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cinéma - Page 140

  • Maniac

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    Notre pote Frank (Elijah Wood) a bien du mal à avoir une relation sur le long-terme et pour cause il ne peut s’empêcher de scalper les femmes qui lui plaisent ! Personne ne soupçonne que ce restaurateur de mannequins est en fait le serial-killer que toute la police recherche et certainement pas Anna (Nora Arnezeder). Cette photographe est attirée par les mannequins qu’elle tente de magnifier par ses clichés et la boutique de Frank est donc une vraie mine d’or. De cette collaboration nait une nouvelle amitié mais pour le jeune homme, cette relation va se transformer en une véritable obsession et le sang va continuer à couler.

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    Maniac c’est d’abord un film de William Lustig sorti en 1980 que tout le monde ne connait pas forcément. Alexandre Aja continue donc sa percée aux USA en poursuivant sa vague de remakes même si pour l’occasion il délaisse la caméra pour celle de Franck Khalfoun qui nous avait déjà emprisonnés au 2ème sous-sol. Plongée en vue subjective dans l’esprit perturbé d’un excellent Elijah Wood pour suivre sa virée meurtrière. Atmosphère angoissante et bien gore pour un résultat assez plaisant à découvrir dans sa première partie, le film peine toutefois à nous captiver sur la durée. Pas vraiment inoubliable, ça ne dépassera pas le simple stade du petit divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la preuve irréfutable que les femmes ont bien un cerveau !

  • Bridget Jones : L’âge de raison

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    Elle n’y croyait plus et pourtant c’est bien réel ; notre pote Bridget Jones (Renée Zellweger) a un petit-ami ! Elle ne peut s’empêcher de regarder Mark (Colin Firth) dormir et puis vous saviez qu’il était avocat ? Le couple semblait donc filer le parfait amour mais c’est souvent quand tout est trop beau qu’une ombre au tableau apparait. Bridget garde un œil très attentif sur Rebecca (Jacinda Barrett), la secrétaire de Mark qu’elle trouve beaucoup trop proche et il n’en faut pas plus pour la rendre jalouse. Leur relation pourra-t-elle surmonter cette épreuve tout en sachant que le Dom Juan Daniel Cleaver (Hugh Grant) n’est pas bien loin et qu’il n’hésiterait pas à profiter de la situation.

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    Il aurait été dommage qu’on ne profite pas à fond du succès de Bridget Jones ; on rempile donc pour les nouvelles mésaventures de celle qui fut la plus célèbre des célibataires. Zellweger, Firth & Grant sont toujours présents et si auparavant la belle blonde se posait des questions sur son célibat, c’est désormais sa vie de couple qui la tracasse. Pas certain que le sujet passionne davantage la gente masculine. Si les fans les plus assidus pourront se satisfaire de la revoir, il faut quand même avouer que ce Bridget Jones : L’âge de raison est bien poussif ; l’illustration parfaite étant cette séquence de la prison thaïlandaise. On dit qu’une suite déçoit souvent et là on ne pourra pas dire le contraire !

     

    En savoir plus sur Le journal de Bridget Jones ?

  • Le roi du curling

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    Il fut un temps où notre pote Truls Paulsen (Atle Antonsen) et son équipe étaient considérés comme les champions incontestables du curling. Mais au-delà des victoires, il prêtait une attention maladive aux détails comme lui avait enseigné son mentor et père de substitution Gordon (Ingar Helge Gimle). A trop vouloir chercher à atteindre la perfection, Truls a perdu la tête et a fini dans un institut spécialisé. Après 10 ans, il est autorisé à quitter l’établissement mais à la seule condition d’oublier tout ce qui a trait au curling. Une promesse qui devra être rompue au moment où Gordon  se retrouve hospitalisé dans l’attente d’une greffe des poumons ; l’heure du retour de l’équipe Paulsen a sonné !

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    On admettra tous que le curling est un sport assez particulier et donc un choix plutôt judicieux pour inspirer cette comédie norvégienne. Les premières minutes introduisent des personnages bariolées et on se dit donc que Le roi du curling pourrait bien emprunter la voie de ces films à la Will Ferrell mais la cible est loin d’être atteinte. Des héros transparents, un humour beaucoup trop dilué et puis des matchs expédiés font qu’on se montrera assez déçu d’un film loin d’être taillé au millimètre près. L’idée était indéniablement intéressante mais ne réussit pas à se concrétiser, il ne parviendra à vous décrocher tout au plus que quelques sourires.

     

    Il faut le voir pour : Remonter votre fermeture éclair jusqu’en haut !

  • Un enfant de toi

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    Ils se sont aimés et ont même donné naissance à Lina (Olga Milshtein) mais Aya & Louis (Lou Doillon & Samuel Benchetrit) se sont peu à peu éloignés. Depuis, chacun a refait sa vie ; elle a rencontré Victor (Malik Zidi) et lui fréquente actuellement Gaëlle (Marilyne Fontaine) mais une question se pose : et si leur histoire n’était pas complètement terminée ?  C’est Aya qui a pris l’initiative d’appeler Louis pour lui annoncer qu’elle s’apprêtait à sauter un pas important dans sa relation. Elle est prête à faire un nouvel enfant du moins le pensait-elle car les retrouvailles avec son ancien compagnon la perturbent au plus haut point d’autant plus qu’ils vont se revoir régulièrement.

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    Les histoires d’amour on sait quand ça commence mais on n’est jamais trop sur quand ça se finit et cela résume assez bien le scénario d’Un enfant de toi. Pendant 2H16, on est les témoins des vicissitudes amoureuses d’un couple ne sachant plus où en est leur relation au grand désarroi de leurs compagnons respectifs et aussi du notre. On ne va pas y aller par 4 chemins, c’est long mais long et même interminable à un moment donné. Le film se décompose en 3 parties et regorge de dialogues débités par des comédiens qui ne cessent d’avoir la bougeotte certainement pour éviter que l’on s’endorme. Ma seule consolation découvrir Marilyne Fontaine qui disparait hélas trop vite.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de revoir vos ex.

  • Sexy à tout prix !

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    Sans aucun doute possible, Cristabel (Paris Hilton) est la femme de sa vie ! Nate Cooper (Joel Moore) se souvient encore de ce jour où il l’a vue entré en classe, c’était il y a 20 ans et aujourd’hui encore elle hante ses pensées. Il décide donc de partir à sa recherche et retrouve assez rapidement sa trace à Los Angeles. De façon inexplicable, cette beauté fatale ne semble pas insensible aux avances de Nate mais un obstacle de taille se dresse et elle se nomme June Phigg (Christine Lakin). C’est la pote d’enfance de Cristabel et cette dernière a fait la promesse de ne plus sortir avec un homme tant que June serait célibataire. Un défi de taille car elle est … comment dire loin d’être un canon de beauté.

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    Paris Hilton est au cinéma ce qu’une émission de télé-réalité est à la littérature ; une énorme anomalie. C’est évidemment pour son physique que la riche héritière devient ainsi l’héroïne de cette comédie américaine qui a bien 20 ans de retard avec son dénouement écrite d’avance sans oublier l’immuable leçon de morale. Les connaisseurs de séries TV pourront toujours se consoler en retrouvant Christine Lakin autrefois personnage récurrent de Notre belle-famille qui s’est magnifiquement enlaidie (!) pour l’occasion. Inutile de s’appesantir davantage sur Sexy à tout prix ! qui n’a pas inventé l’eau chaude ni quoi que ce soit d’autre.

  • Une estonienne à Paris

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    Notre pote Anne (Laine Mägi) vient de vivre un moment difficile avec la perte de sa mère dont elle s’occupait depuis ses 2 dernières années. On lui offre alors l’opportunité de travailler à Paris et après quelques hésitations, c’est sa fille qui la convainc d’accepter le poste. A la demande de Stéphane (Patrick Pineau) elle devra aider Frida (Jeanne Moreau), une vieille dame au caractère bien trempée et qui, comme Anne, est estonienne. Frida supporte mal l’idée d’avoir quelqu’un dans ses pattes et n’hésite pas à le faire savoir mais cette fois elle n’aura pas le dernier mot. Si Anne était prête à jeter l’éponge, Stéphane est parvenu à la dissuader et avec de la patience, les deux femmes vont finir par s’entendre.

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    Malgré la présence de la grande Jeanne Moreau, force est de constater qu’Une estonienne à Paris est bien léger. Déjà l’histoire fait preuve d’une terrible banalité ; qui ne s’imaginerait pas un instant que les deux femmes ne finiraient pas par devenir des potes d’enfance ? On n’est vraiment pas épargné par la naïveté dans ce film comme l’illustre ce passage où l’héroïne écoute cette chanson de Joe Dassin comme un témoignage de son état d’esprit. A coté de ça, on n’est pas plus convaincu par la relation entre Stéphane et Frida sans compter celle suggérée avec Anne qui débarque un peu de nulle part. Vraiment rien de passionnant dans ce film bien au contraire !

     

    Il faut le voir pour : Acheter vos croissants seulement en boulangerie et surtout pas au supermarché !

  • Par amour

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    Notre pote Angelo (Jean-Paul Muel) est professeur de théâtre et donne des cours à des amateurs. Cette année, il a décidé de monter Roméo & Juliette pour une représentation qui aura lieu dans 6 mois ; d’ici là cette joyeuse troupe va devoir travailler dur et répéter régulièrement. Parmi eux se trouve Didier (Frédéric Bouraly) qui est au chômage et qui veut absolument percer dans le métier malgré les réticences de sa femme. Pour Morgane (Sofiia Manousha), ce cours lui a permis de rencontrer Reza (Fahd Acloque), un beau jeune homme issu d’une famille aisée qui ne la laisse pas indifférente et va même l’inciter à se convertir à l’Islam tout en reniant sa mère.

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    Le titre parle de lui-même et c’est à travers un film choral que notre pote Laurent Tirode nous propose ses variations sur le thème de l’amour. Coup de foudre, l’amour d’une mère envers sa fille ou encore une relation intergénérationnelle ; les histoires évoquées sont assez diversifiées mais toutes ne passionnent pas. Si on est plutôt amusé par la recherche d’un géniteur d’Elisabeth ou l’obstination de Rémi en amoureux transi, le reste de Par amour a bien du mal à convaincre et se révèle de l’ordre de l’anecdotique. Personnages légers et récits sans véritable relief, difficile alors de nous enchanter et si l’amour rend aveugle alors c’est qu’on est encore (très) loin de l’amour fou !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mec s’il est prêt à se battre en duel pour vous !

  • Les randonneurs

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    Un petit trek dans le Gers ; ce n’est pas vraiment le programme idéal pour des vacances pour nos potes Mathieu (Vincent Elbaz) et son frère Louis (Philippe Harel) mais ils sont quand même là ! Bon, c’est vrai, ils ne sont venus que dans l’espoir de passer du temps avec Bernadette (Marine Delterme) hélas celle-ci a du renoncer au voyage à la dernière minute. Toujours est-il qu’ils sont maintenant sur place en compagnie de Cora (Karin Viard) et de Nadine (Géraldine Pailhas). Leur guide s’appelle Eric (Benoit Poelvoorde) et c’est aussi accessoirement le copain de Cora bien qu’il soit déjà marié et père de 2 enfants. Cette marche est l’occasion de découvrir de somptueux paysages et ils ne s’ennuieront pas !

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    Il n’a peut-être pas la stature d’une comédie culte toujours est-il qu’on prend un certain plaisir à voir et revoir ce film de Philippe Harel également présent devant la caméra. Les randonneurs séduit d’abord par son scénario simple mais efficace ; un trek dans le paysage montagneux corse qui offre une bouffée d’air frais aux spectateurs. Et puis il y a évidemment le groupe de potes d’enfance mené par un Benoit Poelvoorde à l’aise dans ses chaussures de randonnée sauf quand il se perd. La bande constituée par Géraldine Pailhas, Karin Viard, Philippe Harel & Vincent Elbaz fonctionne parfaitement à l’écran au point qu’ils se réuniront 10 ans plus tard dans Les randonneurs à Saint-Tropez.

     

    En savoir plus sur Les randonneurs à Saint-Tropez ?

  • Les sorties du 09 Janvier

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    Top départ pour les soldes les potes et comme d’habitude tous les magasins vont être pris d’assaut alors le seul endroit pour se réfugier au calme ça reste encore le cinéma ! Un programme bien léger cette semaine. Alors qu’on vient de sacrer pour la 4ème fois consécutive Lionel Messi avec un Ballon d’or, les footeux jetteront certainement un œil à Comme un lion. Mytri Attal y incarne un jeune sénégalais féru de ballon rond et qui espère être repéré et rejoindre un grand club pour aider financièrement sa famille.

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  • Gangs of Wasseypur Part 2

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    Sardar Khan (Manoj Bajpai) est mort ! Il est tombé dans un piège et n’avait pas la moindre chance de s’en tirer ; désormais sa famille réclame vengeance mais se faisant Danish (Vineet Singh) va aussi en payer les frais. Il n’y a plus que Faizal (Nawazuddin Siddiqui) pour défendre l’honneur des Khan et il va imposer son autorité à Wasseypur en décapitant un de ses potes d’enfance. Aujourd’hui respecté par tous, la guerre avec Ramadhir Singh (Tigmanshu Dhulia) est elle loin d’être terminée et personne n’est vraiment à l’abri. Ceci d’autant plus que la nouvelle génération est elle aussi avide de pouvoirs mais leur ambition démesurée pourrait bien les mener à leur perte.

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    Le premier épisode avait été une splendide découverte, avec Gangs of Wasseypur Part 2 s’achève donc cette épopée entre les Khan et les Singh. Toujours aussi dense et chatoyant, le coté polar y est davantage développé dans ce volet mais rassurez-vous, l’humour est aussi au rendez-vous. Que ce soit cette course-poursuite improbable en deux-roues ou une filature au doux parfum de fruits & légumes ; le second degré est toujours là pour notre plus grand plaisir. Concernant l’action, vous serez forcément scotchés par une scène finale juste explosive. Indispensable si vous connaissez déjà l’histoire de la dynastie des Khan, sinon il est encore temps de la découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Penser à faire le plein avant d’engager une course-poursuite !


    En savoir plus sur Gangs of Wasseypur Part 1 ?