Mademoiselle Chambon
Pour notre pote Jean (Vincent Lindon), la vie est devenue routinière. Lorsque ce maçon n’est pas sur le chantier d’une maison, il retrouve sa femme Anne-Marie (Aure Atika) et leur fils et cela suffit à son bonheur du moins le croit-il. Parce que sa femme a eu quelques soucis avec son dos, il a du se rendre à l’école pour récupérer Jérémy (Arthur Le Houérou) et c’est à ce moment là qu’il a fait la connaissance de sa maitresse Véronique Chambon (Sandrine Kiberlain). De fil en aiguille, Jean se retrouve par la suite dans l’appartement de celle-ci afin de réparer une fenêtre défectueuse avant de tomber amoureux de cette femme.
Si vous faites parti de ceux qui considèrent le cinéma français souvent lent et ennuyeux, vous pourriez bien trouver du grain à moudre avec Mademoiselle Chambon. Une histoire d’amour interdit entre un père de famille et une institutrice vagabonde portée par le duo Sandrine Kiberlain / Vincent Lindon. Là où le film est remarquable c’est par ses dialogues minimalistes ; tout se joue dans les gestes, les regards, le non-dit et évidemment si on n’est pas sensibles à cela, le temps pourrait paraitre bien plus long. Une histoire assez ordinaire adaptée d’un récit d’Eric Holder et transcendée par l’excellente interprétation des comédiens.
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