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cinema - Page 138

  • Pauvre Richard

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    Tout le quartier ne parle que de ça ; quelqu’un est l’euro gagnant de 124 millions d’euros, une fortune qui fait bien des envieux ! La question est maintenant de savoir qui est l’heureux élu et il suffira d’attendre une livraison de meubles pour que tout le monde sache qu’il s’agit de Richard (Frédéric Diefenthal). Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences car le véritable gagnant est en fait son pote d’enfance Omar (Yacine Belhousse) qui a préféré garder l’anonymat  et semant un peu plus le trouble. Désormais Richard est sollicité de toute part et il n’en peut vraiment plus, il ne veut désormais qu’une chose : retrouver le gagnant et régler ses comptes !

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    Allez, on en a tous rêvé et si j’étais riche …. Bon revenez vite sur Terre car pour l’instant on se retrouve avec Pauvre Richard et c’est vrai qu’en terme de pauvreté, on est gâté ! On sera conciliant et on passera outre un scénario très léger par contre niveau réalisation et jeu d’acteurs, on est plus proche du film amateur qu’autre chose. Bien sur, le film de Malik Chibane n’a pas bénéficié d’un grand budget mais le problème c’est que ceci est bien trop flagrant à l’écran (est-ce trop compliqué d’avoir des ordinateurs allumés dans une banque ?). Ajouté à cela des personnages bien caricaturaux plongés dans cette mer de moralité qui nous apprend que l’argent ne fait pas le bonheur et ce film le fait encore moins !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous faire livrer des meubles, ça attirera le regard de vos voisins !

  • La parade

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    Notre pote Mirko (Goran Jevtic) rêve d’égalité ; il en a assez d’être considéré comme un pestiféré pour la simple raison qu’il est homosexuel. Une nouvelle GayPride va être organisée dans les rues de la Serbie mais la dernière s’était mal terminée et il faut donc prendre toutes les précautions nécessaires. Il avait pensé à faire appel à la police mais celle-ci semble se désintéresser de leur sort et alors que tout espoir semblait perdu, une solution inattendue s’offre à lui. Organisateur de mariage, Mirko est en train de préparer celui de Pearl (Hristina Popovic) qui se trouve être la future femme de Lemon (NikolaKojo), un ancien soldat. Ce dernier n’est pas vraiment un farouche défenseur de la cause gay mais il est prêt à tout pour faire plaisir à sa bien-aimée et ne lui reste plus qu’à recruter d’autres volontaires comme lui.

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    Après la bonne surprise que fut La visite de la fanfare, c’est en s’inspirant de la première GayPride qui s’est déroulée sans violences en 2010 que le réalisateur Srdjan Dragojevic a trouvé l’idée de ce film. Le combat pour le droit des homosexuels reste un long combat, encore plus dans des pays où les mentalités peinent à évoluer et si le message prôné par La parade est louable, ça se repose sur pas mal de préjugés. Du look de notre couple au comportement primaire de leurs gardes du corps en passant par le petit doigt levé pour boire le café, il ne manquerait plus qu’une voiture rose … ah ba non elle y est aussi ! Une comédie assez gentille donc qui use avec trop d’excès la carte de la facilité.

     

    Il faut le voir pour : Considérer Ben-Hur autrement !

  • Les aventures de Rabbi Jacob

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    Ce n’est pas qu’il est raciste mais notre pote Victor Pivert (Louis De Funès) a du mal à supporter le fait d’être entouré d’autant d’étrangers. Alors qu’il est sur la route avec son majordome Salomon (Henri Guybet), il apprend que ce dernier est juif ; une surprise qui s’accompagne d’un petit accident de voiture et même de bateau. Une dispute plus tard, les 2 hommes se séparent et c’est ainsi que Victor se retrouve dans une usine où il assiste à ce qui ressemble à une exécution. Sans le vouloir, il va prêter secours à la victime Slimane (Claude Giraud) et  tous deux ont alors l’intention de quitter le pays mais un contretemps va les amener à se cacher sous le déguisement de 2 rabbins.

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    Ça pourrait vous paraitre étonnant, il m’aura fallu attendre d’avoir plus de 30 ans pour découvrir réellement Les aventures de Rabbi Jacob. Comédie ultra-populaire porté par l’unique Louis De Funès, ce sont surtout 2 scènes qui auront marqué les spectateurs à commencer par celle se déroulant dans l’usine de chewing-gum. Et comment ne pas évoquer celle que tout le monde doit connaitre ; la fameuse danse exécuté alors qu’il est grimé en Rabbi Jacob qu’on ne se lasse jamais de revoir. Le reste est un peu plus anecdotique reposant sur d’innombrables quiproquos et l’énergie déployée par son interprète principal. Prônant la solidarité et la fraternité, le film fait partie de ces classiques du patrimoine cinématographique français, un incontournable.

  • Paulette

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    Depuis qu’elle a perdu son mari, Paulette (Bernadette Laffont) vit seule dans son appartement dans un quartier populaire. Mais les temps sont durs pour elle et ce n’est pas sa maigre pension qui va lui permettre de s’en sortir aussi réfléchit-elle à une solution plutôt atypique. Elle va ainsi se mettre en relation avec Vito (Paco Boublard) , un trafiquant de drogues afin d’écouler sa marchandise et le plus surprenant c’est qu’il va finir par accepter. C’est un business qu’elle ne connait pas du tout mais astucieuse comme elle est, elle va réussir à glaner de nombreuses informations et ça va marcher mais attention certains voient d’un mauvais œil son activité !

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    L’histoire d’une mamie dealeuse de drogues peut vous faire rire et pourtant il faut savoir que tout ça est inspiré d’un véritable fait-divers. Bien sur, pour en faire une gentille comédie, on a bien grossi les traits faisant notamment de Bernadette Laffont une parfaite mégère, raciste et en lui coltinant un gendre flic. Une délicieuse grand-mère qui se voit en plus bien entourée avec les présences de Carmen Maura, Dominique Lavanant & Françoise Bertin et nous voilà devant une comédie classique mais sympathique. Si Paulette manque clairement d’idées et ne vous fera pas forcément planer, c’est assez drôle et donc juste ce qu’il faut pour se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Goûter à la madeleine qui défonce !

  • Didier

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    Comme si notre pote Jean-Pierre (Jean-Pierre Bacri) n’avait pas assez de problèmes dans sa vie, il a en plus fallu qu’il rende service à Annabelle (Caroline Cellier). Partie à Los Angeles pour le boulot elle laisse derrière son plus grand amour ; Didier un labrador. Jean-Pierre se retrouve donc avec ce chien sur les bras pour 10 jours et la cohabitation n’est pas facile. Mauvaise période pour lui car en plus de ça cet agent de football est dans une situation délicate avec son club le FCB et il doit trouver une solution de toute urgence. Il est temps d’aller se coucher mais il n’est pas au bout de ses peines car une chose incroyable s’est réalisé dans la nuit : Didier (Alain Chabat) a pris l’apparence d’un être humain !

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    Sorti en 1997, on ne peut pas cacher que le film d’Alain Chabat a tout de même pris quelques rides mais il n’en reste pas moins tout aussi magnifiquement drôle et sympathique. Magique aussi que ce duo Bacri / Chabat avec une mention toute particulière pour l’ex-Nul qui incarne à merveille le rôle d’un chien et qui plus est surdoué du football (et dire que même un labrador peut marquer contre le PSG !). D’ailleurs, non content de porter l’habit d’acteur il signe également ce qui est sa toute première réalisation qui empochera le César de la Meilleure première œuvre en 1998. Assurément, Didier fait partie de ces comédies qu’on prend toujours plaisir à voir et surtout à revoir.

  • Les sorties du 23 Janvier

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    Après la bombe Démineurs, la réalisatrice Kathryn Bigelow revient avec un projet aussi attendu qu’il a suscité une vive polémique. Il faut dire qu’en proposant aux spectateurs de participer à la chasse d’Oussama Ben Laden, Zero dark thirty risquait de dévier en un pamphlet patriotique mais cela semble loin d’être le cas. Verdict aujourd’hui !

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  • Alceste à bicyclette

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    Héros de la série télévisée Docteur Morange, notre pote Gauthier (Lambert Wilson) a décidé d’adapter Le misanthrope de Molière. Pour la distribution, il a tout de suite pensé à son pote Serge (Fabrice Luchini) qu’il n’a pas vu depuis 6 ans et qui vit retiré sur l’Ile de Ré ; c’est ainsi qu’il se retrouve dans le TGV direction La rochelle. Son arrivée est une vraie surprise pour Serge et sa demande encore plus puisque cet ancien acteur s’est retiré du métier et n’a pas vraiment l’intention de revenir sur sa décision à moins que … Il est prêt à faire un essai mais à une condition d’avoir le rôle le plus intéressant autrement dit celui d’Alceste et commencent ainsi les premières répétitions.

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    Avec Alceste à bicyclette on assiste aux retrouvailles de 2 comédiens ; l’un s’est retiré du métier épuisé par l’hypocrisie ambiante de ce milieu, l’autre star du petit écran monte sa propre pièce de théâtre. Voilà donc l’occasion pour Luchini & Lambert de se lancer dans un exercice de verbiage qu’ils maitrisent sans mal et à coté de ces échanges cocasses vient se glisser la discrète Maya Sansa qui finalement n’enrichit pas vraiment l’histoire. Reposant avant tout sur les dialogues, le film de Philippe Le Guay peut laisser apparaitre quelques longueurs mais c’est aussi et surtout une vitrine assez alarmiste sur l’état de la comédie.

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions quand vous utilisez un jacuzzi !

  • Django unchained

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    1858. Chasseur de primes, King Schultz (Christoph Waltz) a trouvé ses nouvelles cibles : les frères Brittle. Seul petit souci, il ne sait pas à quoi ils ressemblent et c’est pour cela qu’il a besoin d’un dénommé Django (Jamie Foxx), un esclave qui voit là l’opportunité de retrouver sa liberté et de partir à la recherche de sa femme Broomhilda (Kerry Washington). Pour le moment, il devra aider Schultz et les 2 hommes deviendront vite des potes d’enfance faisant fortune en capturant des criminels morts ou vifs. Vient alors le jour où ils retrouvent la trace de Broomhilda qui appartient à un certain Monsieur Calvin Candie (Leonardo DiCaprio) mais pour la récupérer il va falloir se montrer malin car ils ont en face d’eux un redoutable adversaire !

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    Tout nouveau Tarantino devient un évènement et puis quand il décide de donner sa version de Django, ça sent le western détonnant. Après la Seconde Guerre Mondiale, il retourne un peu plus loin dans le passé en se posant aux prémices de la Guerre de sécession au cœur d’une Amérique encore ségrégationniste. L’esclavagisme des noirs est un sujet brulant traité ici sans pincettes même s’il ne faut pas perdre de vue que Django unchained reste avant tout un pur divertissement. Les dialogues sont toujours aussi savoureux, un casting au poil (avec un super duo DiCaprio / Jackson) et le réalisateur explose dans ce film et n’a pas son pareil pour repeindre les murs en rouge sang. Reste quand même qu’il manque une bonne grosse scène d’action dans la première partie qui aurait donné un peu plus d’équilibre ce qui ne l’empêchera pas de choper un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Vous rappeler que le "D" de Django est muet !

  • Bienvenue chez les Rozes

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    C’est sur une route située en plein milieu d’une foret qu’on a découvert un véhicule de police abandonné ainsi que les corps sans vie de 2 officiers. Manquent à l’appel les 2 prisonniers qu’ils transportaient sans doute les responsables de ce malheur mais l’histoire est bien plus complexe. Pour l’heure retrouvons MG &  Gilbert (Jean Dujardin & Lorànt Deutsch), nos 2 évadés qui se savent recherchés et qui vont donc devoir se planquer en attendant que les choses se calment un peu. C’est ainsi qu’ils se retrouvent coincés chez les Rozes, une famille vraiment pas comme les autres !  Bien que pris en otage, Béatrice (Carole Bouquet), son mari Daniel (André Wilms) et leur fille Magali (Clémence Poésy) ne semblent vraiment pas paniqués par la situation.

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    On est d’accord, Bienvenue chez les Rozes ne laissera pas un souvenir impérissable aux spectateurs mais il dispose d’une certaine originalité. Francis Palluau, pour sa première et unique réalisation à ce jour, donne un caractère assez loufoque à cette cavale à l’image de cette famille qui rende nos 2 ravisseurs plus nerveux qu’ils ne les rassurent. Quelques éléments assez marrants baignent dans une atmosphère à prendre absolument au 2nd degré, dommage que cet aspect n’ait pas été un peu plus marqué. On sera par contre bien moins convaincu par le duo Dujardin/Deutsch bien loin d’être étincelant. De bonnes idées disséminées dans cette comédie un peu brouillonne et loin de s’avérer indispensable.

  • Paradis : amour

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    Pour Teresa (Margarete Tiesel), l’heure des vacances est enfin arrivée et elle a décidé de s’offrir un beau voyage au Kenya. Elle va y rejoindre sa pote d’enfance Teresas (Inge Maux) et va pouvoir profiter du soleil et des plages paradisiaques mais cette destination est également réputée pour son tourisme sexuel. Pour Teresa, c’est une expérience inédite et elle a d’ailleurs du mal à franchir le pas mais ce ne sera qu’une question de temps jusqu’à sa rencontre avec Munga (Peter Kazungu). En sa compagnie, elle retrouve une seconde jeunesse et pense même qu’un nouvel amour est en train de naitre mais elle sera vite rattrapée par la désillusion.

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    Si l’on évoque plus souvent le tourisme sexuel des hommes, il ne faut pas non plus oublier les femmes qui ont-elles aussi des besoins à assouvir. Un thème particulièrement délicat qui se trouve peu valorisé par son scénario basique qui ne sera relevé que par une fête d’anniversaire totalement extravagante et marquante. En dehors de cette scène, c’est assez fade puisqu’on se contente de suivre la pauvre Teresa dans sa quête confondant avec une profonde crédulité sentiments et tourisme sexuel. Paradis : amour marque pour le réalisateur Ulrich Seidl le début d’une trilogie qui verra son aboutissement avec les prochaines sorties de Paradis : Foi & Paradis : Espoir.

     

    Il faut le voir pour : Regarder les gens dans les yeux.


    En savoir plus sur Paradis : Foi ?

    En savoir plus sur Paradis : Espoir ?