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Premières Impressions 2009 - Page 4

  • Saw VI

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    Si John Kramer (Tobin Bell) est bien mort, l’œuvre de Jigsaw continue de plus belle et on a encore découvert de nouvelles victimes de ce jeu pervers. Tout porte à croire que l’inspecteur Peter Straham (Scott Patterson) est le complice de Jigsaw car on a retrouvé ses empreintes sur les paupières de la dernière victime. Une version des faits totalement fausse et Mark Hoffman (Costa Mandylor) le sait très bien puisque c’est lui qui a tout manigancé, il profite de cette fausse piste pour organiser un nouveau jeu. Sa victime se nomme William Easton (Peter Outerbridge) et il a été personnellement choisi par John avant que celui-ci ne meurt.

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    On doit forcément y passer alors allons-y tout de suite ; si vous voulez de la boucherie vous allez être servi avec beaucoup de Saw VI. Devenue une véritable tradition, la sortie de ce nouveau Saw est l’occasion de voir des pièges machiavéliques et surtout des litres de sang souiller le grand écran. Allant toujours plus loin dans la perversité, il faut quand même dire que si vous êtes venus chercher du gore, vous pourriez être un peu déçus car en dehors de la scène d’ouverture, ça s’est un peu assagi. On repart sur les bases de Saw IV où on nous révèle certains points du passé de Jigsaw mais les surprises sont vraiment trop minces pour justifier cette saga à rallonge et on sait désormais qu’on aura encore une suite !

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il vous reste bien de la chair à saucisse à la maison (ça peut aussi servir pour les spaghettis bolognaises, je tiens ça d’un grand chef égyptien).

     

    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

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  • Le concert

     

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    Autrefois, Andrei Filipov (Aleksei Guskov) était un grand chef d'orchestre que tout le monde surnommait Le maestro mais aujourd'hui ce n'est qu'un simple concierge au sein du prestigieux Bolchoï. Alors qu'il nettoyait le bureau du directeur, il tombe accidentellement sur un fax envoyé par Le théâtre du Chatelet invitant l'orchestre du Bolchoï à venir se produire en France à la suite d'un désistement de dernière minute. Andrei saute sur l'occasion et subtilise le fax avec le projet insensé de se rendre lui-même à Paris avec son propre orchestre. Mieux encore, il exige la présence de la talentueuse Anne-Marie Jacquet (Mélanie Laurent) à leurs cotés pour leur concert.

     

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    Un rêve brisé par les restrictions idéologiques d'un régime politique et une artiste au passé trouble telle est la symphonie offerte par Le concert de Radu Mihailenu. Dans un premier temps on suit donc les tribulations d'Andrei qui va devoir faire des pieds et des mains pour former un orchestre digne de ce nom avant de débarquer en France. Drôle mais parfois un poil trop caricatural (Le Parti Communiste en prend un sacré coup) ; on passe un excellent moment et la présence de la rayonnante Mélanie Laurent est un atout supplémentaire. Voilà donc une très bonne surprise et une très belle découverte à faire au cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Réserver une table au Trou normand.

     

  • The box

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    Tout a commencé un matin, il était 5h45 lorsque Norma & Arthur Lewis (Cameron Diaz & James Marsden) ont entendu quelqu’un sonner à leur porte. Le temps de sortir du lit, ce visiteur matinal était déjà parti mais il a laissé une boite mystérieuse muni d’un simple bouton rouge devant la porte. Il y avait également un message qui accompagnait ce présent, un homme nommé Arlington Stewart (Frank Langella) devait se présenter à 17h. Effectivement, Norma a bien reçu la visite de cet homme qui lui a expliqué ce qu’il attendait d’elle. Le choix est simple et cornélien à la fois ; si les Lewis appuient sur le bouton, ils gagneront 1 million de dollars mais en contrepartie quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mourra.

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    Pendant la première demi-heure, tout porte à croire que The box constitue un bon petit thriller mais ensuite on bascule dans le monde de l’étrange façon X-files. Bonne pioche puisqu’il faut savoir qu’il s’agit de l’adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson qui a déjà été adapté pour la série La cinquième dimension. Ce basculement dans l’étrange n’est pas du meilleur effet et on se retrouve vite largué par cette histoire abracadabrantesque en se demandant si on n’a pas loupé quelque chose au passage. Vraiment trop bizarre pour être convaincant, vous avez plus de chances de tomber dans les bras de Morphée que de vous laisser entrainer dans l’intrigue.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme décider d’une question qui concerne l’argent.

  • Panique au village

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    Nous sommes le 21 Juin, une date pas si anodine puisque c’est l’anniversaire de Cheval, un évènement qu’avaient oublié Indien & Cow-boy. Pris au dépourvu, ils cherchent à la hâte une idée de cadeau et se mettent d’accord pour lui construire un barbecue mais le problème c’est qu’ils n’ont pas assez de briques à disposition. Ils doivent donc passer une commande sur Internet mais une erreur de manipulation fait qu’ils vont recevoir 50 millions de briques au lieu des 50 dont ils avaient besoin. Pour parer au plus pressé, ils décident de cacher toutes ces briques et les entreposent au-dessus de la maison mais ce n’est que le début de leurs soucis.

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    A l’origine, il y a une série animée diffusée sur Canal + le temps de 20 épisodes qui a connu un beau petit succès amenant à produire cette version cinéma. C’est certain, on n’a pas l’aura des films d’animation hypersophistiqués en images de synthèse mais Panique au village grouille de bonnes idées. Les héros, des personnages hauts en couleur et forts en gueule, sont des figurines plongés dans un univers en pâte à modeler et surtout une histoire qui va prendre une tournure complètement folle. Une très belle découverte pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas l’œuvre original de Vincent Patar & Stéphane Aubier.

     

    Il faut le voir pour : Offrir une casquette, c’est bien suffisant !

  • Dance Movie

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    Megan (Shoshana Bush) a toujours travaillé avec acharnement pour devenir un jour une grande danseuse classique hélas le destin lui a joué un bien mauvais tour. Le jour où elle devait passer un grand casting elle a perdu sa mère qui a été renversé 3 fois de suite par des voitures et pire encore, elle n’a pas été retenue ! Aujourd’hui c’est sa dernière chance, elle intègre la Musical High School où sont rassemblés les meilleurs artistes de tout le pays et si elle veut atteindre son rêve, Megan va devoir travailler dur. Dans cet environnement inconnu et parfois incongru, elle va faire la connaissance de Charity (Essence Atkins) et surtout de son frère le beau Thomas (Damon Wayans Jr.).
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    Les Wayans sont passés maitres dans l’art de parodier tout et n’importe quoi et généralement le résultat est proche de la catastrophe cinématographique. Compilations de gags scatos, d’absurdités et j’en passe tout est bon dans Dance Movie pour essayer de nous décrocher un semblant de sourire mais une fois encore tout est très lourd. Cette fois c’est la vague des films de danses et musicaux qui sont dans le collimateur ; tous les Fame, Sexy dance ou Hairspray sont passés à la moulinette pour donner une comédie exécrable. A moins de vraiment vous ennuyer dans la vie, inutile de perdre votre temps devant un tel ramassis d’âneries.



    Il faut le voir pour : On cherche encore !

  • Les Zintrus

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    On ne peut pas vraiment dire que ces vacances en famille emballent notre pote Tom (Carter Jenkins) et pourtant elles vont devenir inoubliables. En effet, il se trouve que la maison que ses parents ont louée abrite un objet de grande valeur que recherchent activement quatre petites créatures extraterrestres ! Débarqués pour envahir la Terre, ils ont une arme puissante qui leur permet de prendre le contrôle des êtres humains mais cela n’a aucun effet sur les enfants. Tom, sa petite sœur et ses cousins doivent donc absolument stopper ces extraterrestres et ne veulent impliquer aucun adulte de peur qu’ils tombent sous l’influence des aliens.

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    Ah quel dommage que je n’ai plus 09 ans, j’aurais été moins affligé par le scénario grand guignolesque de Les Zintrus. Parce que les enfants sont peu exigeants, on peut monter un film avec un semblant d’histoire et les amuser en faisant apparaître des extraterrestres dont l’ambition est de conquérir notre monde. C’est donc une chasse aux aliens qui est organisée à coups de tirs au paintball tandis que les adultes sont évidemment complètement à coté de la plaque. Passé un certain âge, ce film tient donc plus du calvaire que du divertissement mais pour faire plaisir à vos enfants, il faut parfois savoir faire des sacrifices.



    Il faut le voir pour : Ne plus sous-estimer votre grand-mère !

  • Cinéman

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    Il s’appelle Régis Deloux (Franck Dubosc) et jusqu’à présent il n’était qu’un simple professeur de la banlieue de Montreuil sous bois. Pourtant, il possède un don particulier ou du moins il a entre ses mains un objet magique : la broche de Sissi alias Viviane Cook (Lucy Gordon). C’est Pierre Richard en personne qui lui a appris qu’il suffisait d’un simple baiser sur la broche pour se retrouver propulsé dans un film de cinéma. Sa mission est de sauver Viviane qui a été enlevée par l’ignoble Douglas Craps (Pierre-François Martin Laval) et qui la promène de films en films. De Pour une poignée de dollars à Robin des bois, Régis va vivre des aventures passionnantes.

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    L’univers du cinéma est immensément riche et on s’attendait donc à un bel hommage placé sous le signe du rire de la part de Yann Moix. Une fois qu’on se retrouve devant le film, on se dit alors que Cinéman est tout simplement une aberration ; un cauchemar pour tout bon spectateur qui se respecte. Passe encore le scénario ridiculement expéditif mais cette pseudo comédie nous gave pendant 1H30 avec ses gags très lourdauds et Dubosc en fait des tonnes ce qui tape rapidement sur les nerfs. Rarement une comédie française n’aura été aussi consternante et donc vous aurez compris qu’il vaut mieux aller voir un vrai film de cinéma.



    Il faut le voir pour : Rêver de pouvoir un jour entrer dans les films pour détruire celui-ci !

  • Micmacs à tire-larigot

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    Il y a exactement 30 ans, Bazil (Dany Boon) perdait son père terrassé par une mine anti-personnelle. Lui a eu plus de chances (enfin si on peut dire), il a été témoin d’un règlement de comptes et reçu une balle en pleine tête mais est toujours vivant. Malheureusement, son accident a eu d’autres répercussions puisqu’il se retrouve désormais à la rue et sans travail. Si dans un premier temps, il se débrouille seul il va ensuite rejoindre Placard (Jean-Pierre Marielle) et ses potes d’enfance, des marginaux qui se sont organisés. Un jour, Bazil se retrouve face à la cause de ses malheurs ; les marchands d’arme La vigilante de l’armement et Les arsenaux d’Aubervilliers.

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    On le sait désormais, les films de Jean-Pierre Jeunet ont cette incroyable faculté à nous transporter dans un tout autre univers et celui-ci ne déroge pas à la règle. Impossible de rester de marbre devant l’innocence de Bazil ou encore avec la facétieuse troupe de Placard, galerie de personnages vraiment insolites. Le charme aurait été complet si le scénario de Micmacs à tire-larigot ne nous semblait pas aussi paresseux. La bande à Bazil qui font des pieds et des mains pour se faire confronter deux méchants marchands d’arme, on a vu mieux. On ressort donc de la salle avec une pointe de déception même si le voyage était agréable.



    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes lorsque vous ouvrez votre réfrigérateur.

  • Clones

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    Dans un futur proche, les progrès technologiques ont permis de créer des êtres artificiels, des clones que l’on peut contrôler à distance. Le gouvernement a également permis l’utilisation de ces clones dans la vie quotidienne et ils occupent désormais une place prépondérante dans notre société. Les agents du FBI Peters & Greer (Radha Mitchell & Bruce Willis) enquêtent actuellement sur un meurtre inquiétant puisque pour la première fois non seulement le clone a été détruit mais son utilisateur a également trouvé la mort. Les choses sont encore plus étranges lorsqu’ils apprennent que la victime n’est autre que le fils de Lionel Canter (James Cromwell), créateur de la technologie des clones.

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    Adaptation d’un comic book (Surrogates), l’histoire semble elle aussi avoir été clonée sur des films comme I Robot. On retrouve ainsi une société aseptisée envahie d’êtres artificiels où tout le monde ressemble à des mannequins sans oublier un groupe d’illuminés dénonçant cette déshumanisation à outrance. Pas brillant donc au niveau du scénario, le reste n’est pas meilleur et la présence de Bruce Willis n’y changera rien ! Avare en matière d’action et trop superficiel au niveau de l’intrigue, on échappe donc pas à ce désagréable sentiment de déjà-vu et en ce sens Clones porte bien son nom !



    Il faut le voir pour : Donner l’occasion à votre clone de se faire une séance de ciné.

  • Michael Jackson’s This is it

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    En Juillet 2009, après près de 10 ans d’absence, Michael Jackson aurait du donner une série de concert pour ponctuer son immense carrière. Nous sommes à quelques mois de cet évènement mondial, l’annonce des concerts ravit évidemment les fans qui se ruent sur les places et espèrent vivre un show mémorable. Pendant ce temps, Michael et son équipe se préparent ; les castings sont organisés pour trouver les danseurs et les répétitions vont débuter sous l’œil et devant la caméra du directeur artistique Kenny Ortega. Le roi de la pop veut offrir sa plus belle performance, pour remercier son fidèle public il souhaite tout simplement donner le meilleur de lui-même.

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    A peine quelques mois après son décès, on peut s’interroger sur les réelles motivations qui accompagnent la sortie de Michael Jackson’s This is it. Hommage au King of pop et l’occasion de célébrer sa mémoire ou pur produit marketing, chacun se fera son avis. Ce qui est sur c’est que si on été séduit par l’artiste, c’est avec émotion qu’on le reverra au cours de ces répétitions où il démontre qu’il n’a rien perdu de sa superbe. Danseur extraordinaire et chanteur de génie, il provoque les applaudissements dans la salle et fera également couler quelques larmes aux spectateurs les plus émotifs. A aucun moment, on évoque sa disparition preuve s’il le faut encore que sa légende reste immortelle.

     

    Il faut le voir pour : Michael Jackson !