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park chan-wook

  • Stoker

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    C’est une tragédie qui frappe la famille Stoker ; Evelyn & India (Nicole KIdman & Mia Wasikowska) viennent de perdre Richard (Dermot Mulroney), un mari et un père. Alors qu’elles viennent de le mettre en terre, Charles (Matthew Goode) fait son apparition. Il s’agit du frère de Richard qui voyageait jusqu’alors aux 4 coins de l’Europe et qui va venir s’installer pendant quelques temps chez sa belle-sœur et sa nièce. Cette dernière découvre ainsi l’existence d’un oncle dont elle n’avait jamais entendu parler et constate vite un comportement assez ambigu. Même Evelyn semble tomber sous son charme et bien sur des rumeurs bruissent autour de la maison et un profond secret de famille va alors se dévoiler.

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    Il faut déjà retenir de Stoker qu’il s’agit du premier film réalisé sur le sol américain pour le réalisateur coréen Park Chan-wook (Old Boy; Thirst, ceci est mon sang …). On le sait, ce genre d’expérience est rarement couronné de succès mais en l’occurrence le résultat est plus que satisfaisant. Doté d’un scénario assez sulfureux (que l’on doit à un certain Wenworth "Prison Break" Miller), on frise les rapports incestueux qui sont beaucoup plus suggérés que dévoilés, ce qui devrait éviter de trop offenser le puritanisme américain. Agrémenté d'une mise en scène parfaitement maitrisée et par une Mia Wasikowska vraiment extraordinaire, avec ce film on trouve sans problèmes chaussure à notre pied.

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles ceintures !

  • Thirst, ceci est mon sang

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    En tant que prêtre, Sang-Hyun (Song Kang-Ho) a dédié sa vie à Dieu et aujourd’hui il est prêt à aller encore plus loin. C’est ainsi qu’il s’est porté volontaire pour servir de cobaye à des expérimentations visant à combattre le virus Emmanuelle qui fait actuellement des ravages en Afrique. Hélas pour lui, cela se passe mal et alors qu’il a été déclaré mort, une transfusion sanguine va non seulement le ramener à la vie mais également le transformer en vampire. Dès que le besoin se fait sentir, des difformités apparaissent sur son visage et pour les faire disparaître il doit absolument trouver du sang pour se nourrir. Sa résurrection a été également accueilli comme un miracle et depuis, tout le monde le sollicite pour guérir les malades.

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    Parce que les vampires aussi ont besoin d’amour, voilà une bonne raison d’aller voir Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-Wook ce réalisateur avait crée la sensation en 2004 avec le terrible Old Boy. Le réalisateur n’a pas perdu le sens de la provocation puisque son héros est un prêtre qui va se transformer en vampire avant de succomber aux plaisirs de la chair. En même temps avec la présence explosive de l’envoûtante Kim Ok-Bin, qui pourrait bien y résister ? A la fois drôle et dramatique, on se retrouve face à un couple assez extraordinaire ; l’un refrénant ses pulsions meurtrières l’autre profitant de l’occasion pour se libérer totalement et se transformer en bête assoiffée. Un scénario béton, de superbes images  et un duo détonnant ; du bon cinéma tout simplement donc Coup de cœur Ciné2909 !



    Il faut le voir pour : Essayer de boire du sang pour éliminer vos problèmes d’acné.

  • Je suis un cyborg

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    Tout a commencé lorsque sa grand-mère a été emportée par ce qu’elle appelle les blanchots,  c’est par ce terme personnel qu’elle désigne les médecins et les infirmières. A cet instant là, Cha Young-Goon (Lim Soo-Jung) a eu une révélation ; elle est un cyborg ! C’est à l’usine où elle travaille que les évènements ont dérapé, elle s’est ouvert le bras et a inséré des fils électriques dans son corps. Sa mère pensait qu’il s’agissait là d’une tentative de suicide et l’a alors placé dans un centre spécial pour la soigner. Entourée d’autres patients, Young-Goon passe ses journées à parler avec les néons et ne se nourrit qu’en se rechargeant avec des piles.

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    Il n’y a vraiment que le cinéma asiatique pour nous sortir des scénarios aussi excentrique ! Outre le personnage principal qui se prend pour un Terminator et qui rêve de massacrer tous les médecins qui l’entourent, c’est toute une galerie de phénomènes qui se présente dans Je suis un cyborg. Du mec qui vole des choses on ne peut plus subjectifs à celui qui culpabilise pour tout et n’importe quoi ; on en voit de belles. Plutôt curieux et sympathique, on regrettera un dénouement assez lent et pas très consistant qui plombe un peu le film.