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film - Page 126

  • Cheba Louisa

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    Parce qu’elle avait besoin de plus de liberté, Djamila (Rachida Brakni) vient d’emménager dans un appartement sans pour autant s’éloigner de la cité où habitent ses parents. A cette occasion, elle fait la connaissance de sa nouvelle voisine Emma (Isabelle Carré), mère de 2 enfants et si les premiers échanges sont plutôt musclés, elles deviendront vite potes d’enfance. Une amitié qui n’est pas forcément bien accueilli dans son entourage. Ce déménagement est aussi et surtout l’occasion de prendre du recul car si pour sa famille Djamila est promise en mariage à Ahmed (Mhamed Arezki), tout le monde ignore qu’elle entretient une autre relation avec Fred (Stanley Weber).

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    Ce qui est frappant au sortir de la salle c’est que Cheba Louisa nous entraine dans une cité populaire éloignée des clichés et c’est peut-être bête à dire mais ça fait du bien ! Les sempiternels trafiquants de drogue et la violence laissent place à une communauté réunie par l’entraide et surtout une belle fête du Mouloud ; une image positive qu’on aimerait bien voir plus souvent. Avec cet environnement, on est alors plus sensible à cette histoire construite autour du thème de l’intégration qui concerne aussi le personnage de Djamila que celui de Fred. Charmé par le duo Brakni / Carré, on passe donc un bon moment avec cette première réalisation de Françoise Charpiat.

     

    Il faut le voir pour : Visiter l’appartement des voisins, ça peut servir si les huissiers débarquent chez vous !

  • Hôtel Normandy

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    Depuis la mort de son compagnon, Alice (Héléna Noguerra) ne s’intéresse plus du tout aux hommes ce qui inquiète fortement ses potes d’enfance Pénélope & Isabelle (Anne Girouard & Frédérique Bel). En guise de cadeau d’anniversaire, elles décident de lui offrir un beau séjour à l’Hôtel Normandy à Deauville afin qu’elle puisse profiter de la Biennale d’art contemporain. Ce qu’elles ne lui ont pas dit c’est qu’elles ont demandé à un homme de la séduire mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Si Alice a bien rencontré quelqu’un ; Jacques (Eric Elmosnino) n’est pas l’homme qui était chargé de la séduire puisqu’il s’agit en fait d’Yvan (Ary Arbittan) … enfin pas tout à fait !

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    Gros quiproquo à Deauville où la princesse Hélène Noguerra va faire connaissance avec ses princes charmants. Charles Nemes (Au bistro du coin, Le séminaire …) nous a habitué à des comédies souvent peu raffinées et il perpétue la tradition avec Hôtel Normandy où on n’a pas vraiment envie de poser les valises. Entre la copine introvertie, celle nymphomane ou le séducteur gaffeur et relou ; on a des personnages qui sont bien à l’image du film à savoir poussif. On pourra juste se consoler avec un casting plutôt rafraîchissant qui, malgré leur générosité, ne parviennent pas à donner plus d’entrain à ce film qui arrache avec beaucoup de peine quelques sourires.

     

    Il faut le voir pour : Ramasser les peintures que vous pouvez trouver dans les poubelles, on ne sait jamais.

  • Trance

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    Travaillant dans une salle de ventes aux enchères, notre pote Simon (James McAvoy) connait la procédure à suivre en cas de braquage. Il va avoir l’occasion de mettre son savoir en pratique puisqu’une bande menée par Franck (Vincent Cassel) vient de faire irruption afin de s’emparer d’une précieuse toile : Le vol des sorcières de Goya que l’on estime à plus de 25 millions de livres sterling. Alors que la salle cède à la panique, Simon parvient à récupérer la toile pour la mettre à l’abri mais il est rejoint par Franck qui le frappe violemment à la tête et qui provoquera une perte partielle de mémoire. Ennuyeux quand on sait que les 2 hommes étaient en fait complices et que Simon avait pris soin de cacher la peinture sans pouvoir se souvenir exactement où.

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    Avec notre pote Danny Boyle, difficile de s’ennuyer et ce n’est pas Trance qui va nous faire démentir. Il y a d’abord une histoire simple et astucieuse faisant intervenir l’hypnose, domaine qui rassemble aussi bien croyants que sceptiques. Dès lors, l’histoire prend une toute autre dimension ou plutôt en emprunte plusieurs puisque les séances d’hypnose se succèdent et progressivement le spectateur perd pied. Un véritable labyrinthe que le réalisateur britannique s’amuse à entretenir avec ses jeux de miroirs afin qu’on s’interroge perpétuellement où se trouve la réalité et ses nombreux reflets. Un excellent film façon Inception qui réussit sans mal à nous hypnotiser et ce sera donc un bon Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les femmes aussi doivent se raser …

  • Jurassic Park 3D

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    Parce que le richissime John Hammond (Richard Attenborough) s’est déplacé en personne et qu’il leur a promis de financer leurs recherches pour les 3 ans à venir, Ellie Sattler & Alan Grant (Laura Dern & Sam Neill) ont accepté de l’accompagner. C’est sur une ile proche du Costa Rica que ces 2 paléontologues se rendent pour assister à la plus grande découverte de leur vie. Cela fait 5 ans qu’Hammond a recrée sur cette ile un parc zoologique bien particulier puisqu’il y accueille … des dinosaures ! Grace à un échantillon de sang prélevé par un moustique des millions d’années auparavant, des scientifiques ont réussi à redonner vie à ces créatures extraordinaires. Bienvenue à Jurassic Park !

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    Une nouvelle fois Steven Spielberg nous invite à un voyage cinématographique extraordinaire en redonnant vie aux dinosaures. A l’instar des personnages d’Ellie & Alan, on est ébahi devant l’incroyable spectacle ; les découvertes du Brachiosaure ou du Tricératops font se réaliser nos rêves d’enfant les plus insensés. Le succès de Jurassic Park repose aussi beaucoup sur la qualité des effets spéciaux nous gratifiant de dinosaures magnifiquement réalistes et aujourd’hui encore les images sont bluffantes. Aveuglés par les prouesses techniques, on sera plus enclin à pardonner une intrigue qui ne casserait même pas les petits bras du T-Rex ce qui ne l’empêche de s’être hissé au rang de film culte.

     

    La version 3D : La perspective d’approcher d’un peu plus près les dinosaures du Jurassic Park était bien sur assez excitant pour tous les spectateurs. Et puis c’est aussi l’occasion de souffler les 20 bougies de ce film devenu un classique mais très franchement cette nouvelle version n’apporte pas la dimension qu’on espérait. Il faut déjà attendre l’arrivée du T-Rex pour profiter réellement du relief et par la suite, il n’y a bien que l’attaque des Vélociraptors qui viennent apporter un peu d’intérêt à cette 3D. Une fois n’est pas coutume, on est plus dans l’artifice que dans la révolution.

  • Stoker

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    C’est une tragédie qui frappe la famille Stoker ; Evelyn & India (Nicole KIdman & Mia Wasikowska) viennent de perdre Richard (Dermot Mulroney), un mari et un père. Alors qu’elles viennent de le mettre en terre, Charles (Matthew Goode) fait son apparition. Il s’agit du frère de Richard qui voyageait jusqu’alors aux 4 coins de l’Europe et qui va venir s’installer pendant quelques temps chez sa belle-sœur et sa nièce. Cette dernière découvre ainsi l’existence d’un oncle dont elle n’avait jamais entendu parler et constate vite un comportement assez ambigu. Même Evelyn semble tomber sous son charme et bien sur des rumeurs bruissent autour de la maison et un profond secret de famille va alors se dévoiler.

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    Il faut déjà retenir de Stoker qu’il s’agit du premier film réalisé sur le sol américain pour le réalisateur coréen Park Chan-wook (Old Boy; Thirst, ceci est mon sang …). On le sait, ce genre d’expérience est rarement couronné de succès mais en l’occurrence le résultat est plus que satisfaisant. Doté d’un scénario assez sulfureux (que l’on doit à un certain Wenworth "Prison Break" Miller), on frise les rapports incestueux qui sont beaucoup plus suggérés que dévoilés, ce qui devrait éviter de trop offenser le puritanisme américain. Agrémenté d'une mise en scène parfaitement maitrisée et par une Mia Wasikowska vraiment extraordinaire, avec ce film on trouve sans problèmes chaussure à notre pied.

     

    Il faut le voir pour : Acheter de nouvelles ceintures !

  • Denis

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    Et si Anna (Audrey Dana) était la femme de sa vie ? C’est la question que se pose Vincent (Fabrice Eboué) mais son couple pourrait bien exploser à cause d’un autre homme : Denis (Jean-Paul Rouve) ! Celui-ci a en effet séduit les 2 précédentes conquêtes de Vincent et quand on voit sa dégaine, on a quand même du mal à comprendre comment il s’y est pris. Le dicton populaire dit Jamais deux sans trois aussi Vincent décide t-il d’ouvrir attentivement l’œil car il ne tient pas à se retrouver une nouvelle fois célibataire. Dans un premier temps, il fait tout pour empêcher la rencontre entre Anna & Denis mais il ne pourra que retarder l’inévitable et là il commence vraiment à flipper.

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    Le scénario est vite balancé et semblait offrir quelques moments de rigolades en perspective avec notamment un Jean-Paul Rouve au look invraisemblable. Oui c’est vrai qu’on aurait pu passer du bon temps en compagnie de Denis sauf que ce tombeur n’aura aucuns effets sur nous. C’est que le duo formé avec Fabrice Eboué ne provoque pas de grands fous rires et donc pour la grande comédie on repassera. Même ces séquences de catch qui auraient pu amuser les fans du genre (dont je fais partie) provoquent davantage l’accablement que les sourires et je suis pourtant plutôt bon public. Le charme n’opère jamais, loin de là donc on va vite l’oublier.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de pisser partout même si c’est la nature !

  • Evil dead

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    C’est dans cette maison perdue dans les bois que Mia & David (Shiloh Fernandez & Jane Levy) avaient l’habitude de passer du temps avec leurs parents. Beaucoup de choses ont changé depuis, ils sont désormais seuls et surtout Mia a rencontré beaucoup de problèmes liés à la drogue. D’ailleurs, c’est pour la faire décrocher que ses potes d’enfance Olivia & Eric (Jessica Lucas & Lou Taylor Pucci) ont organisé ce séjour et son frère est là pour la soutenir dans ce moment difficile. A leur arrivée, ils découvrent une maison dans un sale état et surtout une odeur nauséabonde provenant de la cave. Ils y feront une macabre découverte et récupère un grimoire qui va leur causer quelques ennuis.

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    Enième film d’épouvante-horreur pourrait-on dire mais il s’agit aussi du remake du célèbre film qui a lancé la carrière de Sam Raimi présent dans cette version en tant que producteur. On retrouve donc les ingrédients classiques du genre avec un lieu isolé et une bande de jeunes qui espéraient passer du bon temps mais qui vont devoir faire face à des forces occultes pas très pacifistes. Déluge de violence et d’hémoglobine, les spectateurs avertis seront ravis de trouver ce qu’ils sont venus chercher avec Evil dead à savoir un bon petit film gore. Quant à l’utilité de ce remake, comme beaucoup d’autres il n’y en a pas si ce n’est de remettre un peu à jour une saga et qui accessoirement pourrait rapporter de belles recettes !

     

    Il faut le voir pour : Suivre les recommandations des livres que vous trouvez !

  • Mohamed Dubois

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    Enfant issu d’une famille aisée, Arnaud Dubois (Eric Judor) se pose désormais quelques questions sur ses origines. Il aura suffit que son père Gérard (Jackie Berroyer) fasse un test de paternité pour que son fils comprenne qu’il pourrait bien avoir du sang tunisien ! Arnaud n’existera donc plus désormais, il se fera appeler Mohamed et abandonne son travail à la banque pour un kebab en compagnie de son nouveau pote d’enfance Mustafa (Youssef Hajdi). Ce dernier ambitionne par ailleurs d’ouvrir son propre établissement qui sera le premier restaurant gastronomique hallal. Arnaud … enfin Mohamed va l’aider à monter le dossier et à rechercher le financement mais tout ça est bien plus compliqué qu’il n’y parait.

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    A priori Mohamed Dubois avait tout d’une comédie sympathique avec son pitch improbable et la participation d’Eric Judor. Seulement il faut bien dire que ce premier long-métrage d’Ernesto Ona n’atteint pas son principal objectif qui est de nous faire rire malgré une belle distribution. En dehors du créateur de la série Platane, on est avant tout content de voir un peu plus en lumière Sabrina Ouazzani & Youssef Hajdi mais ça ne suffit pas à nous donner satisfaction. Ce thème de la double-culture avait largement de quoi inspirer plus d’humour et on se dit donc que les réjouissances promises par la bande-annonce nous ont fait faux bond.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi on adopte plus d’enfants chinois !

  • La fleur de l’âge

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    C’est sur un lit d’hôpital que notre pote Gaspard Dassonville (Pierre Arditi) retrouve son père Hubert (Jean-Pierre Marielle) dont la santé décline. Ce dernier ne peut plus vivre seul et impossible de lui trouver une place dans une maison de repos aussi vient-il s’installer chez son fils. Gaspard manque toutefois de temps avec son travail d’animateur à la télévision et il essaie donc de trouver une personne qui pourrait aider son père au quotidien. Les candidats se succèdent jusqu’au jour où Zana Kotnic (Julie Ferrier) se présente devant Hubert et elle seule semble convenir à ce vieux grincheux d’autant qu’elle ne laisse pas non plus insensible Gaspard.

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    Déjà qu’avec un tel titre, le film de Nick Quinn ne risquait pas d’attirer les jeunes ceux-ci ne le seront pas non plus avec cette histoire bien trop convenue. Aussi sympathique et talentueux que soit Jean-Pierre Marielle, son personnage de vieux ronchon on le connait que trop bien et il n’y apporte pas grand-chose d’autre. On peut en dire autant du rôle incarné par Julie Ferrier, Zana est censée être quelqu’un de solaire mais elle peine réellement à nous éblouir. Très vite, le temps parait donc long avec La fleur de l’âge puisque cette prétendue comédie ne parvient que trop rarement à nous faire rire et encore moins à nous faire passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à bien choisir vos melons !

  • Paradis : Espoir

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    Alors que sa mère est partie se reposer au Kenya, Melanie (Melanie Lenz) va elle rejoindre un camp d’amaigrissement avec l’espoir de régler ses problèmes de surpoids. Elle ne tarde pas à se faire de nouvelles potes d’enfance et si leurs journées sont rythmées par de nombreux exercices physiques, lorsque vient le soir elles peuvent s’éclater un peu plus. Il faut tout de même prendre garde à ne pas attirer l’attention des responsables auquel cas, elles n’échapperont pas à la punition. Durant ce séjour, Mélanie va également entretenir une drôle de relation avec le Médecin (Joseph Lorenz) du centre.

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    Introduite dans Paradis : Amour, le personnage de Mélanie vient donc conclure la trilogie Paradis du réalisateur Ulrich Seidl. On change une fois encore d’univers puisqu’après le tourisme sexuel et la ferveur religieuse, le spectateur se voit confronté au mal-être d’une adolescente. Hormis la description de la vie dans ce centre avec toujours la même énergie que dans les premiers volets, il y a surtout un malaise grandissant lorsque s’instille cette relation entre le médecin et sa patiente. C’est donc uniquement grâce à cela que Paradis : Espoir parvient à capter notre attention or paradoxalement c’est aussi l’épisode le moins provocant de la saga comme l’atteste cette conclusion insignifiante.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les enfants peuvent raconter des histoires bien différentes à leurs parents !


    En savoir plus sur Paradis : Amour ?

    En savoir plus sur Paradis : Foi ?