterait notamment se débarrasser du service Maternité qui est largement déficitaire. Il y a le travail d’un coté et le loisir de l’autre et c’est ainsi qu’elle va rejoindre le club de bowling de la ville où l’accueillent ses nouvelles potes d’enfance Mathilde, Firmine & Louise (Mathilde Seignier, Firmine Richard & Laurence Arné). Une amitié qui sera mis à mal puisque Mathilde & Firmine travaillent justement à la maternité de Carhaix et elles sont effondrées à l’annonce de sa fermeture. Loin de baisser les bras, elles vont tout faire pour sauver leur emploi.

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    Drame social, film de bonnes copines ou encore comédie franchouillarde ; Bowling c’est un peu un mélange de toute cela à la fois. L’histoire inspirée de faits réels est belle et la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar qui signe sa première expérience sur le grand écran ne fait que l’enjoliver. Pas beaucoup d’enthousiasme non plus à travers notre quatuor d’héroïnes, elles peuvent heureusement compter sur la gouaille de la bretantillaise Firmine Richard pour nous amuser un peu. Il y avait ensuite ce "sport" ; le bowling qui n’a pas su être mis en valeur et qui se résume en un quelconque championnat sans engouement. En résumé on est loin du Strike !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’avertir les autres automobilistes lorsque vous vous garez.

  • Coup d’éclat

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    La journée commence pour Fabienne (Catherine Frot) et voilà qu’elle a déjà un cadavre sur les bras. Cette victime, elle la connait ; la veille Olga (Diana Rudychenko) avait été arrêtée pour racolage sur la voie publique et au commissariat elle prétendait avoir laissé derrière elle un enfant. Intriguée, Fabienne l’avait accompagné pour retrouver ce petit garçon de 4 ans mais la jeune prostituée avait fini par prendre la fuite au cœur de cette nuit. Cette affaire prend ainsi une dimension plus obscure et doit être transmise à la police judiciaire mais elle va hanter l’esprit de Fabienne qui va mener l’enquête à sa propre initiative. Ce fait divers réveille en effet chez elle de douloureux souvenirs.

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    On a envie de dire qu’heureusement que Catherine Frot est là pour sauver les meubles du film de José Alcala car sinon on risquerait fortement de roupiller. Femme solitaire et surtout brisée par un drame familial, l’actrice réussit à rendre son personnage touchant malheureusement l’histoire dans laquelle elle évolue passionnante au départ se révèle finalement ennuyante. On a l’impression que Coup d’éclat n’arrive pas à se trouver une identité, un équilibre entre ce film psychologique et le polar. Un thriller à l’ambiance particulièrement sombre qui finit par décrocher le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste des bouteilles de vin à la maison.

  • Imogène McCarthery

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    Prenez garde si elle vous entend dire du mal de l'Ecosse, Imogène McCarthery (Catherine Frot) vous le fera payer très cher ! En effet, cette femme est extrêmement fière de ses origines et ne s'en cache pas alors lorsque son pays fait appel à elle pour une mission de la plus haute importance, elle accepte sans hésiter. Elle se voit chargée de transporter des documents ultrasecrets ; les plans du nouvel avion Campbell 777 jusqu'à Callander, son village natal. Imogène n'est pas dupe, une telle mission implique qu'elle va se mettre en danger mais elle a plus d'un tour dans son sac et fera son maximum pour que l'Ecosse soit fière d'elle !

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    Héroïne un peu badaud, Imogène McCarthery fait immédiatement penser à OSS 117, une comédie française un peu décalée mais la comparaison s'arrête là. Si Catherine Frot apparaît comme l'actrice incontournable pour entrer dans la peau de cet agent secret, on est rapidement assommé par l'humour au ras des pâquerettes. Le second degré sur lequel se base comédie ne fonctionne à aucun moment si bien qu'on finit par attendre avec grande impatience le dénouement. Une adaptation loupée issue de la série de roman de Charles Exbrayat et je vois mal comment le personnage d'Imogène pourra survivre au cinéma si ce n'est en changeant tout !

     

    Il faut le voir pour : Ranger une petite flasque de whisky dans votre bureau, ça peut aider pour taper à l'ordin..hips ... pardon à l'ordinateur.

  • Le vilain

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    Est-ce de la chance ou une punition de Dieu, toujours est-il que rien ne semble pouvoir la blesser. Elle (Catherine Frot) vit seule dans cette maison depuis la mort de son mari et elle se sent d'autant plus isolée que le quartier se vide  à vue d'œil. Chaque maison est rachetée par des promoteurs et elle fait partie des irréductibles qui n'ont pas l'intention d'abandonner leur foyer. Un soir, après 20 ans d'absence, elle reçoit une surprenante visite celle de son fils (Albert Dupontel) adoré qu'elle considère comme un ange. Elle va alors découvrir son véritable visage, celui d'un vilain qui s'adonne dès son plus jeune âge au mensonge et à la tricherie.

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    Qui connait le cinéma d'Albert Dupontel ne sera pas surpris par Le vilain, une comédie bête et méchante avec en vedette Catherine Frot grimée en gentille et revancharde mamie. Sa prestation rehausse d'ailleurs l'intérêt de la nouvelle réalisation de Dupontel car dans l'ensemble on reste dans du classique. Le film ne tient pas le rythme imposé par le départ et doit alors faire intervenir des personnages secondaires pas toujours enthousiasmants pour relancer la machine. Une petite comédie qui reste beaucoup trop sage pour se faire remarquer, dommage le duo entre Catherine Frot & Albert Dupontel était plutôt savoureux à l'écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais décevoir votre maman sinon elle vous le fera regretter !

     

  • Les derniers jours du monde

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    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

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    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !