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cinéma - Page 141

  • Jours de pêche en Patagonie

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    Ce voyage a beaucoup d’importance pour notre pote Marco Tucci (Alejandro Awada), il symbolise un tout nouveau départ. Il se rend ainsi à Puerto Deseado pour tenter de pêcher le requin mais avant tout pour revoir sa fille Ana (Victoria Almerida) avec qui les relations ont été mouvementées par le passé. Seulement, une fois sur place, il découvre qu’elle a déménagé et doit donc diffuser un message à la radio locale afin d’espérer avoir de ses nouvelles. Son vœu est exaucé et même plus vite qu’il ne l’aurait imaginé et c’est José (Diego Caballero) le mari de sa fille qui vient à sa rencontre. C’est à Jaramillo que vivent désormais ce jeune couple avec leur bébé.

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    Tout comme le paysage épuré de Deseado, avec Jours de pêche en Patagonie, on respire ! Un petit jogging au bord de la mer, une partie de pêche au requin (enfin ça prenait le chemin en tout cas) ou bien encore une petite dégustation de moules fraiches ; la simplicité est au rendez-vous et fait surtout plaisir à voir. Le personnage de Marco se dévoile peu ; quelques phrases sont glissées ici et là esquissant le passé chaotique d’un homme en quête de rachat. De son histoire, on n’en découvrira pas beaucoup plus et c’est ce que certains pourraient pointer du doigt mais en ce qui me concerne je préfère retenir ce personnage touchant et la pudeur affichée par ce film.

     

    Il faut le voir pour : Rêver en mangeant des moules !

  • Le journal de Bridget Jones

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    La trentaine passée, quelques kilos en trop et toujours célibataire ; elle n’est pas loin de la dépression notre pote Bridget Jones (Renée Zellweger). Comme si ça ne suffisait pas, sa mère tente bien maladroitement de la caser avec Mark Darcy (Colin Firth), avocat fraichement divorcé. Entre les deux, le coup de foudre a plutôt des allures de coup de froid et la jeune femme trouvera son bonheur dans les bras de Daniel Cleaver (Hugh Grant), son boss. Si Bridget semble s’épanouir sentimentalement parlant, on ne peut pas dire que son nouveau compagnon soit un modèle de vertu et elle va l’apprendre de façon plutôt brutale. Et si finalement Mark n’était pas le goujat qu’elle croyait ?

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    Grand succès littéraire, on doit Le journal de Bridget Jones à l’auteure Helen Fielding et les fans du roman attendaient de pied ferme cette adaptation sur le grand écran. Evidemment, tout le monde ne sera pas d’accord mais un spectateur lambda qui n’a jamais lu le bouquin (disons par exemple moi !) trouvera que Renée Zellweger s’en tire avec les honneurs en incarnant cette "héroïne" des temps modernes. Entourée du gendre idéal Colin Firth et du playboy Hugh Grant, ce trio sympathique fait mieux passer la pilule d’un scénario sans génie. Destiné avant tout à un public féminin, les mecs pourront toujours apprendre quelques trucs sur la gente féminine comme la fonctionnalité de la culotte de grand-mère.

  • Touristes

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    Quoi que sa mère puisse inventer pour la dissuader, notre pote Tina (Alice Lowe) est bien décidée à partir en vacances avec Chris (Steve Oram), son nouveau petit-ami. A bord de leur caravane, ils ont planifié un joli programme pour visiter l’Angleterre et cela commence par un petit tour au musée du tramway mais un horrible accident va avoir lieur. Alors que Chris enclenchait une marche arrière avec son véhicule, il heurte un homme qui meurt sur le coup. Simple accident ? Pas si sur ! En effet, quelques instants plus tôt, cette victime s’était fait remarquer pour son comportement irrespectueux ce qui a rendu le compagnon de Tina totalement hors de lui. Et dire que ce voyage ne fait que commencer !

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    Si vous pensiez passer de paisibles vacances et découvrir de jolis paysages avec ces Touristes, vous vous trompez lourdement ! Ça commence telle une bonne vieille comédie mais très vite l’humour bon enfant devient subitement noir avec quelques scènes d’une violence crue susceptible d’heurter votre sensibilité. Pas étonnant quand on sait que le réalisateur n’est autre que Ben Wheatley qui avait déjà choqué quelques spectateurs avec une séquence d’une incroyable barbarie dans Kill List. Un mélange des genres assez brut qui demande tout de même un petit temps d’adaptation avant de pouvoir profiter de ce voyage pour le moins imprévisible.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de laisser trainer vos aiguilles quand vous tricotez !

  • Possédée

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    A force d’être toujours absent, notre pote Clyde Brenek (Jeffrey Dean Morgan) a fini par briser sa famille en divorçant de Stephanie (Kyra Sedgwick). C’est un cap difficile pour leurs filles Emily & Hannah (Natasha Calis & Madison Davenport) mais avec le temps, elles se feront à cette nouvelle situation. Au cours d’un vide-grenier, Em est étrangement attirée par un coffre en bois qu’elle a bien du mal à ouvrir et si elle savait ce qui l’attend, elle se serait abstenue ! En effet, depuis qu’elle a découvert ce qu’il renfermait, la jeune fille se comporte de manière étrange pouvant même devenir violente. Sa famille va alors apprendre qu’elle est possédée par un Dibbuk, un esprit maléfique.

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    Une fille Possédée par un esprit maléfique, ça nous rappelle quelque chose non ? Evidemment, tout le monde pense à L’exorciste de William Friedkin devenu maitre-étalon d’un genre qui est toujours aussi populaire malgré de rares réussites. Comme beaucoup de productions du même style, on insiste bien sur le fait que le scénario s’inspire de faits réels, de phénomènes qui se sont produits durant 29 jours. C’est alors la porte ouverte à tout et n’importe quoi ; invasion de phalènes, détartrage express de Grant Show (Oui le Jake Hansen de Melrose Place) ou bien un exorcisme juif qui n’est pas loin de virer à la comédie. Finalement, ce film ne possède vraiment pas grand-chose.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’acheter n’importe quoi pendant les vide-greniers !

  • Jo

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    Notre pote Antoine Brisebard (Louis de Funès) se triture les méninges pour mettre au point le crime parfait. Il vous dira que c’est dans le cadre de l’écriture d’une pièce de théâtre mais cet auteur a en réalité une toute autre idée en tête. En effet, ces derniers temps il a été victime de chantage par un certain Jo, une situation à laquelle il comptait mettre fin dans le plus grand secret. Lorsqu’il met son plan à exécution tout se déroule comme il l’avait planifié hormis un détail qui a son importance ; le cadavre qu’il a dissimulé n’est pas celui de Jo. En effet, le lendemain il a reçu la visite de l’inspecteur Ducros (Bernard Blier) qui l’a informé qu’on a retrouvé le cadavre de Jo et qu’on avait découvert une liste des personnes victimes de ses chantages parmi lesquelles se trouve Antoine !

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    Issu de la pièce de théâtre crée par Alec & Myra Coppel, il faut un temps d’adaptation avant que Jo ne fasse son effet. Les 20 premières minutes sont à rapprocher d’un polar même si Louis de Funès court dans tous les sens avec une belle énergie pour nous amuser. Ce n’est réellement qu’à partir du moment où il se retrouve avec un corps sans vie que les quiproquos commencent à atteindre leur but qui est de nous faire rire. Pour former le couple avec De Funès, qui mieux que Claude Gensac pouvait lui donner la réplique. Si on n’érigera pas une statue à Jean Girault pour cette comédie, elle reste tout à fait sympathique et puis qui mieux que De Funès est capable de remonter une rampe d’escalier avec autant de classe ?

  • L’homme qui rit

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    Abandonné à son propre sort, notre pote Gwynplaine (Romain Morelli/ Marc-André Grondin) erre dans la neige et sous un vent glacial. Sur son chemin, il trouve Déa (Fanie Zanini / Christa Theret) emmitouflée dans les bras d’une mère morte de froid et seule la porte d’Ursus (Gérard Depardieu) s’ouvrira à eux. Alors que la jeune fille a perdue la vue, le garçon arbore sur son visage un sourire monstrueux ; une cicatrice dont il a honte mais qui va le conduire sur le chemin du succès. Jusqu’alors marchand ambulant, Ursus va créer un spectacle autour de ses 2 enfants et après avoir écumé avec réussite la campagne, les voilà qui s’apprêtent à conquérir la ville !

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    Adaptation d’une œuvre de Victor Hugo, L’homme qui rit c’est notre pote Marc-André Grondin qui affiche un look digne du Joker dans The Dark Knight. Le scénario s’intéresse donc à son drôle de destin puisque d’enfant abandonné il passe aux plus hautes sphères de la société. Coté interprétation, c’est plutôt irréprochable ; Théret & Grondin forment un joli couple et on préfère nettement évoquer Depardieu en tant que comédien que contribuable. Reste ensuite que la réalisation de Jean-Pierre Améris, qui nous avait conquis avec Les émotifs anonymes, ne nous transporte pas outre-mesure et on pourrait même la qualifier de fade puisqu’elle n’arrive pas à susciter la moindre émotion.

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire en toutes circonstances !

  • Jack Reacher

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    Un tireur fou a semé la panique et a tué 5 personnes. La police arrive rapidement sur les lieux du drame et le flair de l’inspecteur Emerson (David Oyelowo) va permettre d’identifier l’auteur de ces meurtres. Il s’agit de James Barr (Joseph Sikora), ancien militaire et les preuves recueillies l’accablent mais jusqu’à présent il demeure silencieux et demande à voir un certain Jack Reacher (Tom Cruise). Ex-enquêteur de l’armée, il connait bien Barr qui a déjà commis des faits similaires lorsqu’il était en mission en Irak. Jack se présente donc spontanément pour rétablir la justice mais il va en fait découvrir qu’il s’agit d’un complot visant à accuser injustement Barr.

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    Ce n’est pas pour l’action qu’on ira voir le film, l’accent est bien plus porté vers l’enquête que mène Jack Reacher. La seule grande scène mais ô combien mémorable étant une magnifique course-poursuite baignant dans les vrombissements de sa Chevrolet Chevelle SS. Il faut quand même attendre une bonne demi-heure avant que le charme du personnage crée par Lee Child n’agisse réellement ; désinvolte et efficace Tom Cruise est d’ailleurs taillé pour ce rôle. On pourra juste évoquer le manque de nuances de ce personnage mais en tout cas on sera ravi de le revoir dans de nouvelles aventures, c’est pour quand ?

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à se débarrasser de 5 mecs même si vous êtes seul !

  • Les sorties du 02 Janvier 2013

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    Bien remis de cette période de fêtes ? Je suis sur que vous avez encore un peu mal à la tête ou que votre ventre est toujours ballonné et moi je connais le remède idéal pour ça : une séance de ciné bien entendu !

    2013 commence super bien avec, vous l’avez peut-être vu hier, le 1er Coup de cœur de l’année Sugar man. Je sais que j’insiste sur ce documentaire de Malik Bendjelloul mais je peux vous garantir qu’il est vraiment exceptionnel et que vous allez découvrir un énorme artiste !

    Allez, passons aux sorties de la semaine et le programme est riche avec en premier lieu La stratégie de la poussette menée par Raphaël Personnaz. Notre pote est encore amoureux de Charlotte Le Bon et il veut la reconquérir et le seul plan qu’il ait trouvé c’est d’avoir un bébé histoire de susciter sa curiosité ! Une comédie qui semble idéale pour se détendre.

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  • Sugar man

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    Sugar man est certainement le titre phare de Sixto Rodriguez. Vous ne connaissez pas ce chanteur ? C’est fort probable car les 2 albums Cold Fact & Coming from reality qu’il a sorti aux Etats-Unis ont été de véritables flops si bien que rares sont ceux qui ont déjà entendu ses chansons. Pourtant, il y a un pays où Rodriguez est une véritable icône ; l’Afrique du Sud où plus de 500 000 albums se sont écoulés notamment durant la période d’apartheid. Un succès immense alors que ce chanteur est entouré de mystères ; une question se pose : comment est-il mort ? On dit qu’il s’est immolé par le feu, tiré une balle en plein concert  ou encore qu’il a succombé à une overdose en prison mais en 1997, une incroyable vérité se dévoile.

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    On a donc devant nous un documentaire consacré à un chanteur au talent immense, dont l’écriture est comparée à celui de Bob Dylan mais qui n’a jamais connu le succès. Retour sur ses débuts à Detroit, cité industrielle mais c’est à des milliers de kilomètres de là qu’il deviendra un véritable mythe. Difficile de vous en dire plus sans gâcher le plaisir (si possible, ne regardez pas la bande-annonce), disons juste que c’est une histoire tellement incroyable et magique qu’elle en devient incontournable. Certes la réalisation ne se prive pas d’alimenter le coté mystérieux du chanteur avant un revirement impensable donnant par la suite quelques scènes qui vous donneront des frissons. Chanteur injustement méconnu, Sugar man est simplement magnifique, à découvrir et à faire découvrir et qui obtient là un super Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Courir acheter les albums de Rodriguez !!

  • Le ciel, les oiseaux … et ta mère !

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    Grace à un concours vidéo qu’ils ont brillamment remporté, nos potes Youssef, Christophe & Stéphane (Jamel Debbouze, Lorànt Deutsch & Stephane Soo Mongo) s’apprêtent à passer d’inoubliables vacances ! Ils prennent en effet la direction de Biarritz où un appartement est mis à leur disposition ; à eux la plage, la fête et surtout les femmes enfin c’est ce qu’ils s’étaient imaginé. La réalité est moins belle et ils déchantent vite en constatant que sans thunes il n’y a pas grand-chose à faire sur la cote. Heureusement, l’arrivée de Lydie (Olivia Bonamy) et de ses amis dans l’appartement d’à-côté tout comme celle de Mike (Julien Courbey) qui a décidé de taper l’incruste va apporter un peu d’animation à leur séjour.

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    Il faut être objectif, c’est loin d’être une comédie rayonnante mais elle avait au moins le mérite à l’époque de lancer la carrière ascendante de Jamel Debbouze. Un premier rôle qui a évidemment contribué au succès du film d’autant plus qu’il est bien accompagné avec Lorànt Deutsch & Julien Courbey, 2 acteurs qui font toujours preuve d’une certaine gouaille. La tchatche et le langage employé amuse un moment mais devient vite rédhibitoire et par chance ça s’allège un peu dans la seconde partie sans quoi la migraine nous guettait. Le ciel, les oiseaux … et ta mère ! marque également la première réalisation de Djamel Bensalah qui déroule une histoire bien trop balisée.