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Nana

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Notre petite pote Nana (Kelyna Lecomte) vit à la campagne avec sa mère. Quand elle n’est pas à la maison, elle a l’occasion d’aller rendre visite à son papy et de jouer avec les animaux de la ferme comme ces petits cochons qui grouillent partout. Les vaches lui font encore un peu peur mais elle aime se promener dans le pré pour ramasser des pissenlits à défaut d’y trouver l’amour. Un jour alors qu’elle rentrait de l’école, elle découvre une maison vide ; sa mère n’est pas là mais Nana sait se débrouiller seule que ce soit pour prendre son gouter ou pour s’habiller. Elle a appris beaucoup de choses également auprès de son grand-père et elle tente de reproduire ce qu’elle a vu avec ce lapin qui a été capturé mais où est sa mère ?

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On peut difficilement cataloguer ce premier long-métrage de Valérie Massadian comme un véritable film, Nana s’apparenterait bien davantage à un documentaire. C’est à partir de plus de 60 heures d’images que la réalisatrice a monté ce semblant d’histoire ; une petite fille livrée à elle-même après l’absence inexpliquée de sa mère. Evidemment, la petite Kelyna Lecomte fait preuve d’une formidable spontanéité mais sans direction donnée pour la mise en scène, il n’y a pas de rôle à jouer. Tous les spectateurs n’auront pas la même sensibilité de voir un enfant prendre seul son gouter, s’habiller ; soit on a l’œil de l’émerveillement ou soit ce sera de la complète indifférence.

 

Il faut le voir pour : Poser un piège à lapin et laisser vos enfants se débrouiller pour le diner !

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