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Film - Page 143

  • Trois mondes

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    C’est presque une nouvelle vie qui va commencer pour Alain (Raphaël Personnaz) qui va prochainement se marier avec Marion (Adèle Haenel) et devenir le prochain directeur d’une concession automobile. Il a fait ses preuves chez Testard (Jean-Pierre Malo) qui a décidé de le récompenser, geste d’autant plus compréhensible qu’il s’agit aussi de son futur gendre. L’avenir s’annoncer donc plutôt radieux mais une soirée trop arrosée va bouleverser tout ça. Tard dans la nuit, Al qui était au volant avec ses potes d’enfance Franck & Martin (Reda Kated &Alban Aumard) va heurter accidentellement un homme dans les rues de Paris.  Paniqués, ils décident de s’enfuir sans même porter secours à la victime et sans se douter que Juliette (Clotilde Hesme) a été témoin de toute la scène.

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    Le point de départ, c’est un tragique fait-divers tristement banal et ses répercussions sur 3 individus et c’est là que le casting prend toute son ampleur. Clotilde Hesme & Arta Dobroshi (qu’on avait découverte dans Le silence de Lorna) entourent Raphaël Personnaz rongé dans la culpabilité et qui se trouve pris dans un vicieux engrenage. Jeu remarquable de la part de ce trio d’acteurs qui nous ferait presque oublier des personnages un peu lisse additionné à la réalisation de Catherine Corsini qui signe un film dramatique trop commun. Trois mondes ne propose donc rien de bien transcendant pour le spectateur si ce n’est la présence de ces comédiens talentueux mais encore peu exposés.

     

    Il faut le voir pour : Bien comprendre que le don d’organes ne rapportera rien à vos proches !

  • Les sorties du 12 Décembre

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    Depuis que la trilogie du Seigneur des anneaux a été refermée au cinéma, les fans attendaient avec une grande impatience cette nouvelle saga. Après maintes péripéties c’est donc bien Peter Jackson qui reprend l’adaptation et fait de nouveau saliver les amateurs du genre avec Le Hobbit : un voyage inattendu où nous découvrirons les aventures fantastiques de Bilbo. Pour ceux qui comme moi ne connaissent pas l’œuvre de Tolkien, précisons qu’il s’agit d’un prequel de la saga déjà adaptée au cinéma et qu’on reverra des visages bien familiers comme le précieux Gollum !

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  • Mais qui a re-tué Pamela Rose ?

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    On pensait l’affaire Pamela Rose définitivement enterrée et c’est un vrai choc lorsqu’on découvre que son cercueil a été dérobé ! L’enquête est confiée aux 2 agents qui s’en été déjà chargé il y a 10 ans c’est-à-dire Richard Bullit & Douglas Riper (Kad Merad & Olivier Baroux) mais entretemps leurs rapports ont changé. Une femme a brisé leur amitié et ils vont devoir surmonter ce conflit pour retrouver celui qui a re-tué Pamela Rose. Grace à leur flair, ils identifient rapidement le coupable : Kowachek (Guy Lecluyse) qu’ils connaissent bien pour l’avoir déjà arrêté. Celui-ci parvient à s’enfuir mais Bullit & Riper savent maintenant ce qu’il complote : l’assassinat de Barbara Applepie (Audrey Fleurot), la Présidente des Etats-Unis of America !!

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    Sorti en 2003, Mais qui a tué Pamela Rose ? s’est vite imposé comme une référence de la comédie française pour son univers barré posé par le duo Kad & Olivier. Ces derniers reprennent leurs rôles et pour la première fois la réalisation d’une comédie qui, rassurez-vous, est bien fidèle à l’épisode précédent. On tape plus que jamais dans l’humour absurde et décalé auquel tout le monde n’adhère pas forcément mais un domaine dans lequel le duo de comiques excelle. A l’image de son titre, Mais qui a re-tué Pamela Rose ? vous promet une bonne salve de rires et qu’on reverra certainement avec grand plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Examiner votre chien !

  • Les mondes de Ralph

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    30 ans que ce jeu existe et qu’il continue de ravir les joueurs d’arcade, c’est un évènement et l’heure est bien sur à la fête. Pourtant, Ralph n’a même pas été invité lui qui incarne le méchant de Fix-It Felix et qui aimerait bien être davantage apprécié. Et si jamais il était récompensé d’une médaille, peut-être qu’on le verrait autrement c’est ainsi qu’il décide de s’incruster dans un autre jeu Hero’s duty pour obtenir le fameux sésame. Son plan ne se déroule pas comme prévu et il va se retrouver propulsé dans un autre univers ; celui de Sugar Rush. Pendant ce temps, son absence se fait sentir dans Fix-It Felix et s’il ne revient pas très vite, le jeu risque d’être débranché définitivement.

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    C’est presque un passage obligé pour petits et grands, le Disney cru 2012 va aussi séduire quelques gamers puisqu’on célèbre l’univers du jeu vidéo. Il y a un certain temps de chargement avant que l’on pénètre pleinement dans Les mondes de Ralph et plus particulièrement dans l’univers coloré et acidulé de la mignonne petite Vanellope Von Schweetz. S’il rend hommage aux jeux  vidéos dans les 20 premières minutes et par la suite à travers quelques clins d’œil, on sent que le public enfantin est par la suite bien plus privilégié. Les grands fans vidéoludiques risquent d’être un peu déçu mais ça n’empêche pas ce film d’être un joli moment de bonheur.

     

    Il faut le voir pour : Vous replonger dans les jeux rétros !

  • Les invisibles

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    Ils s’appellent Monique, Bernard, Jacques ou encore Pierrot et ont vécu beaucoup de choses dans leur vie mais ils ont également un autre point commun : ils sont homosexuels. A leur époque, l’homosexualité était pour certains considéré comme une maladie psychiatrique, une déviance totale de la normalité. Rejet des proches et de la famille, regards malsains ou victimes de marginalisation, ça n’a pas été une période facile pour tout le monde. A travers le temps qui passe, ils ont vu les évolutions de notre société sur le sujet mais observent aussi les blocages qui persistent ; ce documentaire est un témoignage des nombreuses épreuves qu’ils ont vécu jusqu’à aujourd’hui.

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    Comment percevait-on l’homosexualité il y a 50 ou 60 ans ? C’est la question à laquelle tente de nous éclairer ce documentaire réalisé par Sébastien Lifshitz à travers plusieurs témoignages. Couple de retraités, femme libérée ou fermier ; ce sont des profils diversifiés qui nous sont proposés ; chacun évoquant sans aucun tabou leur vie sexuelle. A travers leurs anecdotes, le spectateur devient témoin de leurs profondes blessures mais aussi des moments de joie. Ces portraits croisés sont intéressants parfois touchants mais Les invisibles manque d’un vrai fil conducteur et a parfois tendance à s’éterniser ce qui n’est pas sans conséquence pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Voir le bouc autrement.

  • Mauvaise fille

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    Parfois notre pote Louise (Izïa Higelin) se dit qu’elle aurait aimé grandir dans une famille normale. Entre Alice (Carole Bouquet), une mère qui n’a jamais su assumer ses responsabilités et Georges (Bob Geldof), un père rock star perpétuellement en tournée ; elle a du grandir très vite. Aujourd’hui, Louise est une jeune femme épanouie en couple avec Pablo (Arthur Dupont) et ils viennent d’apprendre qu’ils attendaient un heureux évènement. Alors que cette nouvelle devrait la rendre folle de joie bien au contraire elle est rongée par un sentiment de culpabilité car sa mère est gravement malade au point de lui cacher cette grossesse.

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    Qui mieux que le propre compagnon de Justine Lévy pouvait adapter son roman et c’est donc l’occasion pour Patrick Mille pour se lancer dans la réalisation. Bien que son scénario se révèle un peu plat, on concédera que Mauvaise fille possède un certain charme qu’il doit essentiellement à son actrice principale Izïa Higelin. La chanteuse fait des premiers pas remarqués au cinéma apportant dans ses bagages une spontanéité qu’on accueille avec plaisir. Pour le reste, il y a quelques couacs comme ces quelques passages où passé et présent se confondent qui nous font un peu perdre pied ou encore cette scène du repas de réveillon  qui sonne faux. Pas inoubliable.

     

    Il faut le voir pour : Mieux comprendre pourquoi certaines femmes veulent changer de gynéco !

  • Niko, le petit renne 2

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    La brigade du Père Noel s’entraine dur chaque jour en prévision de la prochaine tournée de distribution des cadeaux. C’est avec joie que notre pote Niko assiste à ces exercices auxquels participe son père Furie mais le jeune renne est aussi frustré de pas réussir à atteindre la vitesse de Mach-Noël. Ce qui le préoccupe c’est que ses parents ne vivent plus ensemble et bientôt il va découvrir que sa mère Oona a rencontré un autre cerf Lenni. Sacré nouvelle pour Niko d’autant plus qu’il va également avoir un petit frère en la personne de Jonni ; une situation qui ne le réjouit pas vraiment. Pourtant, au cours d’un jeu de cache-cache, Jonni est enlevé par les aigles et c’est sans hésiter que notre héros part à sa recherche.

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    Techniquement, il n’a pas évolué du tout mais le petit renne réussira sans aucun doute à faire venir de nouveau les jeunes spectateurs et leurs familles dans les salles. Niko, le petit renne 2 est donc dans la parfaite continuité de son prédécesseur à savoir simple mais efficace et en plus de ça son scénario est plutôt moderne. Il y a encore peu de films d’animation qui abordent le thème de la famille recomposée et même si cela est évoqué plutôt succinctement, on ne peut qu’apprécier ces efforts pour faire évoluer les mœurs. Parce qu’on ne refuse jamais de faire plaisir aux petits, vous vous retrouverez peut-être devant le film à la vitesse de Mach-Noël !

     

    Il faut le voir pour : Faire le plein de blagues sur la météo.


    En savoir plus sur Niko, le petit renne ?

  • Populaire

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    Toutes les femmes rêvent de devenir secrétaire et notre pote Rose Pamphyle (Deborah François) n’échappe pas à ce phénomène, elle qui tente aujourd’hui sa chance chez Louis Echard (Romain Duris). La première impression n’est pas très brillante mais la jeune femme lui fait alors une démonstration de ses talents sur la machine à écrire et ça marche. Si elle s’avère être une piètre secrétaire, Louis voit en elle un incroyable talent à façonner et va ainsi la convaincre de participer au concours régional de vitesse dactylographique. Ce ne sera qu’une question de temps avant que Rose ne devienne championne de Basse-Normandie mais se profilent déjà à l’horizon les championnats de France et du Monde !

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    Et oui avant les ordinateurs et leurs logiciels de traitement de textes, nous avions l’archaïque machine à écrire. Par son sujet atypique, Populaire surfe sur la vague nostalgique d’une bonne partie des spectateurs à travers son atmosphère très rétro. Cela n’efface pas pour autant le défaut majeur de ce premier film de Régis Roinsard à savoir l’absence d’un véritable enjeu lors des différentes phases de concours. En dehors des cliquetis incessant des machines à écrire, les scènes se suivent et se ressemblent avant de nous offrir une conclusion écrite (à la machine) d’avance. L’idée était intéressante mais le plaisir n’est pas vraiment au rendez-vous.

     

    Il faut le voir pour : Oublier Word et ressortir votre vieille machine à écrire du grenier.

  • Rebelle

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    Elle n’avait que 14 ans lorsque c’est arrivé et c’est un évènement qui l’a traumatisé pour le reste de sa vie. Notre pote Komona (Tachel Mwanza) a assisté impuissante à la destruction de son village par les rebelles ne laissant comme seuls survivants que les enfants. Déjà plongée dans l’horreur, la jeune fille allait en plus être forcée d’exécuter elle-même ses parents avant de rejoindre les troupes du Tigre. Avec les autres enfants, elle sera entraînée pour le combat mais une fois sur le terrain, ils tombent sous les balles du gouvernement. Seule Komona réussit à s’en sortir aidée par un don exceptionnel ; une fois la sève blanche bue, elle est capable de voir les fantômes qui hantent les lieux.

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    Pas d’histoire de princesse ici mais celle d’une adolescente arrachée de son village et qui va perdre toute notion d’innocence. Le film de Kim Nguyen fait un peu penser à celui de Jean-Stéphane Sauvaire Johnny Mad Dog, les 2 cinéastes apportent un point de vue extérieur sur le sort des enfants-soldats sur le continent africain. Autre point commun ; l’appel à des amateurs pour camper les personnages principaux qui donnent instantanément une réelle authenticité véritable force de ce Rebelle. De par son sujet, le film risque de ne pas trouver audience auprès du grand public mais fera office de belle séance découverte pour les curieux de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi certains mecs ne supportent plus la vue de certains fruits.

  • Tango libre

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    Depuis qu’il a rencontré cette femme à son cours de Tango, notre pote JC (François Damiens) ne cesse de penser à elle. Quelle surprise lorsqu’il l’aperçoit à la prison où il travaille comme gardien, Alice (Anne Paulicevich) se présente au parloir pour voir son mari … mais aussi son amant ! Fernand & Dominic (Sergi López & Jan Hammenecker) se sont retrouvés derrière les barreaux après un braquage qui a mal tourné et ils se rendent vite compte qu’Alice ne laisse pas insensible leur maton. Apprenant cela, Fernand se met en tête de prendre lui aussi des cours de malgré le fait qu’il soit enfermé dans une prison ; il part à la recherche d’un argentin.

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    On en a eu des films sur la prison mais c’est bien la première fois qu’on y intègre de la danse et en l’occurrence du Tango ! Pas sur qu’il s’agisse là d’une bonne inspiration car le film de Frédéric Fonteyne risque de vous donner rapidement envie de quitter la piste voire même de ne pas y entrer. Sur un scénario écrit par la comédienne et compagne du réalisateur Anne Paulicevich, on entre dans une drôle de danse dans un ménage pour le moins hors-normes. On n’est pas plus séduit par des personnages sans profondeur que par le triste spectacle offert par ce Tango libre qui pour le coup risque d’atterrir droit au trou.

     

    Il faut le voir pour : Noter qu’on peut prendre des cours de danse même en prison !