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sylvie testud - Page 2

  • Max

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    La petite Maxine (Shana Castera) n’a jamais eu le bonheur de connaitre sa mère et malgré tout l’amour que lui porte son père Tony (Joey Starr), ce manque se faire ressentir chaque jour un peu plus. Après avoir une fois de plus s’être enfuie de l’école, elle croise la route de Rose (Mathilde Seigner), une femme qui s’occupe des bons hommes. Le lendemain, la petite fille vient la retrouver avec une demande un peu spéciale : elle souhaiterait que Rose vienne s’occuper de son père jusqu’à Noël. D’abord surpris, Tony finit par conclure un arrangement afin de plaisir avec Max et qui sait si le miracle de Noël ne pourrait pas agir et former un nouveau couple.

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    Si on m’avait dit un jour que je verrais Joey Starr en héros de comédie romantique ! D’ailleurs en parlant du casting, c’est certainement le seul véritable attrait de Max qui réunit également Emmanuelle Seigner & Jean-Pierre Marielle. La petite Shana Castera est elle aussi attachante mais joue souvent avec excès. Ce qui est nettement moins mémorable, c’est ce scénario auquel a participé l’homme en noir Thierry Ardisson (officiant également en tant que coproducteur) qui ne fait preuve d’aucune originalité. On a bien sur le couple qui va se former, la petite fille qui s’attache à sa nouvelle pote avec qui elle fait des photos d’identité et tout ça dans une belle ambiance de fêtes de noël déguisé en indien.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi vous avez du poulet à chaque repas.

  • La vie d’une autre

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    Notre pote Marie (Juliette Binoche) était chez les Speranski dans la perspective de décrocher un job et c’est là qu’elle a aperçu pour la première fois Paul (Mathieu Kassovitz). C’est ensuite sur la plage qu’elle a eu la joie de le revoir, les prémices d’une soirée magique et surprenante. En effet, lorsqu’elle se réveille, Marie se retrouve propulsée dans un appartement avec vue sur la Tour Eiffel et mère d’un petit Adam (Yvi Dachary-Le Beon). Elle est désormais en 2011 soit un saut de 15 ans depuis cette nuit passée avec Paul qui est devenu depuis son mari mais leur relation a quelque chose d’étrange. A la veille de ses 41 ans, elle se découvre une vie où elle est devenue une toute autre personne, quelqu’un qu’elle a du mal à reconnaitre.

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    Adaptation du roman de Frédérique Deghelt, c’est le genre de scénario que les américains raffoleraient pour nous en proposer une banale comédie. Pour son premier long-métrage, Sylvie Testud a en partie réussit à contourner ce piège facile en évitant de surjouer le coté burlesque de la situation et en conservant ce coté dramatique qui vient équilibrer l’ensemble. C’est un bonheur de voir évoluer cette Juliette Binoche rayonnante et spontanée malgré tout cela ne suffit pas nous emballer complètement à cause notamment d’un dénouement attendu. Pas forcément la sortie cinéma du mois mais on passe vraiment un bon moment devant La vie d’une autre.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des tartines grillées pour vos enfants.

  • L’ordre et la morale

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    Un appel au cœur de la nuit l’a réveillé et quelques heures plus tard, notre pote Philippe Legorjus (Mathieu Kassovitz) était dans l’avion avec des hommes du GIGN en direction de la Nouvelle-Calédonie. Des indépendantistes kanaks ont lancé une attaque faisant 3 victimes et détiennent désormais plus de 30 gendarmes en otages. Philippe se rend sur place en tant que négociateur et va tout faire pour obtenir leur libération de la manière la plus pacifique possible. Alors qu’un premier groupe de gendarmes a été relâché, le second retenu par le leader kanak Alphonse (Iabe Lapacas) va devoir s’en remettre à Legorjus. Les discussions s’annoncent âpres d’autant que nous sommes en pleine période de réélections présidentielles françaises et que le gouvernement n’entend pas céder à la pression.

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    Après un rapide détour aux Etats-Unis, Kassovitz revient chez nous et on ne peut que s’en satisfaire car ça nous permet de retrouver son réel talent et de découvrir avec plaisir L’ordre et la morale. Le réalisateur et acteur s’intéresse à un évènement que l’on connait assez peu à savoir l’exécution d’un groupe d’extrémistes kanaks. Le film est là pour dénoncer les décisions plus que controversées d’un gouvernement qui voulait faire de cet évènement un exemple qui se terminera dans un bain de sang. Si sur la longueur, le réalisateur français perd le spectateur dans cette dense jungle malgré de très belles scènes (dont une reconstitution de l’attaque splendide), on sort de la salle avec cette agréable sensation d’avoir enrichi sa connaissance de l’histoire française pour ceux qui comme moi en ont besoin !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre pour argent comptant la parole d’un français !

  • Lourdes

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    Pour notre pote Christine (Sylvie Testud), il s’agit d’un énième pèlerinage à Lourdes mais elle y tient énormément car c’est aussi la seule occasion qu’elle a de sortir de chez elle. Souffrant d’une sclérose en plaques, cette jeune femme a perdue l’usage de son corps et a besoin d’une aide permanente pour vivre ; ce voyage est donc pour elle une parenthèse heureuse et toujours porteur d’espoir. C’est Maria (Léa Seydoux) qui l’accompagne durant ce voyage mais même si elle est pleine de bonnes intentions, cette jeune infirmière est avant tout une femme et délaisse parfois Christine pour aller s’amuser. Alors que des milliers de personnes

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    Qui n’a jamais entendu parler de ces miracles intervenus à Lourdes, des histoires qui ont forgé à jamais la légende de cette ville extraordinaire et qui attire désormais des millions de visiteurs de tous horizons. Si l’aspect mystico-religieux du film me passe clairement par-dessus la tête, c’est la présence de l’excellente Sylvie Testud qui monopolisera l’attention. Lourdes décrit également l’atmosphère si particulière qui se dégage de ces pèlerinages ; l’espoir d’un miracle y est immense et lorsqu’on croit être témoin cela déchaine les jalousies et les interrogations des uns et des autres. Ce n’est donc pas tant le portrait de Christine qui est mis en lumière ici mais bel et bien tout ce qui entoure le folklore lié à la ville de Lourdes.

     

    Il faut le voir pour : Préparer un voyage à Lourdes et continuer à croire aux miracles.

  • Avant l'aube

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    Notre pote Jacques Couvreur (Jean-Pierre Bacri) est responsable du Grand Hôtel des aiglons situé dans les montagnes pyrénéennes. Ce soir, les clients sont en nombre et il vient de réaliser qu’il va se retrouver à court de vin aussi charge t-il son fils Arnaud (Xavier Robic) d’aller en chercher. Celui-ci s’y rend à contrecœur et sur le chemin du retour, va être l’auteur d’un terrible accident. Choqué, il appelle aussitôt son père pour lui venir en aide et tous deux reviennent à l’hôtel tard dans la soirée. Pendant ce temps, Frédéric Boissier (Vincent Rottiers), un jeune stagiaire actuellement en réinsertion comprend rapidement qu’il se trame quelque chose de louche vis-à-vis de son patron.

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    En voilà un thriller plutôt entrainant avec avant toute chose un duo des plus convaincants ; on ne présente plus notre cher Jean-Pierre Bacri et ça sera bientôt le cas de Vincent Rottiers qui confirme qu’il est un des acteurs français en devenir. Au niveau de l’intrigue on pourra juste regretter que tout nous soit révélé aussi rapidement ce qui tue une bonne partie du suspense. Outre les comédiens, c’est aussi le cadre dans lequel se déroule l’action d'Avant l'aube qui a une grande importance ; on est happé par ces montagnes enneigées et ses routes sinueuses. Raphael Jacoulot signe donc un 2nd film réussi grâce notamment à un impeccable casting.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des vacances au bord de la mer pour l’année prochaine !

     

  • La rafle

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    1942. La France est sous l’occupation allemande et le peuple juif est montré du doigt se voyant forcer d’arborer une étoile jaune comme s’ils étaient des pestiférés. Jo (Hugo Leverdez) et ses potes d’enfance sont encore bien trop jeunes pour comprendre tout ce qui leur arrive ; c’est donc plein d’inconscience qu’ils vont divertir des officiers allemands pour quelques sous ou encore récupérer le tabac trainant sur le sol. Jusqu’alors, rien ne laissait présager de l’horreur qui allait se passer, une énorme rafle frappe le pays avec pour objectif de mettre la main sur 25 000 juifs. Les familles sont envoyées au Vélodrome d’Hiver où ils vivent dans des conditions hygiéniques déplorables avant d’être envoyés dans les camps de Beaune-la-Rolande.

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    Lorsqu’on évoque l’occupation allemande durant la 2nde Guerre mondiale, on ne peut passer sous silence la tristement célèbre rafle du Vel d’hiv’. C’est une page sombre de notre histoire qu’ouvre la réalisatrice Roselyne Bosch rappelant, s’il le fallait encore, la responsabilité que le gouvernement français a eu dans ce drame. Le casting est juste et homogène ; chacun apporte sa sensibilité à ce scénario poignant qui a le bon gout de ne jamais tomber dans la larme facile. Le reproche qu’on peut faire à La rafle ; c’est que le film ne soit pas assez vindicatif quand on connait les horreurs qui ont accompagnées cet évènement. Il n’y a rien qui nous marque vraiment les esprits ce qui ne l’empêche pas d’être un film prenant et plein d’émotions.

  • Gamines

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    Aujourd'hui, Sybille (Sylvie Testud / Zoé Duthion) a 30 ans et connait le succès en tant que comédienne mais son enfance a été marquée par l'absence d'un père qu'elle n'a jamais connu. Elle se souvient de ces premières années où avec ses sœurs, Corinne & Georgette (Louise Herrero / Laurence Cordier &  Roxanne Monnier / Elise Otzenberger), elles devaient prendre toutes les précautions ne serait-ce que pour voir une photo de leur père. Face à leur mère Anna (Amira Casar) c'était en effet un sujet tabou à la maison et cette absence n'était pas sans conséquences quant aux relations qu'elles entretenaient avec les autres.

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    Au départ, il y a le roman autobiographique de Sylvie Testud qui a connu un beau succès en librairie et il devrait en être de même pour cette adaptation au cinéma. Histoire d'une famille italienne ; c'une mère qui doit subir les critiques de son entourage et de ses 3 adorables petites filles qui se posent des tas de questions sur un père absent. On a droit à un formidable trio constitué de Zoé Duthion, Louise Herrero & Roxanne Monnier qui donne tout son charme au film d'autant plus qu'on a l'impression de redécouvrir Amira Casar tenant là un de ses meilleurs rôles. Gamines est touchant, drôle et séduira sans aucun doute beaucoup de spectateurs !

     

    Il faut le voir pour : Lasciatemi Cantare !

  • Lucky Luke

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    C’est sur la tombe de ses parents assassinés par le Gang des tricheurs qu’il avait juré de ne jamais tué personne. Une promesse qu’il a rompu aujourd’hui en laissant pour mort Pat Poker (Daniel Prévost) et depuis ce drame, Lucky Luke (Jean Dujardin) n’est plus le même cow-boy. Celui que l’on considérait comme la meilleure gâchette de tout le Far-West, l’homme qui tire plus vite que son ombre a pris la décision de raccrocher son colt. Il a repris la ferme de ses parents en compagnie de Belle (Alexandra Lamy) pour mener une vie paisible ; loin des malfrats. Mais le Far-West sans Lucky Luke c’est comme un saloon sans bagarres et il va se rendre compte que sa retraite était un peu anticipée.

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    Si l’on excepte la version légère de Terence Hill et son apparition anecdotique chez Les Dalton de Philippe Haim ; Lucky Luke connait ici sa première véritable adaptation au cinéma. Après Brice de Nice, James Huth célèbre ses retrouvailles avec Jean Dujardin impeccable dans ses bottes et incarnant à la perfection le célèbre cow-boy. Après une première partie très riche aussi bien en action qu’en détails se référant à l’œuvre de Morris & Goscinny, le film perd un peu de sa vigueur. Ce ne sont pas les apparitions de Calamity Jane (étonnante Sylvie Testud), Billy the kid ou Jesse James qui parviendront à relancer la machine. Et puis il y aura de la déception également à ne pas voir à l’écran Ran Tan Plan ou Les Dalton.

     

    Il faut le voir pour : Foutre une baffe à tous ceux qui vous disent merci car faut jamais dire merci !

  • Vengeance

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    A Macao, une famille a été victime d’un règlement de comptes. Irene (Sylvie Testud) est la seule survivante de ce massacre mais s’est retrouvée impuissante face à l’assassinat de son mari et de ses 2 enfants. Francis Costello (Johnny Halliday) veut retrouver ceux qui ont mis sa fille dans cet état et n’a désormais qu’une envie : la vengeance. Venu de France, il est en territoire étranger et décide donc de chercher de l’aide et c’est pourquoi il entre en contact avec un trio de tueurs à gages : Kwai, Chu & Lok (Anthony Wong Chau-Sang, Ka tung Lam & Suet Lam). Il est prêt à tout abandonner pour retrouver la trace de ces salauds.

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    Sur le papier, un nouveau Johnnie To a de quoi aiguiser notre appétit mais quand on voit que c’est notre Johnny Halliday national le héros de ce policier, on est en droit d’émettre quelques réserves. La bonne nouvelle c’est que le rocker n’a pas beaucoup de lignes de texte par contre son jeu laisse drôlement à désirer si bien qu’on est jamais convaincu par son personnage. Marqué par des problèmes de mémoire façon Mémento, un décalage se creuse rapidement entre le français et ses autres partenaires faisant perdre toute saveur à Vengeance. Il y a de bonnes idées comme ce gunfight en plein milieu de ballots de papiers mais on a connu le réalisateur hong-kongais plus inspiré.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas acheter de stickers aux enfants.

  • Ce que mes yeux ont vu

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    Notre pote Lucie (Sylvie Testud) a une grande passion pour la peinture et plus précisément par les œuvres d’Antoine Watteau, peintre français du 18ème siècle. Dans la plupart des toiles de ce grand maitre, on peut remarquer la présence d’une jeune femme que l’on ne peut voir que de dos et dont l’identité reste complètement mystérieuse. De nombreuses théories ont fleuri à propos de cette femme mais à ce jour on ignore toujours la vérité à propos de cette jeune femme. Quand elle ne travaille pas dans sa boite d’imprimerie, Lucie buche sur sa thèse mais elle va vite se confronter aux doutes du professeur Dussart (Jean-Pierre Marielle), l’homme qui maitrise ce sujet à la perfection.

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    Il est difficile de croire que de simples tableaux de peinture puissent devenir la trame principale d’un film et le résultat se révèle assez efficace. On se laisse entrainer dans la recherche de Lucie pour qui cette quête devient un objectif véritablement primordial dans sa vie jusque là bien morne. Evidemment, le scénario s’est librement inspiré de la vie du véritable peintre Watteau transformant Ce que mes yeux ont vu en un thriller intéressant à défaut d’être passionnant. Un film original qui ne laissera toutefois pas une trace indélébile dans le cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Vous donner envie de visiter les musées et d’admirer les peintures.