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martin jobert

  • Cornouaille

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    Direction le Finistère et plus précisément Quimper pour Odile (Vanessa Paradis) qui vient d’hériter d’une maison au bord de la mer qui appartenait à sa tante. Elle n’était pas revenu sur les lieux depuis l’âge de 12 ans mais ne compte pas s’éterniser et aimerait vendre le plus vite possible. Elle s’empresse donc de vider la maison, de vendre les meubles mais au fil du temps des souvenirs remontent à la surface. Et puis ce retour lui donne aussi l’occasion de revoir Loïc (Samuel Le Bihan), un pote d’enfance avec qui elle a partagé tant de si bons moments du moins c’est ce qu’elle s’imagine. Odile a en effet cette particularité de voir les fantômes de son passé, un passé dont la page est difficile à tourner.

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    Drôle de film que la dernière réalisation d’Anne Le Ny car le spectateur pénètre sans trop s’en douter dans une étrange atmosphère. Tout commence avec la succession d’une belle maison qui va alors faire remonter les souvenirs à notre pote Vanessa Paradis et très vite c’est une ambiance mystique qui s’empare de Cornouaille. Cela est également renforcé par le folklore de la région qui vient embrumer un peu plus nos esprits avec comme résultat qu’on finit par s’y perdre. Au final, on se retrouve avec un drame fantastique assez morne peuplé par des personnages pas plus frétillants que des fantômes. Si ça peut en consoler certains, il y a quand même de beaux paysages à voir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de porter la cravate, on va vous prendre pour un notaire.

  • Chez Gino

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    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

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    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.