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thriller - Page 14

  • Trance

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    Travaillant dans une salle de ventes aux enchères, notre pote Simon (James McAvoy) connait la procédure à suivre en cas de braquage. Il va avoir l’occasion de mettre son savoir en pratique puisqu’une bande menée par Franck (Vincent Cassel) vient de faire irruption afin de s’emparer d’une précieuse toile : Le vol des sorcières de Goya que l’on estime à plus de 25 millions de livres sterling. Alors que la salle cède à la panique, Simon parvient à récupérer la toile pour la mettre à l’abri mais il est rejoint par Franck qui le frappe violemment à la tête et qui provoquera une perte partielle de mémoire. Ennuyeux quand on sait que les 2 hommes étaient en fait complices et que Simon avait pris soin de cacher la peinture sans pouvoir se souvenir exactement où.

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    Avec notre pote Danny Boyle, difficile de s’ennuyer et ce n’est pas Trance qui va nous faire démentir. Il y a d’abord une histoire simple et astucieuse faisant intervenir l’hypnose, domaine qui rassemble aussi bien croyants que sceptiques. Dès lors, l’histoire prend une toute autre dimension ou plutôt en emprunte plusieurs puisque les séances d’hypnose se succèdent et progressivement le spectateur perd pied. Un véritable labyrinthe que le réalisateur britannique s’amuse à entretenir avec ses jeux de miroirs afin qu’on s’interroge perpétuellement où se trouve la réalité et ses nombreux reflets. Un excellent film façon Inception qui réussit sans mal à nous hypnotiser et ce sera donc un bon Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les femmes aussi doivent se raser …

  • Stoker

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    C’est une tragédie qui frappe la famille Stoker ; Evelyn & India (Nicole KIdman & Mia Wasikowska) viennent de perdre Richard (Dermot Mulroney), un mari et un père. Alors qu’elles viennent de le mettre en terre, Charles (Matthew Goode) fait son apparition. Il s’agit du frère de Richard qui voyageait jusqu’alors aux 4 coins de l’Europe et qui va venir s’installer pendant quelques temps chez sa belle-sœur et sa nièce. Cette dernière découvre ainsi l’existence d’un oncle dont elle n’avait jamais entendu parler et constate vite un comportement assez ambigu. Même Evelyn semble tomber sous son charme et bien sur des rumeurs bruissent autour de la maison et un profond secret de famille va alors se dévoiler.

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    Il faut déjà retenir de Stoker qu’il s’agit du premier film réalisé sur le sol américain pour le réalisateur coréen Park Chan-wook (Old Boy; Thirst, ceci est mon sang …). On le sait, ce genre d’expérience est rarement couronné de succès mais en l’occurrence le résultat est plus que satisfaisant. Doté d’un scénario assez sulfureux (que l’on doit à un certain Wenworth "Prison Break" Miller), on frise les rapports incestueux qui sont beaucoup plus suggérés que dévoilés, ce qui devrait éviter de trop offenser le puritanisme américain. Agrémenté d'une mise en scène parfaitement maitrisée et par une Mia Wasikowska vraiment extraordinaire, avec ce film on trouve sans problèmes chaussure à notre pied.

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles ceintures !

  • Sous surveillance

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    L’arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon) a fait la une de tous les journaux enfin presque. Ray Fuller (Stanley Tucci) aurait bien aimé que l’Albany Sun Times traite ce sujet incroyable puisque le FBI a mis la main sur un des coupables du meurtre d’un officier de police durant un braquage qui remonte à 30 ans ! Sharon faisait partie d’un groupe d’activiste activement recherché et pour éviter qu’un nouveau scoop ne lui échappe, Ray confie donc à Ben Shepard (Shia LaBeouf) de mener son enquête qui ne tarde pas à délivrer ses premiers résultats. Il parvient ainsi à griller la couverture d’un certain Jim Grant (Robert Redford) qui se faisait passer jusqu’à présent pour un honnête avocat.

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    Dans ses premiers instants, le scénario s’avère passionnant puisqu’il revient sur des faits réels et notamment au collectif Weather Undeground particulièrement actif dans les années 1960-70 pour protester contre la guerre au Vietnam. C’est donc à partir d’un évènement qu’on pense isolé que se déclenche un thriller mené par Robert Redford qui signe au passage sa 9ème réalisation. Malgré la richesse que sous-entend l’intrigue, celle-ci se résume finalement en une série de rencontres qui ne parviennent pas à donner plus de relief à Sous surveillance. Suspendu à l’enquête menée par Shia LaBeouf, on se retrouve alors avec un film qui finit par trouver un rythme plutôt linéaire et qu’on a plus tellement envie de surveiller.

     

    Il faut le voir pour : Commencer une nouvelle vie !

  • Dead man down

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    Animé par la vengeance, notre pote Victor (Colin Farrell) est déterminé à tuer Alphonse Hoyt (Terrence Howard). Cela fait des mois qu’il s’est infiltré dans le gang de ce dernier gagnant peu à peu sa confiance et bientôt il pourra passer à l’acte pour rendre sa justice et honorer ainsi la mémoire d’une femme et d’une fille disparues. Il n’avait par contre pas imaginé qu’une de ses voisines le surprendrait alors qu’il se débarrassait d’un élément gênant. A sa grande surprise, Béatrice (Noomi Rapace) n’a pas l’intention de le dénoncer mais veut faire appel à ses services pour éliminer un homme ; celui qui a provoqué un accident de la route et qui l’a défiguré.

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    Avant même que le film démarre, s’immisce un terrible doute avec Dead man down. C’est en effet en apercevant le célèbre logo des studios WWE (pour l’anecdote, on aperçoit le british Wade Barrett) que j’ai vite réalisé que ce film ne risquait pas de voler bien haut et ba vous savez quoi, les premières impressions sont toujours les bonnes ! L’espoir résidait toutefois dans le générique puisque Niels Arden Oplev, réalisateur du Millénium suédois retrouve Noomi Rapace accompagnée de Colin Farrell mais aussi notre Isabelle Huppert nationale. La déception reprend vite le dessus à cause de son scénario peu palpitant et ce ne sont pas les scènes d’action sans panache qui vont nous consoler, on va vite l’oublier !

     

    Il faut le voir pour : Penser à rendre les Tupperwares, ce n’est pas un cadeau qu’on vous fait !

  • Effets secondaires

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    Après avoir été reconnu coupable de délit d’initié, notre pote Martin Taylor (Channing Tatum) a été condamné à une peine de prison dont il s’est aujourd’hui acquitté. C’est un soulagement pour sa femme Emily (Rooney Mara) mais dans le même temps celle-ci montre quelques signes inquiétants et elle ira jusqu’à provoquer un accident qui aurait pu lui couter la vie. C’est à l’hôpital que la jeune femme va faire la connaissance du Docteur Jonathan Banks (Jude Law) et ce psychiatre va alors prendre cette nouvelle patiente sous sa responsabilité. Il va également en profiter pour tester un médicament mais ignore encore que les effets secondaires de ce produit va couter la vie à quelqu’un. 

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    Après nous avoir rendu paranoïaque avec Contagion, Steven Soderbergh persiste et signe avec ce qui devrait être son dernier film ; Effets secondaires. On le sait, il reste difficile de savoir exactement ce qu’on ingurgite surtout quand il s’agit de médication, domaine qui peut réserve de bonnes comme de mauvaises surprises. Premier symptôme positif, un casting remarquable réunissant Catherine Zeta-Jones, Jude Law, Channing Tatum et surtout l’excellente Rooney Mara vraiment impeccable dans son rôle. On est moins charmé par une intrigue qui trouve son apothéose avec un joli twist mais qui n’arrive pas malgré tout à nous emballer, il faut croire qu’on nous a refilé là un générique !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre femme quand elle prend ses médicaments !

  • 11.6

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    11,6 millions d’euros, c’est un casse exceptionnel qui a eu lieu le 5 Novembre 2009 d’autant plus qu’il a été commis par un convoyeur. Cela fait des années que notre pote Tony Musulin (François Cluzet) travaille comme agent de sécurité chez Ibris et rien ne laissait présager que cet employé allait commettre ce geste insensé. S’il y avait quelques points de désaccord avec sa direction, c’était quelqu’un de fiable mais de la frustration s’est accumulée avec le temps jusqu’à ce qu’il se mettre en tête de voler cet argent. Cet amateur de belles voitures va alors longuement se préparer pour mettre au point un plan tout en sachant qu’une fois qu’il aura agi il sera activement recherché.

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    L’affaire avait fait à l’époque la une de tous les médias, la France découvrait le nom de Tony Musulin, un convoyeur de fonds qui s’est illustré en dérobant rien moins que 11.6 millions d’euros sans arme, ni haine, ni violence. Bien qu’arrêté quelques semaines plus tard, son histoire a fasciné au point que Philippe Godeau lui consacre aujourd’hui un film avec François Cluzet (que le réalisateur retrouve après Le dernier pour la route) qui prête son visage avec le talent qu’on lui connait au personnage principal. Un portrait qui se dresse sans grandes idées et qui finalement ne fait que perpétuer le fait-divers en l’adaptant sur le grand-écran.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une belle voiture pour se faire appeler Monsieur !

  • Dead man talking

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    Il est 20H et notre pote William (Patrick Ridremont) vit ses derniers instants. Reconnu coupable d’homicide, sa sentence est la mort ; on s’apprête ainsi à procéder à une injection létale cependant ce programme va être perturbé par un évènement inattendu. Comme tout condamné, William a droit à ses dernières paroles et il se trouve qu’il a pas mal de choses à raconter ce qui a tendance à énerver Karl Raven (François Berléand), le nouveau directeur de la prison. Selon la loi, il ne peut être exécuté tant qu’il a quelque chose à dire et passé minuit, l’exécution devra être reportée au lendemain. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le condamné va ainsi devenir la vedette d’un show télévisé qui va tenir en haleine des milliers de spectateurs.

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    Pour son premier film comme réalisateur, notre pote Patrick Ridremont n’a pas ménagé ses efforts puisqu’outre le fait d’écrire le scénario, il incarne aussi l’un des rôles principaux. Il y a une excellente idée de départ avec Dead man talking, un thriller sombre éclairé de temps à autres par un humour belge de bon aloi. Assez prenant dans sa première partie, le film a beaucoup plus de mal à convaincre par la suite la faute principalement à un personnage qui ne provoque pas la moindre empathie. Difficile par conséquent de s’intéresser à son parcours jusqu’au couloir de la mort si bien que ce qui nourrit le film devient aussi ennuyeux qu’interminable.

     

    Il faut le voir pour : Préparer correctement vos dernières paroles.

  • Un P’tit gars de Ménilmontant

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    Un braquage qui s’est mal passé et Jo (Olivier Marchal) s’est retrouvé pendant 15 ans derrière les barreaux. Il peut désormais gouter aux joies de la liberté et retourne à Ménilmontant, un quartier qui a beaucoup changé et pas forcément en bien. Sa première préoccupation reste de retrouver la femme qu’il aime Marianne (Catherine Marchal) et c’est avec l’aide de son pote d’enfance Maklouf (Smaïn) qu’il va apprendre qu’elle a aujourd’hui refait sa vie et a un fils, leur fils ! Jo a aussi d’autres affaires à régler puisqu’il avait enterré à l’époque un petit magot qu’il va chercher à changer en euros et pour cela, il comptait sur l’aide des gitans mais un coup de pelle trop vite donné va l’obliger à changer ses plans.

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    Petite visite du coté de Ménilmontant et oubliez toute de suite l’ambiance carte postale car avec Alain Minier c’est plutôt règlements de comptes. Notre vigilante c’est Olivier Marchal, ex-braqueur de banques qui n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds ni par les gitans ni par les jeunes de la cité. C’est là qu’il faut se dire qu’on va considérer Un P’tit gars de Ménilmontant au second degré parce qu’au niveau des clichés, on n’est pas épargné. Le quartier est gangréné par des ados dealers et menaçants et le business est chapeauté par des gitans en pull / jogging qui se font passer pour des flics. On pourrait trouver cela aussi bien divertissant qu’affligeant, moi je ne me suis pas ennuyé et même cette fin ouverte a su me séduire.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas déranger quelqu’un qui creuse dans votre jardin.

  • La chute de la Maison Blanche

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    Notre pote Mike Banning (Gérard Butler) était autrefois le garde du corps du Président des Etats-Unis Benjamin Asher (Aaron Eckhart) hélas, un accident dramatique va couter la vie de la Première dame. Depuis, 18 mois ont passé et Mike se retrouve désormais à travailler dans les bureaux mais l’action sur le terrain lui manque ; il va avoir l’occasion de le prouver ! Alors que le Président reçoit officiellement le Premier ministre Sud-coréen Lee Tae-Woo (Keong Sim), la Maison Blanche fait l’objet d’une incroyable attaque terroriste. Après un effroyable assaut, le bâtiment historique est occupé par ses assaillants qui détiennent également en otage l’homme le plus puissant d’Amérique.

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    Ok, petite mode pause pour le cerveau avec ce film d’action signé Antoine Fuqua qui à l’image de son titre cherche avant tout l’efficacité. La chute de la Maison Blanche, c’est justement une des séquences clés et franchement difficile alors de bouder son plaisir. On voit où le budget est passé si bien que la suite est un peu moins réjouissante visuellement parlant. Ça rappelle parfois la série 24 et notre pote Jack Bauer aurait très bien pu suppléer Gérard Butler dans le rôle du grand héros qui sauve l’Amérique et donc entre parenthèses le monde. Ce coté patriotique, il faut savoir le prendre au second degré afin de pouvoir profiter comme il se doit de ce bon pop-corn movie.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un bel arsenal si vous voulez entrer en force dans la Maison Blanche !

  • Cloud atlas

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    2144, Sonmi-351 (Doona Bae) n’est qu’un simple clone mais son avènement en tant que déesse est proche. 1936, Robert Frobisher (Ben Whishaw) a la chance de pouvoir travailler avec le célèbre compositeur Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent) et ils vont créer une mélodie qui traversera le temps. 2012, les mésaventures de Timothy Cavendish (Jim Broadbent) vont le conduire jusque dans une maison de retraite dont il cherchera à s’échapper par tous les moyens. 1849, c’est en traversant le Pacifique que notre pote Adam Ewing (Jim Sturgess) va ouvrir les yeux sur la question de l’esclavagisme. 2321, Zachry (Tom Hanks), indigène sur une ile menacée par des barbares est sur le point de faire une rencontre décisive. 1973, l’enquête de la journaliste Luisa Rey (Halle Berry) concernant une centrale nucléaire dérange et elle met ainsi sa vie en danger.

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    C’est déjà un véritable défi que d’essayer de vous résumer ce long-métrage d’Andy & Lana Wachowski et de Tom Tykwer car il s’agit d’un gigantesque film choral se décomposant en 6 histoires. On saute ainsi d’une intrigue à l’autre plongeant le spectateur aussi bien dans le drame, la comédie, le thriller que dans la science-fiction. L’adaptation du roman de David Mitchell trainait depuis quelques années mais sa complexité réfrénait nombre de producteurs. Ambitieux, Cloud atlas l’est assurément mais dans le même temps à vouloir trop en faire ça donne de curieux résultats comme certains personnages au look improbable (la palme allant à Hugo Weaving en infirmière). Si on s’amusera des déboires de Jim Broadbent et qu’on s’émerveillera devant la magnifique Néo Séoul, le reste est bien moins excitant. Une expérience qui nous laisse plutôt sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous attendre à vivre beaucoup d’autres vies !