Sous surveillance
L’arrestation de Sharon Solarz (Susan Sarandon) a fait la une de tous les journaux enfin presque. Ray Fuller (Stanley Tucci) aurait bien aimé que l’Albany Sun Times traite ce sujet incroyable puisque le FBI a mis la main sur un des coupables du meurtre d’un officier de police durant un braquage qui remonte à 30 ans ! Sharon faisait partie d’un groupe d’activiste activement recherché et pour éviter qu’un nouveau scoop ne lui échappe, Ray confie donc à Ben Shepard (Shia LaBeouf) de mener son enquête qui ne tarde pas à délivrer ses premiers résultats. Il parvient ainsi à griller la couverture d’un certain Jim Grant (Robert Redford) qui se faisait passer jusqu’à présent pour un honnête avocat.
Dans ses premiers instants, le scénario s’avère passionnant puisqu’il revient sur des faits réels et notamment au collectif Weather Undeground particulièrement actif dans les années 1960-70 pour protester contre la guerre au Vietnam. C’est donc à partir d’un évènement qu’on pense isolé que se déclenche un thriller mené par Robert Redford qui signe au passage sa 9ème réalisation. Malgré la richesse que sous-entend l’intrigue, celle-ci se résume finalement en une série de rencontres qui ne parviennent pas à donner plus de relief à Sous surveillance. Suspendu à l’enquête menée par Shia LaBeouf, on se retrouve alors avec un film qui finit par trouver un rythme plutôt linéaire et qu’on a plus tellement envie de surveiller.
Il faut le voir pour : Commencer une nouvelle vie !