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Une estonienne à Paris

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Notre pote Anne (Laine Mägi) vient de vivre un moment difficile avec la perte de sa mère dont elle s’occupait depuis ses 2 dernières années. On lui offre alors l’opportunité de travailler à Paris et après quelques hésitations, c’est sa fille qui la convainc d’accepter le poste. A la demande de Stéphane (Patrick Pineau) elle devra aider Frida (Jeanne Moreau), une vieille dame au caractère bien trempée et qui, comme Anne, est estonienne. Frida supporte mal l’idée d’avoir quelqu’un dans ses pattes et n’hésite pas à le faire savoir mais cette fois elle n’aura pas le dernier mot. Si Anne était prête à jeter l’éponge, Stéphane est parvenu à la dissuader et avec de la patience, les deux femmes vont finir par s’entendre.

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Malgré la présence de la grande Jeanne Moreau, force est de constater qu’Une estonienne à Paris est bien léger. Déjà l’histoire fait preuve d’une terrible banalité ; qui ne s’imaginerait pas un instant que les deux femmes ne finiraient pas par devenir des potes d’enfance ? On n’est vraiment pas épargné par la naïveté dans ce film comme l’illustre ce passage où l’héroïne écoute cette chanson de Joe Dassin comme un témoignage de son état d’esprit. A coté de ça, on n’est pas plus convaincu par la relation entre Stéphane et Frida sans compter celle suggérée avec Anne qui débarque un peu de nulle part. Vraiment rien de passionnant dans ce film bien au contraire !

 

Il faut le voir pour : Acheter vos croissants seulement en boulangerie et surtout pas au supermarché !

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