Demi-sœur
Handicapée mentale, notre pote Nénette (Josiane Balasko) ne peut pas vivre seule et jusqu’à présent, elle habitait avec sa mère. Hélas, cette dernière vient de mourir et on n’a pas d’autres choix que d’envoyer Nénette dans une maison de retraite dont elle s’échappera à la première occasion. Il faut dire qu’ils voulaient lui retirer sa tortue Totoche et puis elle a une autre idée en tête : se rendre à Angers pour retrouver son père. En effet, en fouillant dans les affaires de sa mère, elle a trouvé une trace de cet homme mais elle arrive trop tard puisque celui-ci n’est également plus de ce monde. Ne reste plus que son fils Paul (Michel Blanc) qui est donc le demi-frère de Nénette qu’elle n’a pas l’intention de quitter.
C’est prendre un sacré risque de vouloir incarner un personnage handicapé mentalement ; soit on livre une prestation époustouflante soit on est proche du ridicule. Josiane Balasko s’implique grandement dans Demi-sœur (logique vu qu’elle en signe aussi la réalisation) mais son film est vraiment "Too much". Son interprétation de Nénette devient vite insupportable mais en plus de ça, on n’est pas épargné par la caricature que ce soit au niveau des personnages (Ah ces rockers !) ou des situations. Seul point positif dirons-nous la participation de Michel Blanc qui ne peut toutefois pas sauver cette comédie destinée à sombrer et pas qu’à moitié !
Il faut le voir pour : Arrêter les sucrettes dans le café !