Ce que mes yeux ont vu
Notre pote Lucie (Sylvie Testud) a une grande passion pour la peinture et plus précisément par les œuvres d’Antoine Watteau, peintre français du 18ème siècle. Dans la plupart des toiles de ce grand maitre, on peut remarquer la présence d’une jeune femme que l’on ne peut voir que de dos et dont l’identité reste complètement mystérieuse. De nombreuses théories ont fleuri à propos de cette femme mais à ce jour on ignore toujours la vérité à propos de cette jeune femme. Quand elle ne travaille pas dans sa boite d’imprimerie, Lucie buche sur sa thèse mais elle va vite se confronter aux doutes du professeur Dussart (Jean-Pierre Marielle), l’homme qui maitrise ce sujet à la perfection.
Il est difficile de croire que de simples tableaux de peinture puissent devenir la trame principale d’un film et le résultat se révèle assez efficace. On se laisse entrainer dans la recherche de Lucie pour qui cette quête devient un objectif véritablement primordial dans sa vie jusque là bien morne. Evidemment, le scénario s’est librement inspiré de la vie du véritable peintre Watteau transformant Ce que mes yeux ont vu en un thriller intéressant à défaut d’être passionnant. Un film original qui ne laissera toutefois pas une trace indélébile dans le cinéma français.
Il faut le voir pour : Vous donner envie de visiter les musées et d’admirer les peintures.